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Venise et la mer

 
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Véra da POZZO



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Messages: 2190
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Message Posté le : Mar 10 Oct 2006, 22:19:51    Sujet du message: Venise et la mer Répondre en citant

VENISE ET LA MER XII-XVIIIEME SIECLE

Jean-Claude Hocquet édition Fayard 508 pages



quatrième de couverture:
A trop admirer aujourd'hui Venise pour son site, pour ses palais et ses églises, pour ses peintres, ses musiciens et ses écrivains, on risque de négliger l'extraordinaire puissance économique, politique et géopolitique que la première et la plus belle des villes marchandes du monde a très longtemps représentée. Si l'on situe au XIVe siècle l'apogée de la thalassocratie qu'elle a créée, la Méditerranée a dû compter avec elle dès le XIIe siècle jusqu'à l'approche de la chute finale à la fin du XVIIIe siècle : l'Adriatique et la mer Ionienne évidemment, les Balkans, le Levant, le Pont (mer Noire), et même la Méditerranée occidentale, une bonne partie des grandes îles (Chypre, Crète), mais aussi l'Europe alpine et la péninsule italienne en totalité ! Sa fortune et sa gloire, cette ville incomparable les doit bien sûr au commerce, ici évoqué avec une précision et une force d'évocation exceptionnelles, et sous ses aspects innombrables de la construction des bateaux au financement des voyages, des marchandises transportées (épices, sel, coton, sucre...) aux contrats de travail des matelots et des rameurs, des tarifs douaniers, de la fiscalité et du crédit aux questions monétaires, de la formation et de la perpétuation d'une noblesse marchande aux compétitions politiques et aux entreprises guerrières, c'est la mer qui fait la vie de la Sérénissime.


Jean-Claude Hocquet, professeur d'histoire médiévale aux universités de Lille-III et Venise et directeur de recherche au CNRS, est spécialiste d'histoire maritime et plus spécialement du sel et de Venise.
Il est le commissaire de la grande exposition sur Venise et l'Orient (1300-1700) qui vient de s'ouvrir à l'Institut du monde arabe (Paris), exposition qui sera transférée au Metropolitan Museum de New York en 2007.

Jusqu'à ce que Bonaparte mette fin à l'indépendance de la Sérénissime, Venise est demeurée la seule véritable grande puissance de la Méditerranée. Elle surpassa en durée aussi bien les cités de l'antique Phénicie, Athènes ou encore Carthage, que d'autres cités patriciennes contemporaines, comme Gênes ou Lübeck. Elle tint tête, avec des fortunes diverses, aux empires et aux royaumes qui lui contestèrent puis se disputèrent la suprématie navale en Méditerranée.Les établissements qu'elle fonda dans tout l'Orient, y compris en mer Noire, furent des places commerciales très importantes ainsi que des foyers de diffusion de la civilisation européenne.

Cet ouvrage que je n'ai fait que parcourir pour l'instant est une synthèse des recherches faites depuis plus de vingt ans par l'auteur.

en 2003 il m'avait enchanté par son Venise au Moyen Âge aux éditions Les Belles Lettres.



Mot de l'éditeur
Il n'existe aucune histoire de Venise à l'époque médiévale en langue française. Ce guide, signé par un historien qui a passé plusieurs années dans les Archives de la Sérénissime République et possède une connaissance intime de la ville, de ses monuments et de ses habitants, met à la disposition du public une histoire renouvelée d'une ville au sommet de sa puissance.
L'auteur examine les étapes mouvementées de la construction d'un état aristocratique, de la conjuration de B. Tiepolo (1310) pour renverser l'hégémonie du Sénat au sein du gouvernement, jusqu'aux menées monarchistes avortées de M. Faliero (1355). S'appuyant sur une prospérité commerciale dynamique, Venise tente de conserver son impérialisme maritime en luttant contre la redoutable Gênes ou la puissante famille milanaise des Visconti. Sous l'impulsion des Doges, de Dandolo (XIIe siècle) à Foscari (XIVe siècle), Venise s'appuie sur sa noblesse marchande (la famille Polo bien sûr) pour conforter son rayonnement.
Les hommes qui ont fait cette grandeur occupent la seconde partie de ce guide, avec leurs difficultés (pauvreté, épidémies), leurs croyances (foi et charité), leur culture, la vie familiale, la place de la femme et de l'enfant. Mais Venise est aussi un très grand foyer intellectuel et artistique qui attire encore aujourd'hui des millions de visiteurs venus admirer ses palais, ses places, ses églises, ses musées, l'architecture, les mosaïques, la peinture, la sculpture. L'eau est omniprésente, qu'il a fallu maîtriser, conserver, protéger. L'eau et l'urbanisme sont les deux grands acteurs de cette histoire ; comme le rappelait déjà le chroniqueur Marino Sanudo Torsello, « Les Vénitiens ont été nourris de l'eau ».

ouvrage trés clair et à mon avis fondamental sur le sujet, enfin un universitaire au verbe accessible et que tous prendront plaisir à lire.


le présent ouvrage est plus "universitaire" et semblera plus aride aux néophytes.
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