il Campiello

babeth

Ce jour dédié à une promenade riche de découvertes = en regardant la façade du palazzo Cavalli (ou Corner-Martinengo-Rava'), devenu le Centre de Prévision des Marées à l'étage supérieur, le reste du palais voué, contre espèces sonnantes et trébuchantes, à des mariages d'opérette - me vient de m'interroger sur les Cavalli ...
et hop, me voilà transportée à Padoue où se trouve le palazzo à l'origine de la fortune des Cavalli.
Et comme souvent, cette richesse commence par la délation et donc spoliation des biens d'un propriétaire terrien accusé d'hérésie (Réforme).

une visite passionnante et superbement illustrée :

http://mostre.cab.unipd.it/palazzocavalli/it/1/home

Cette visite aura eu une autre conséquence, se pencher sur le destin funeste de Vittoria Accoramboni :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vittoria_Accoramboni_(1557-1585)

Destin que Stendhal trouva à juste titre parfaitement romanesque et qu'il remania en 1837 avec d'autres récits dans ses Chroniques Italiennes

https://journals.openedition.org/semen/5423

Cette étude s'intéresse, dans les Chroniques Italiennes, à quatre récits qui sont considérés comme des "réécritures" de textes antérieurs, d'auteurs inconnus : Vittoria Accoramboni (1er mars 1837), Les Cenci (1er juillet 1837), La duchesse de Palliano (15 août 1838), L'abbesse de Castro (1er février, 1er mars 1839)

Very Happy