Danielle

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 7935 Localisation : Montigny-le-Tilleul
|
Posté le : Mar 13 Avr 2010, 15:13:06 Sujet du message: Mort sur la lagune |
|
|
Présentation de l'éditeur
Marta a quitté Milan pour aller passer quelques jours seule, dans la petite maison de Paolo, non loin d'une lagune déserte en cette saison. Mais le lendemain, elle a la désagréable surprise d'être réveillée par deux policiers qui lui demandent ce qu'elle fait là. Ils lui apprennent que Paolo a été assassiné quatre jours plus tôt dans cette même maison. Marta n'avait pas vu les scellés qui condamnaient la porte. Arrêtée, puis libérée, elle ne rentre pas chez elle. Elle continue en direction de la mer et retrouve deux amis, Rik et sa sœur Rossella. L'ombre du mort plane sur les trois jeunes gens qui, en faisant revenir le passé, ont l'impression de condamner irrémédiablement leur avenir. Dans le décor nostalgique de cette station balnéaire à la fin de l'hiver, les êtres se déchirent... Les vérités enfouies et douloureuses, les destins gâchés, les illusions perdues sont les thèmes de ce troisième " roman de la mer " du grand maître italien, porté par une écriture à la fois poignante et lumineuse.
L’activité de critique littéraire est parfois décourageante. Depuis des années, à mesure que paraissent – ou que reparaissent – les livres de Giorgio Scerbanenco, je salue avec quelques autres (nous sommes fort peu nombreux!) la mémoire de ce très, très grand écrivain, né à Kiev en 1911, mort à Milan en 1969, et qui fut sans doute l’un des pères du roman policier italien.
Cet inédit de Scerbanenco, publié en Italie après sa mort, en 1974, quand fut-il écrit? Qui s’en préoccupe? Il sort en poche, chez nous, à la sauvette, avec un titre et une couverture stupides, «Mort sur la lagune» et une image racoleuse de Venise, alors que son titre original «Né sempre né mai», autrement dit «ni toujours ni jamais» est autrement plus mélancolique et qu’il n’est pas une seule fois question de Venise dans ces pages! Toute l’action se déroule dans les pinèdes et les stations balnéaires du nord de l’Adriatique, hors saison, pas très loin de Trieste et de l’embouchure du Tagliamento.
Je n’ai plus le temps ni la place pour vous détailler ici l’histoire de ce livre, l’assassinat d’un médiocre séducteur Paolo dans sa petite maison de bord de mer, le mal de vivre des jeunes gens qui l’ont connu ou ont été abusés par lui, leur culpabilité, leurs amours difficiles. Tant mieux! Vous découvrirez encore mieux par vous-même cette intrigue subtile et infiniment romanesque, à la surprenante éclaircie finale, tout comme le climat ô combien prenant, désolé et fraternel du romancier. Je l’espère du moins. Je vous y invite. Je vous en conjure. Que puis-je faire d’autre?
Frédéric VITOUX
moi je donne :D bien qu'à mon sens l'intrigue soit légère..... |
|