il Campiello

[Danielle]

oui, c'est vrai que bien des livres nous attirent parce que Venise sert de décor à l'intrigue. mais ce n'est pas toujours un gage de réussite littéraire.Disons qu'il y a les très bons livres dont on garde le souvenir parce qu'ils sont bien construits, bien écrits et passionnants jusqu'à la dernière ligne .Et puis, il y a les autres qui sont juste d'éphémères bons moments :D :D :D

[Joelle]

Les grands trajets en train ont un côté pratique, à savoir qu'on peut prendre un livre à la première page et ne le lâcher qu'à la toute dernière ligne et ceci SANS CULPABILISER

C'est donc avec "Campo Morto" que j'ai meublé les quelques 6 heures de TGV, qui me séparent de ma bien-aimée ville d'Aix-en-Provence :D :D :D Songez, me promener dans Venise en attendant d'arriver dans l'autre ville chère à mon coeur :wink: :wink: :wink:

L'immersion est totale; après une rapide mise en place de l'action et du personnage central, nous sommes aspirés par cette Venise hivernale que j'aime particulièrement . Aucune difficulté à situer les lieux de l'action, l'auteur est extrêment précis, et à suivre ce malheureux docteur qui semble avoir plus d'ennemis à ses trousses que d'amis empressés à l'aider!!!Tout fonctionne parfaitement bien jusqu'à ce que le brouillard se décide à nous laisser entrevoir ce fameux campo, et là, je rejoins l'avis de Stéf*, ça dérape un peu, voilà not'bon docteur qui verse dans une dimension parallèle beaucoup moins intéressante . Mais c'était sans importance, mon train avait dépassé Avignon, je me suis vite consolée de cette déception .