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Un voyage en Terre Vénitienne
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Blandine



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Message Posté le : Jeu 23 Août 2018, 22:39:37    Sujet du message: Un voyage en Terre Vénitienne Répondre en citant

Me voici donc revenue et j'espère avoir un peu de temps pour pouvoir partager avec vous tous mes découvertes de ces derniers jours.

Nous avons donc voyagé de Venise à Pirano, par petites étapes, durant une semaine. Depuis que les VF avaient posté des images de Pirano il y a quelques mois, j'avais très envie de voir réellement cette jolie petite ville si vénitienne qui s'avance vers la mer Adriatique.

Nous nous sommes donc posés à l'aéroport de Venise, puis nous avons loué une voiture et ... nous voila partis, en commençant par Trévise que je ne connaissais pas encore.

La ville, d'origine romaine (Tarvisium), fut indépendante de 1183 à 1339 puis appartint à Venise. Occupée par les Français en 1797 et chef-lieu, sous Napoléon, du département du Tagliamento, elle revint à l'Autriche en 1814, puis devint italienne (1866).

Trévise a eu jadis trois différents murs d'enceinte : un romain, un médiéval et un à la Renaissance. Les murs actuels furent voulus par la Sérénissime pour défendre la ville et protéger Venise des armées de la Ligue de Cambrai.

Les Vénitiens firent de Trévise un des bastions de leur arrière-pays. Le franciscain Fra Giocondo (connu pour son activité de plombier et d'ingénieur militaire) au service de Venise imagina le système hydraulique de défense de la ville et fit raser les villages en dehors des murs sur une distance d'un mille. Les travaux se terminèrent en 1517 par la construction de trois portes.

Le lion de la République de Venise est visible sur plusieurs points de ces remparts et sur les trois portes historiques de la ville. Au nord s'ouvre la monumentale Porta San Tomaso, édifiée en pierre d'Istrie. À l'ouest, en direction de Padoue et de Vicence, se trouve la Porta Santi Quaranta et vers Altino et Venise est située la Porta Altinia.



La suite, demain Razz
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Blandine



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Message Posté le : Jeu 23 Août 2018, 22:41:25    Sujet du message: Répondre en citant

Les murs de Treviso

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Blandine



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Message Posté le : Ven 24 Août 2018, 17:54:55    Sujet du message: Répondre en citant

Nous sommes arrivés à Trévise un samedi soir dans la ville écrasée de chaleur et désertée par ses habitants qui s'étaient réfugiés sur les plages.

Les touristes préférant sans doute l'axe Vérone, Vicence, Padou, Venise, comme je l'avais d'ailleurs déjà fait moi-même, la petite cité enserrée dans ses murs et parcoure par la Sile et ses canaux, était tout à fait endormie sous le soleil.

C'était un délice de s'y promener.







La rue principale qui mène au Duomo dont on aperçoit le beau campanile massif du XIIe



Le Duomo de Trévise a été lourdement remanié au XVIIIe avec l'ajout d'une façade néo-classique au XIXe qui n'est pas très heureuse à mon gout ... Mais les cinq coupoles sur le côté latérale conservent tout leur charme.



Et ... On peut visiter la crypte du XIIe XIIIe. On se demande pourquoi on ne peut le faire à San Marco ...



Dans l'abside, on trouve le reliquaire de San Liberale, un soldat romain originaire de la proximité Altino, converti au christianisme et qui est devenu ermite. C'est le saint patron de Trévise. Le reliquaire repose sur un plancher précieux polychromes de majolique à motif végétaux. Il est probablement l'œuvre d'un atelier vénitien et date du milieu du XVIe siècle.



Il y aurait beaucoup plus de choses à dire sur Trévise, mais je ne veux pas alourdir le sujet. Ou, plutôt, c'est à 28km de Venise. Une escapade qui en vaut vraiment la peine coeur
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Blandine



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Message Posté le : Sam 25 Août 2018, 10:45:08    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne sais pas si certains campiellistes ont vu Trévise, et j'espère que ceux qui ne la connaissent pas auront l'envie de la découvrir après ces quelques images.

Je n'ai choisi à dessein quelques vues concernant plus particulièrement Venise, mais la promenade dans la ville est très agréable, avec ses ponts et ses moulins. Je crois me souvenir que Stucky y commença sa vie professionnelle ? Comme ma mémoire immédiate défaille de plus en plus, je ne me souviens plus déjà ce qui avait été dit dans le documentaire sur sa vie.

Il existe aussi un joli quartier de villas liberty, d'autres églises, une prédelle de Lorenzo Lotto, la visite du musée diocésain (exposition de lunettes ), bref, de quoi passer une belle journée.

Ensuite, nos étapes étant brèves, nous sommes repartis pour découvrir la Villa Manin, un peu plus éloignée que celles que l'on visite habituellement. Jas, je pourrais t'envoyer une clef éventuellement, pour compléter le dossier des Villas Vénitiennes de Terraferma.

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Blandine



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Message Posté le : Sam 25 Août 2018, 10:58:17    Sujet du message: Répondre en citant

Les Manin sont mentionnés à Florence dès l'an mil. Ils arrivent dans le Frioul (Aquilée et Cividale) à la suite des luttes entre guelfes et gibelins et occupent une position dans la politique de la république de Venise en terraferma qui trouvera son plein épanouissement au XVIe siècle, époque à laquelle Francesco III Manin entre en possession de la gastaldia de Sedegliano et s'installe à Passariano.



La première construction date des années 1650-1660. Les fils d'Antonio, Ludovido I Manin et Francesco IV reprennent ensuite le projet, avec sans doute l'aide de l'architecte Giuseppe Benone. L'aspect originel du XVIIe siècle de la villa diffère radicalement de l'actuel du fait des transformations et des extensions commandées par Ludovico II et Ludovido III (dit Alvise) et réalisées par l'architecte vénitien Domenico Rossi qui, en 1707, dessine la place carrée et, après 1718, réalise la monumentale exèdre actuelle, et par Giovanni Ziborghi qui, entre les années 1730 et 1740 fait rehausser les communs. La surélévation du noyau nobiliaire central, exécutée sur les conseils de Giorgio Massari, est réalisée après 1745. Le vaste parc de plus de dix-sept hectares situé dans la partie postérieure semble dû à la volonté du maître de maison, Ziborghi.

Le neveu d'Antonio Manin, Ludovico Manin, la transforme ensuite en un complexe organisé qui, au-delà de la fonction agricole, traduit une volonté de représentation.

Difficile de rendre en photo, si ce n'est par une vue de dessus, l'ensemble complet, mais la vaste colonnade en deux demi cercles se veut être une copie de celle du Bernin au Vatican.

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babeth



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Message Posté le : Sam 25 Août 2018, 15:24:04    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Blandine pour ce voyage virtuel à Trévise et à la Villa Manin de Passariano, très haut vers Udine, dans le Frioul...
Ce qui va nous donner l'occasion de rendre hommage à Domenico Rossi, son architecte revenu fasciné par le baroque du Bernin, la preuve cette photo aérienne de l'imposante colonnade en fer à cheval :

https://www.artistiticinesi-ineuropa.ch/ita/rossi-d-ita.html

Au passage, notons que c'est ici , résidence du dernier Doge L. Manin , que fut signé le traité de Campo-Formio...
https://www.herodote.net/18_octobre_1797-evenement-17971018.php

Natif de Morcote (Tessin) en 1657, ville déjà célèbre pour avoir donné à Venise de grands "scénographes" de fêtes et de théâtre (les Fossati de Morcote), fils d'un maçon, Domenico "descend" à Venise à 8 ans chez deux oncles, l'un curé l'autre architecte, ce dernier va lui mettre le pied à l'étrier d'une formation sur le tas de tailleur et sculpteur sur pierre ...
Domenico est un jeune un peu brut de décoffrage, mais heureusement un généreux Priuli lui paie un maître d'école pour cinq ans ...
Puis à 18 ans Longhena, ami de l'oncle architecte Giuseppe Sardi, le prend comme élève et c'est lors de la construction de la Ca' Pesaro que Domenico apprend comment on organise un chantier ....expérience qu'il mettra à profit 42 ans plus tard pour construire Ca' Corner della Regina...
En somme, il est lancé et reçoit du patriciat et de l'église (San Stae) de nombreuses commandes...
Mais avant de s'atteler au prochain chantier, il se concède un long voyage à Rome où il est littéralement subjugué par le baroque romain; et à son retour, financé par la famille Manin (native comme lui du Frioul), il s'attaque, dans le sillage de la Chiesa del Gesu' de Rome , à la plus délirante de Venise, i Gesuiti....
En 1720, le petit et peu connu palazzo Sandi (siège d'administrations) qu'en 1724 GianBattista Tiepolo ornera d'un plafond à fresque, L'Eloge de l'Eloquence" (la commande émanant d'un avocat) dont voici un détail (Bellérophon Pégase et le Dragon) :

[URL=https://www.casimages.com/img.php?i=18082504050217056915862301.jpg][/UR

Domenico Rossi meurt en 1737 et est enterré à Santa Maria Formosa

https://www.artistiticinesi-ineuropa.ch/ita/rossi-d-ita.html
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Blandine



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Message Posté le : Dim 26 Août 2018, 17:53:35    Sujet du message: Répondre en citant

Et bien, c'est au même Domenico Rossi que l'on doit la chapelle Sant'Andrea construite au début du XVIIIe siècle en 1708.

En visitant cette chapelle, on comprend sa passion pour le baroque !

Elle est située à l'extérieur de la place carrée, adossée aux communs et à la porte orientale. L'édifice est construit sur un plan carré aux angles émoussés, formant quasiment un octogone. La façade, avec un tympan et deux couples de colonnes latérales, est ornée en rives et sur le fronton de statues de marbre du sculpteur Pietro Baratta. À l'intérieur se trouvent, dans la sacristie, deux autels de marbre de Giuseppe Torretti et, dans la salle, deux autres autels avec retable en marbre travaillé en bas-relief du même Torretti.



La sacristie où sont inhumés Leonardo Lodovico Manin et Giuseppina Manin (pas de date )



Vous avez dit baroque ?



La chapelle



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Blandine



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Message Posté le : Dim 26 Août 2018, 18:09:20    Sujet du message: Répondre en citant

La Villa Manin est devenue un centre d'Art contemporain, mais la plus grande partie des salles est en restauration et donc fermée, dont la fameuse chambre de Napoléon où dormit l'empereur qui signa ici le Traité de Campoformio en 1797.

N'étaient accessibles que deux pièces au rez de chaussé et surtout celle dont le peintre français Louis Dorigny a peint le plafond à fresque : Il Trionfo della primavera dans le médaillon central entouré de quatre médaillons ovales représentant les Allégorie de l'Amour, de la Gloire, de la Richesse et de l'Abondance.



Aux murs, sur un fond monochrome doré, il peint quelques scènes avec Apollon et Mars, Vénus et Bacchus, Le Jugement de Pâris, Pan et Syrinx, au milieu de figures allégoriques agrémentées par le clair-obscur de goût français. Tiepolo s'en inspirera pour l'archevêché d'Udine en 1726-1730.

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Blandine



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Message Posté le : Dim 26 Août 2018, 18:23:34    Sujet du message: Répondre en citant

La villa possède un vaste parc de 17 hectares à l'arrière du bâtiment. Les interventions de Selva au XVIIIe siècle l'ont considérablement modifié. Aujourd'hui il est reconstitué par des réaménagements, de la statuaire et par la réimplantation des premières essences arborées.

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Blandine



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Message Posté le : Lun 27 Août 2018, 17:47:23    Sujet du message: Répondre en citant

Je vous avais dit, un voyage en terre vénitienne ... Difficile de le contester Razz



Le soir nous étions dans la charmante petite ville de Portogruaro bâtie sur la rivière Lemene avec son étonnant campanile penché.



Et tout ce qu'il faut pour évoquer Venise (sauf les voitures, mais ... )



Comme à Trévise, il y avait très peu de monde. Une jolie promenade est aménagée le long de la rivière, après les moulins.



Pour arriver à la Place Ippolito Nievo ...





Une petite halte paisible avant de poursuivre notre périple coeur
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Blandine



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Message Posté le : Mar 28 Août 2018, 11:30:12    Sujet du message: Répondre en citant

La prochaine étape était, naturellement Aquileia.

Romaine et chrétienne, la grande cité est devenue une toute petite ville dont le très riche patrimoine classé à l'UNESCO n'attire plus personne.
Nous nous attendions à un site surchargé de monde, après les haltes si paisibles de Trévise et Portogruaro, mais, en fait, mis à part 800 jeunes gens du Diocèse de Trévise réunis en journée de retraite, il n'y avait que de très rares touristes, ce qui nous a grandement surpris !

Nous avons donc laissé aux jeunes la place en début d'après midi dans la basilique pour aller à la découverte de l'Aquileia romaine. La fondation de la ville remonte à 181 av JC. Puis, elle acquière la citoyenneté en 89 av JC et devient la porte orientale de l'Italie en 167 devant la menace des Quades et des Marcomans. Sous Dioclesien elle est le siège du gouverneur de la Vénétie et de l'Istrie et celui du commandement de la flotte de l'Adriatique. Devenue chrétienne, elle est la ville épiscopale l’évêque Théodore qui y fait construire la première basilique.

Et voici le centre de la ville romaine, le forum.



Citant Aquileia parmi les neuf villes les plus importantes de l'Empire Romain, le poète Ausone au IVe siècle affirmait qu'elle était très célèbre pour ses murailles et son port. Actuellement il reste des traces très visible du célèbre port fluvial agrandi par l'empereur Claude.



Et le cimetière romain.

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Blandine



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Message Posté le : Mar 28 Août 2018, 15:58:29    Sujet du message: Répondre en citant

Comme ce fut le cas d'autres grandes villes de l'Antiquité après sa décadence, Aquileia devient une immense carrière de pierre, d'autant plus qu'on en manquait dans cette région du fond de l'Adriatique.

Cette destruction fut telle qu'on ne retrouve rien aujourd'hui des somptueux bâtiments publics qui égalaient ceux de Rome.

Mais les fouilles ont permis d’exhumer les pavements des villas dont ont voit seule la base des murs.

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Blandine



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Message Posté le : Mar 28 Août 2018, 16:28:01    Sujet du message: Répondre en citant

Les jeunes gens du Diocèse de Trévise s'étant dispersés, nous avons pu atteindre la basilique patriarcale.

À la suite de l'approbation de la célébration publique du culte par l’Édit de Milan en 313, elle est fondée la même année, dans le centre urbain du pouvoir romain d'Aquileia, par l'évêque Théodore.

En partie détruite par les Huns en 452, c'est seulement au IXe siècle, que le patriarche Maxence, grâce à l'appui financier de Charlemagne, commence la construction de la structure actuelle sur les fondations de l’édifice précédent.
En 988, un tremblement de terre cause d'importants dégâts, qui amène le patriarche Poppone à effectuer, en 1031, une reconsécration du complexe inspirée d'influences carolingienne et ottonienne.

Le puissant campanile a été construit par Poppone.





Les colonnes, l'abside, la fresque, la chaire sont de l'époque de Popponne.



La crypte date de l'époque de Maxence.

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Blandine



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Message Posté le : Mar 28 Août 2018, 16:54:16    Sujet du message: Répondre en citant

La basilique patriarcale, véritable trésor artistique et historique, doit sa renommée universelle à ses mosaïques paléochrétiennes découvertes entre 1893 et 1912.

Elles étaient cachées par le sol de Poponne recouvrant le pavement de Théodore du IVe siècle. C'est le plus grand ensemble conservé en Occident.

Impossible de la prendre en photo dans son ensemble mais vous pouvez juger de sa taille sur la photo de la nef que j'ai mise au dessus. Poster tous les détails alourdirait considérablement le sujet. Chaque motif, d'une très grande délicatesse ornementale, est porteur de sens. J'ai tout un livret sur le sujet (incroyable, il en existait un en français)



Jonas englouti par le monstre.

Je dois m'interrompre !
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babeth



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Message Posté le : Mar 28 Août 2018, 22:43:02    Sujet du message: Répondre en citant

Vraiment formidable de constater combien chaque époque détentrice de vérité suprême occupe le même sol que celui des vaincus en recouvrant la couche précédente, heureusement sans la détruire, merveilleuse mosaïque ....on voit aussi clairement que le premier campanile s'arrêtait avant la "pigna" chapeau pointu ...merci pour cet émouvant reportage des balbutiements de la future Venise .......
Very Happy
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