il Campiello

[Pierre C]

C'est vrai Danielle, vous avez raison mais dans le sujet je l'ai nommé "personnalités moins connues"
J'ai ouvert cette rubrique hâtivement et je m'apercois qu'elle n'est pas cohérante. J'ai voulu y mettre les personnages dont je n'avais ni la date complète de naissance et de décès (donc hors éphéméride)
Si c'était à refaire j'ouvrirai des sous-dossiers par activité. peut-être est-ce possible à reclasser ?

[Pierre C]

Mauro CODUCCI architecte né à Bergame en 1440 et mort à Venise en 1504

On ne sait que peu de sa formation, inspirée par les modèles architecturaux toscans. Il travaille à Venise: en 1468, il construit San Michele in Isola; en 1483, il achève l'église San Zaccaria et sa façade; après 1490, il achève la façade de la Scuola de Saint-Marc; en 1498, il travaille à la Scuola grande de Saint-Jean-l'Evangéliste (1490 à 1495) et, environ à la même époque, construit l'église Santa Maria Formosa (1492) et l'église San Giovanni Crisostomo (1487-1504). Parmi ses dernières réalisations, citons les palais Corner Spinelli et Vendramin Calergi sur le Grand Canal. Codussi apportera une contribution importante à la rénovation de la ville selon le style Renaissance, en particulier avec les Procuratie de la place Saint-Marc, plus tard réalisées d'après ses dessins.

[Danielle]

Vous faites bien, Pierre, de mentionner les personnalités moins connues qui méritent néanmoins que nous nous intéressions à leur destinée.Je suis certaine que le maître des lieux va se faire un plaisir d'ouvrir un sujet.....à leur sujet :D :D :D :D :D :D :D

[Pierre C]

Enrico PALANDRI écrivain né à Venise en 1956

Il a grandi à Rome, jusqu'à le 1970, à Trente, jusqu'à le 1974, à Venise (1975) en suivant les déplacements du père, officiel de carrière de la Garde de Finance. Puis il a vécu en 1988 à Milan, en participant à la rédaction des premiers numéros de "Panta" et en collaborant à la Radio Populaire, et en le 2001-2 à Venise. Aujourd'hui vif à Londres où il est Writer en Residence à l'University Collège et il dirige le Centre for Italian Studies. Il est marié et il a trois fils.
Le Dams de Bologne qu'il a fréquenté (1975-1979), où il étudie entre les autres avec Celati, Scabia, Éco, Giuliani. Dans le Dams créateur, dans ces ans il y a aussi Andrea Pazienza, Pier Vittorio Tondelli, Freak Antoni, Giacomo Campiotti. En 1977 il participe au Mouvement et interventions publiques sur "A/traverso" et sur le "Mal", soin un programme irrégulier de poésie à Radio Alice et soin avec Claudio Piersanti, Maurizio Torrealta et notre Carlo Rovelli Faits, un volume qu'il recueille les coups de téléphone à Radio Alice dans les jours les plus chauds des collisions entre étudiants et police.
Depuis 1979 il a publié nombreux romans et récoltes de récits entre lesquelles ils se rappellent entre les autres Boccalone, considéré par la critique un des livres qui ont ouvert la saison littéraire des nouveaux auteurs dans les années quatre-vingt, "les Pierres et le sel", "Gai Fantastique", d'une ambiguïté coupable de Herbert Markus dérive romantique. Ses livres sont traduits en quelques langues européennes.

[Pierre C]

Andrea NAVAGERO éditeur né à Venise en 1483 et mort à Blois (France) en 1529

Il étudia près de l'université de Padoue et historiographe, orateur et diplomate adroit il fut lettré, beaucoup qui l'envoya quel son ambassadeur près des cours des rois de l'Espagne et de la France. Pour son éloquence il eut l'honneur de réciter oraisons funèbres à messieurs puissants de l'époque quel la Reine de la Chypre Caterina Cornaro, Bartolomeo d'Alviano et le doge Loredan. Il écrivit de la part du Sénat une Histoire de Venise et il mourut au Blois, en France, en 1529. Sa statue, oeuvre du sculpteur padovano Luigi Vérone vint droit par Nicolò Erizzo, procureur de San Marco, en 1779.

[Pierre C]

Gaston de LATOUCHE peintre né à Mesola en 1854 et mort Venise en 1936

Il fut architecte, peintre, sculpteur. Elle se forma premier au Ferrara, puis à Padoue, où il fut élève du Ceccon; à Florence, à l'académie, il eut pour maître le Saransi. Après un bref séjour à Naples, il fixa sa résidence à Venise ou il acquit large notoriété. Il exposa aux Biennales assidûment et aussi à l'étranger, en obtenant prix à Paris, à Monaco, à Dresde.

Maternita felice

[Pierre C]

Alessandro ZEZZOS peintre né à Venise en 1848 et mort à Vittrio Veneto e 1914

Pour compléter des études classiques, il fréquenta l'académie de Venise, où il eut comme condisciple Novo, Favretto, Milesi. Il commença en 1880 à Turin; depuis lors il participa aux les plus importantes revues activement, depuis 1897 en puis aussi aux Biennales de Venise, soit en Italie qu'à l'étranger (Monaco di Baviera) Leningrado, Londres, Paris. À la "Exposition des Quarante ans de la Biennale" , Venise 1935 était exposé sept de ses travaux. En 1937 elle lui fut préparée à Milan, au Château Sforzesco, une exposition commémorative d'un environ quatre-vingts d'oeuvres. Il fut présent dans les Galeries d'art Moderne de Rome et de Milan.

Jeune fille

[Pierre C]

Antonio CALDARA violoncelliste né à Venise vers 1670 et mort à Vienne le 28 décembre 1736

Fils d'un violoniste, il entra très tôt dans le choeur de la basilique Saint-Marc de Venise, et étudia peut-être avec Legranzi, maître de chapelle de Saint-Marc.
Cependant, on sait peu de choses sur les années de jeunesse que Caldara passa à Venise, si ce n'est qu'il fut violiste, violoncelliste et claveciniste .
Entre 1600 et 1707, il séjourna à Mantoue où il avait été nommé "maestro da cappella, da chiesa e dal teatro "de la cour du dernier duc de Gonzague. Peut-être accompagna-t-il le duc de Paris en 1704.
Il voyagea en tout cas à Rome en 1705, puis en 1708 où il fit jouer son oratorio "Il martirio di Santa Caterina" devant le cardinal Ottoboni. La même année, il se rendit à Barcelone pour faire représenter quelques-uns de ses opéras italiens à la cour du roi Charles III.
Appelé au poste de maître de chapelle du prince Ruspoli en 1709, il revint à Rome qu'il devait quitter définitivement en 1716, année de sa nomination à la charge de vice-maître de chapelle de la cour de l'empereur Charles IV à Vienne, charge qu'il occupa jusqu'à sa mort en 1736.
Celui qui fut l'un des musiciens les plus prolifiques de sa génération laisse un nombre considérable de cantates, d'opéras et d'oratorios dont la composition couvrit toute sa carrière.

[Pierre C]

Ferrucio BRUGNARO poète né à Mestre en 1936

Ouvrier dès 1954, il est marié, père de deux fils et grand-père de trois bambins. Membre du comité d’entreprise de la Montefibre-Montedison, il fut le protagoniste de nombreuses luttes ouvrières sa vie durant. Autodidacte en poésie, son œuvre ne peut pas être réduite à une littérature de simple expression prolétarienne, même s’il parle souvent d’un monde que les touristes ne voient pas en se rendant à la Serenissima. Mis en musique, il est traduit aux U.S.A, où il a été invité à faire une longue tournée en 1998. Il incarne plus que tout autre la poésie de la vie. Après “Le printemps mûrit lentement”, “Ils veulent nous enterrer !” est son deuxième ouvrage publié en France.

[Pierre C]

Benedetta CAPPA peintre née à Rome en 1897 et morte à Venise en 1977

Elle était une jeune-fille de la bonne bourgeoisie turinoise, de vingt ans sa cadette, que Marinetti rencontra au lendemain de la Grande Guerre et dont il fit la compagne de sa vie et l’inspiratrice des moments intimes de sa débordante production : « Ô Beny / Aubépine chère / à l’oeillet rouge / sang de bouge et de chair en guerre (…) Beny eau bénite / qui déborde (…) / Lait divin / dans mon écorce rude. » Abandon apparent : impossible de rester longtemps auprès de Marinetti sans partager sa militance. Benedetta avait débuté comme élève très douée dans l’atelier de Balla, tandis que l’aîné de ses frères, Arturo, séjournait dans le Moscou révolutionnaire où il s’était lié avec les futuristes russes qui, eux, détestaient et jalousaient Marinetti. Avec Antonio et sa compagne, l’artiste tchèque Rougena Zatkova, Benedetta adhéra au mouvement en 1919 et se mit à concevoir ses premières « tables des mots en liberté » (tavole parolibere), synthèse de peinture, collages, notations musicales, slogans politiques, affiches publicitaires… Elle signe et signera toujours de son seul prénom, ce qui ne l’empêche pas d’être intronisée comme « signora del futurismo » au congrès du mouvement en 1924, et participe depuis dans le peloton futuriste à toutes les éditions de la Biennale de Venise et de la Quadriennale de Rome. Benedetta développe avec Marinetti les recherches sur le « tactilisme » où la « table » de l’artiste est perçue au toucher et à l’odorat avant même d’être vue. Elle accompagne son mari dans les tournées internationales de l’entre-deux-guerres, en Égypte, en Argentine et au Brésil, où celui-ci tente de plus en plus faiblement de relancer le mythe d’un futurisme mondial, bien entendu… sous sa houlette. Et n’oublie pas, au passage, de lier bourgeoisement l’auteur du très misogyne Manifeste de la femme futuriste (1912), suivi d’un encore plus explicite Manifeste du plaisir futuriste (1913), par un mariage qui produira trois filles l’une après l’autre : de quoi satisfaire, avec la morale courante, la politique nataliste du régime…
Il y en avait assez pour pousser certains critiques à accuser Benedetta d’avoir prôné le tournant académique du deuxième futurisme, son sentimentalisme si loin de l’engagement « viril » des premières égéries, de Rose Fatine (fille du richissime actionnaire du Figaro, Mohammed El Rachi Pasha) à Valentine de Saint-Pont à l’américaine Frances Simpson Stevens, qui peuplaient « l’alcôve d’acier » du poète. C’est oublier les circonstances historiques et politiques qui enfermèrent le cosmopolitisme marinettien dans les dimensions étroites de l’Italie fasciste. De plus, les futuristes des années trente n’avaient ni l’expérience internationale ni l’envergure de ceux de la décade dorée de 1909-1918. Ses écrits et ses lettres prouvent que Benedetta avait compris, mieux en tout cas que son mari, qu’il fallait pactiser pour éviter la marginalisation totale d’un mouvement situé de plus en plus dangereusement à la gauche du régime et dont le duce ne savait plus que faire. D’où sa tentative d’assouplir la rigueur doctrinaire du futurisme qui, pour Marinetti, demeurait plus que jamais, contre vents et marées, la véritable révolution du XXe siècle, celle que ni Lénine ni maintenant Mussolini n’avaient pu ou su réaliser. D’où également le côté plus lyrique, « maternel » de son « aeropittura » des années trente, qui perd le caractère barbare, syncopé, agressif de la victoire de l’homme sur l’air, l’eau ou le feu, préconisé par Marinetti, au profit d’une élévation où la Femme incarne « l’affinità delle forze », ce que nous pourrions tout simplement traduire par « l’avenir de l’homme ».
La même vision dicte le rapprochement de Benedetta vers la mystique religieuse, jouant d’abord sur son nom, « bénie entre toutes les femmes », puis, au fur et à mesure que le cauchemar d’un nouveau conflit mondial s’approche, revenant aux sources de la spiritualité primitive. Ici l’influence sur son mari nous semble indéniable : qu’il s’agisse du Manifeste de l’art sacré futuriste (1932) ou du posthume Aeropoema Di Gesù, Marinetti introduit dans son oeuvre des éléments, voire des adoucissements, très lointains de son inspiration de base.
Après vingt ans d’une activité sans relâche, Benedetta ne survivra pas artistiquement à la mort de son mari. Murée dans le silence, refusant non seulement d’écrire et de peindre, mais même de s’intéresser au sort de ses oeuvres passées (qui ont atteint aujourd’hui une valeur de marché tout à fait respectable)

[Pierre C]

Giovanni FERRANDINI compositeur né à Venise en 1710 et mort à Monaco le25 novembre 1791

Il a reçu probablement sa formation musicale avec les Antonino Biffi « au Conservatorio dei Mendicanti » à Venise et a parachevé ceux-ci avec des Pietro Torri (1650-1737) et Antonio Bernabei (1649-1732) à Munich, s'est probablement arrêté ici déjà lui dans l'âge de 12 ans et a obtenu déjà en tant que garçon une place comme Oboist dans la chapelle de cour. en 1732, il montée au compositeur de chambre et en 1737 au directeur de la musique de chambre. À Munich il a composé l'opéra Catone dans les Utica pour l'ouverture solennelle du théâtre de résidence qui François de Cuvilliés a été construite aux plus vieux (1695-1768). en 1755, Ferrandini a quitté Munich et allé s'établir après des Padua. Comme signes de l'estime on peut considérer la visite des Leopold et de Wolfgang Amadeus Mozart qui l'ont visité en 1771 dans son logement. Seulement trois ans avant son décès il est retourné à Munich

[Pierre C]

Beppe CIARDI peintre né à Venise en 1875 et mort à Quinto di Treviso le 14 juin 1932

Il reçoit les premiers enseignements du père Gugliemo puis il fréquente l'académie Vénitienne de Belle Arts avec de l'Ettore Titus. En 1899 il expose Terre en fleur de goût artificieux et décoratif. Ils suivent L'âme des choses ou Silences de nuit et crépusculaires pour l'exposition de Milan de 1906. Son inspiration principale est la campagne trévisienne comme "Vaches à l'abreuvoir" de 1905 ou "Vache blanche".
. Son amitié avec Vittore Grubicy le rapproche de la technique divisioniste, quelques oeuvres sont exposées en 1912 dans une salle de la Biennale de Venise à laquelle il participe continuellement. Il devient vainqueur en 1913 à l'exposition de Monaco.

[Pierre C]

Carlo DELLA ZORZA peintre né à Venise en 1902 et mort dans les premiers jours de janvier 1977

A Burano il travailla intensément: "il affronta la peinture de ce paysage extraordinaire formée par les potagers, des barene et des canaux entre Burano, Mazzorbo, Torcello, avec sa sensibilité innée de dessinateur. Il sut harmoniser ces éléments à la vue discordante premier comme signe et couleur... en construisant une structure spéciale paesistica, "sur cultivé les motifs" dans une trame de touches, colpeggiati avec un rythme électrisant."
Il fréquenta l'institut d'art et il exposa pour la première fois à l'exposition annuel "Bevilacqua Vous Masa" en 1922. En 24 il obtint un prix international à Buenos Aires et dans le même an il fut pour la première fois présente avec un dessin à la Biennale Vénitienne. La grande revue internationale vit présent le jusqu'à le 1954 pour douze fois suivantes. Carlo Du Zorza appartient à la second génération de la "École de Burano" avec du Vellani Marchi, Seibezzi, Candiani et autres. En 1946 il eut la reconnaissance prestigieuse du Prix Burano de Peinture que ce fut le prix premier de niveau international de l'après-guerre.
Dans les années suivantes il préféra déplacer ses intérêts vers une peinture de mémoire en recueillant images suggestives entre les paysages de colline d'Asolo et Teolo. Dans sa maison vénitienne et dans le recueillement de son étude il maintint vif un entretien religieux secret qui fut stimulation et matrice d'une oeuvre picturale splendide. Carlo Du Zorza mourut à l'improviste, assisté par la femme.

Plaque commémorative située Ponte Foscari 3859 Nativité 1969

[Pierre C]

Alberti Giuseppe VIZZOTTO peintre né à Oderzo et mort à Venise 1931

L'artiste naît à l'Oderzo dans une famille de peintres décorateurs, et il y vit jusqu'en 1881 quand il s'inscrit à l'académie de Belle Arts Vénitienne, alors guidée par M. P. Molmenti.
Les événements humains suivants et sa carrière artistique sont liées à Venise exclusivement, même si Giuseppe Vizzotto maintiendra des contacts solides avec la terre d'origine. Dans la ville lagunaire il s'impose comme peintre décorateur, peintre, et aussi restaurateur,il participe, depuis la fondation en 1895, à presque toutes les éditions des Biennales internationales, jusqu'à la sa mort. Sa réputation franchit bientôt les limites provinciales si un numéro consistant d'oeuvres tout de suite elles sont acquises de la Galerie d'art Moderne de Rome et de la Maison Réelle de la Savoie. Sa peinture se forme sur le laïque tradition décorative de la Vénétie, de Titien au Véronèse, au Tiepolo, en complétant l'académisme classique acquis par Molmenti.
Il approche peut-être sous l'influence de G. Favretto et L. Nono, la voie du "naturalisme", en racontant personnages et endroits de son temps, avec un réalisme qu'il n'exclut pas un romantisme vague et léger. Dans son éclectisme, cultivé et raffiné, cependant et toujours soutenu par grande sensibilité artistique, savoir technique, rigueur composite qui lui permettent de maintenir une qualité picturale élevée.

Esquisse du "Triomphe de Venise située au Palazzo Corner (1897)

[Pierre C]

Mario ABIS peintre né à Chioggia en 1924 et mort à Venise en 2004

Peinture à l'huile sur carton (1958)