il Campiello

[alain]

Sorti en mars, je ne l'ai pas encore lu, voici le commentaire d'AMAZON:
Le narrateur, amoureux de l'Italie, revient à Venise pour y passer quelques mois dans la pension où il vécut neuf ans plus tôt. Jour après jours, au détour des calli et des Fondamenta qu'il arpente d'un sestiere à l'autre, son passé ressurgit et, avec lui, celui de l'Italie et de l'Europe. Métronome : mouvement de balancier entre passé et présent, Est et Ouest, clair-obscur de l'Ancien Règne et du NOuvel Ordre. Tout au long de son séjour, le narrateur derécouvre la cité lagunaire, province souveraine qui se livre au rythme de ses marées et de ses offices. Avec ses amis d'hier et d'aujourd'hui, on parle le russe, l'anglais ou l'hébreu, l'italien, le vénitien ou le romain. Ensemble, ils font dialoguer le Vénitien Gozzi, le Romain Belli, le Milanais Stendhal avec le Pétersbourgeois Joseph Brodsky et le Moscovite Sergueï Averintsev. Le temps d'une saison, entre rêveries et conversations, se font entendre, sous une même coupole, les voix de l'Empire d'Orient et d'Occident qui animent nos vies.

[Barocco]

ça donne envie... je vais le guetter....merci Alain...

[Barocco]

ça donne envie... je vais le guetter....merci Alain...

[ear_78]

Reçu, je vais le commencer ce soir...

[alain]

Personnellement, j'aime beaucoup, je ferais un rapprochement avec "L'autre Venise" de Predrag Matvejevitch . Une chronique distanciée riche en références littéraires . Ce n'est pas un pavé indigeste , il ne suffira pas à occuper toutes vos vacances sur la plage .
Il se termine aux Frari devant le tombeau de Canova avec une citation de Byron.....un rallye

[Blandine]

Bonne idée, cher Alain de parler de la fin, parce que, c'est à mon avis, le meilleur moment ....

Je me suis jetée sur ce livre - une telle quatrième de couverture ne peut que vous convaincre - avec la certitude d'en être enchantée.

Point du tout.
Je ne le fus pas.
Agacée, par contre, agacée de cette longuissime réflexion de lui avec lui-même et de ces dialogues émaillés de références obscures (pour moi en tout cas) avec un tas de gens rencontrés partout dans le monde et avec lesquels il engage, désinvolte, une conversation dans la langue du coin, que ce soit le napolitain, le milanais, le vénitien ou le serbo-croate, le lituanien, le russe, le bulgare ou, même, le français. Il évolue dans un monde dont j'ignore les codes, les références et les usages et, par dessus tout, impardonnable, il me fait voir une Venise dont je me sens si parfaitement exclue que cela m'a, je vous l'ai dit agacée. Une frustration d'autant plus grande que j'attendais de ce livre un plaisir à la hauteur de la fameuse 4ème de couv'.

Ceci dit, il y a quelques temps, Bertrand lisait le "monde des livres". Sans lever le tête du journal, voici ce qu'il me dit:
"Ce pèlerin passionné et polyglotte évoque ces aventuriers de l'esprit dont fut prodigue le siècle des lumières. Un livre délicieux qui confère à ... patricien de haute culture des lettres de noblesse dans la sérénissime"

De qui parle-t-on, à ton avis, me lance-t-il, un rien goguenard?

moi: ....

"De Brussell"

Vexée, mais alors vexée, je suis !!!

Bon. voila la chose posée telle quelle, j'aurai du aimer ce livre à la folie, et il m'a somptueusement agacée.

J'ai du mal à bien comprendre pourquoi, en fait. Et même pourquoi il l'a écrit, d'ailleurs ...

Alors, j'attends de tous une lecture assidue pour me contredire clairement. Ou, peut être, pour en être également agacée: je me sentirai, alors moins seule !!!

[alain]