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Réunion des communes d'ESPEREUSE et du ROUILLIS.
Les années s'écoulaient donc sans aucun résultat, lorsque l'administration prit un parti qui allait modifier la situation. Le12 mai 1855, le sous-préfet de VENDOME adressait au maire d'ESPEREUSE et à celui du ROUILLIS la lettre suivante : |
Le Conseil Municipal d'ESPEREUSE approuva le projet de réunion, mais "sous la condition expresse que le centre communal serait à ESPEREUSE, cette commune possédant une église, un magnifique presbytère qu'elle venait de racheter à grands frais, et de plus, une école". Le Conseil du ROUILLIS accepta également en principe la réunion ; mais avec une grande habileté, il fit preuve de modération en demandant "que l'on format pour la nouvelle commune un centre nouveau, en transférant l'église, le presbytère et l'école au hameau de RAHART, situé à peu près à égale distance entre le ROUILLIS et ESPEREUSE". Les années passèrent, chacun campant sur ses positions. Pour en finir, le sous-préfet écrit de nouveau au Maire d'ESPEREUSE. Le 14 avril 1860, il lui rappelle la proposition du Conseil du ROUILLIS, en le priant de lui transmettre sur ce projet l'avis définitif de son Conseil. Le 21 du même mois, le Conseil Municipal déclare s'en référer purement et simplement à ses délibérations antérieures. Devant cette fin de non recevoir, l'administration résolut de consulter directement la population des deux communes. Le plébiscite eut lieu le 15 juillet 1860. A l'unanimité les habitants du ROUILLIS se déclaraient favorables aux projets de transférer à RAHART le nouveau centre communal. A l'unanimité pareillement, les habitants d'ESPEREUSE rejetaient ce projet, ainsi que toute idée de réunion avec le ROUILLIS.
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Monsieur le Maire,
Les instructions ministérielles engagent à réunir les communes dont la population est au-dessous de 300 habitants. Votre commune et celle du ROUILLIS... étant déjà réunies pour le culte et pour l'instruction, il y aurait avantage à ce que la réunion administrative ait lieu également, je vous engage donc à soumettre cette question à votre conseil municipal ; il devra dire à quelles conditions cette réunion pourrait se faire le plus utilement. Paul ODENT |