il Campiello

[tassuad]

- tout va de travers , je m'echine pour organiser un fête inoubliable et ça
foire, à la longue !!! heureusement nous avons affaire à des gens bons et patients !!

Ce que ne dit pas l'histoire et qui explique peut être la débauche d'énergie de Monsieur M..., c'est que M..... Momo est employé
sous CDI ( trop vieux pour un CPE) dans l'entreprise " faîtes n'importe quoi n'importe où pourvu que ça rapporte " de la Baronne Sissi l'icône, est en réalité un ancien plombier polonais, Piotr, réfugié économique, vivant sous cette fausse identité.
L'air triste et résigné de M M s'explique aussi par sa condition d'homme battu, condition contre laquelle il ne peut s'insurger vivant sous la coupe de cette maîtresse femme,dans la clandestinité la plus totale.

Revenons au moment où nous avons quitté ce couple asynchrone, qui vit grâce au réseau qu'il s'est forgé aux alentours de ce canal à haut débit, à un moment crucial, à un moment où leur image de marque prend un sérieux coup derrière la tête de lecture. Ne croyez pas que le job soit des plus cool, qu'il suffit d'enfiler des costumes ridicules, de s'extasier en sirotant des rouges sans relief, d'engloutir des tranches de pain de mie molles sub saumonisées, et de se trémousser à pas menus face à unquator sinistrement emperruqué.

Il faut pour perenniser l'entreprise avoir bien sûr la fibre festive mais surtout ne pas commettre d'impair de préseance lors de la mise en place des tables enchandellisées. La mémoire vive de la Baronne est encore active, bien plus que celle de M Momo ancien secrétaire de l'Unité Centrale de l'amicale des plombiers expatriés.
Le pauvre rame dans ce milieu qui n'est pas le sien , plus à l'aise dans les tours de la banlieue grise de Ostrow Wielkopolski que sous les lustres muraniens d'un palais du canale grande. Il y a des jours où il rêve d'être coincé dans un ascenceur, qu'il soit social ou pas.
Bref l'histoire ne relate rien du naufrage du baldaquin qui a sombré corps et biens.
Il paraît que quand le disc jockey de la soirée a diffusé à bloc un remix "Everybody Loves The Funk" des Village People les porteurs, jusqu'ici stoïques, n'ont pu resister à l'appel du beat disco, et frénétiques et déhanchés ont abandonné la tâche qui leur incombait .
Imaginez la scène qui suivit . . . . . . . . . . . . .

[wagon lits]

[tassuad]

[wagon lits]