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il Campiello Le site forum des passionnés de Venise
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Jas Site Admin
Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 11896 Localisation : Vendômois
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Posté le : Lun 29 Oct 2018, 16:21:41 Sujet du message: |
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Magnifique travail de partage, et très bonne idée que de nous montrer des détails. Merci Blandine |
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Martine
Inscrit le : 18 Sept 2006 Messages: 2569 Localisation : Hauts de seine
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Posté le : Lun 29 Oct 2018, 17:32:37 Sujet du message: |
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https://www.latribunedelart.com/eblouissante-venise-venise-les-arts-et-l-europe-au-xviiie-siecle
Voilà le genre d'article qui m'étonne toujours!
A la fin...quand j'ai tout lu...je me pose plein de questions...
Et surtout: cette expo: vaut-elle le coup, ou non?
Critiques en tous sens...bonnes ou mauvaises...louanges...et puis: son contraire...
Qu'en pense-t-elle? Elle a aimé ou non?
Où est son avis personnel?
A -t-elle pris un quelconque plaisir, ou non?
Il me semble que...à force de vouloir être objectif...on en oublie le plaisir...tout simplement!
Bon...modestement...je donne et re-donne mon avis: cette expo est un bonheur...et il ne faut pas y chercher autre chose!
Merci Blandine |
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Blandine
Inscrit le : 24 Fév 2008 Messages: 5826 Localisation : Rennes
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Posté le : Lun 29 Oct 2018, 19:00:13 Sujet du message: |
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Très intéressants liens, babeth qui éclairent bien l'histoire du plafond de la banque.
Et pour ce qui est de celui de la tribune de l'Art, je ne suis pas étonnée. En effet, de façon beaucoup plus savante que je n'ai pu le faire, c'est ce que j'ai pensé en sortant de l'exposition. Nous en avons discuté avec Bertrand et nous étions d'accord pour dire que les œuvres étaient éblouissantes, que c'était un véritable plaisir de les voir réunies (dont un certain nombre que l'on aurait jamais pu voir comme celles des collections particulières ou celles de musées trop éloignés) mais ... qu'il n'y avait pas vraiment de problématique qui se dégageait de l'ensemble. Les cartouches sont succins et les explications également. C'est, je crois, ce que j'ai mis plus haut, dans mes messages. Cela ne m'étonne donc pas qu'une historienne de l'Art (j'imagine qu'elle l'est) s'en insurge. Les historiens aiment qu'il y est un vrai sujet. Or, ici, c'est juste du plaisir de voir de belles œuvres. Donc, cela ne présente pas vraiment d’intérêt pour eux. Il y manque la dimension pédagogique.
Mais pour nous, et tu as raison, Martine, C'est un véritable plaisir de se promener dans cette exposition et j'aimerai, vraiment, y retourner pour le savourer encore ! |
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dominique M.
Inscrit le : 07 Oct 2006 Messages: 3980 Localisation : val d'oise (380000 km de la lune)
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Posté le : Lun 29 Oct 2018, 19:04:20 Sujet du message: |
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Blandine a écrit: | A sa décharge, on pourrait dire que les réceptions d'ambassadeurs étant très codifiées, le rituel se répète, alors, pourquoi changer le décor, puisqu'après tout il reste bien le même, immuable
L'arrivée de l'ambassadeur impérial Colloredo au Palais des Doges en 1726 , toile, 132 x 259 cm. Dresden, Gemäldegalerie Alte Meister
L'arrivée de l'ambassadeur britannique Charles Montagu au Palais des Doges, 1707 , toile, 132 x 264 cm. Birmingham, musées de la ville et galerie d'art.
Les ciels ne sont pas les mêmes, non plus |
les perspectives sont différentes sur les 3 tableaux (il devait avoir plusieurs objectifs pour son appareil photo)... le lieu est immuable bien sûr mais ils sont assez différents par les tonalités, le ciel etc ... |
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dominique M.
Inscrit le : 07 Oct 2006 Messages: 3980 Localisation : val d'oise (380000 km de la lune)
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Posté le : Lun 29 Oct 2018, 19:09:36 Sujet du message: |
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BRAVO BLANDINE pour ton album
je sens que je vais me régaler .... |
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Blandine
Inscrit le : 24 Fév 2008 Messages: 5826 Localisation : Rennes
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Posté le : Lun 29 Oct 2018, 19:22:35 Sujet du message: |
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Dans une première section, on trouve donc les grandes Vedute et des portraits, comme vous avez pu voir sur l'album.
On connait bien celui ci puisqu'il est au Correr, mais je donne juste une petite mention sur ce Pietro Longhi: L'audience du Doge Pietro Grimani, vers 1750.
Pietro Grimani a été élu à la magistrature suprême le 30 juin 1741. Il a été ambassadeur à Londres où sa science de l'astronomie été reconnu par Isaac Newton. En 1750 il fonde la Veneta Accademia di Pittura, Scultura e Architectura. Sous son dogat débute le chantier des murazzi.
Les vedute et les portraits sont présentés ensembles, puis on passe dans un espace plus resserré qui présente la musique. Ce sera le prochain message
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Blandine
Inscrit le : 24 Fév 2008 Messages: 5826 Localisation : Rennes
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Posté le : Lun 29 Oct 2018, 19:30:47 Sujet du message: |
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Dominique, oui, oui, oui tu devrais aimer
Le catalogue est très bien. D'ordinaire, je me contente d'une revue dans les expositions, mais, là, pour Venise, je n'ai pas lésiné. C'est dans le catalogue que je pioche les commentaires
Par contre, la couverture est discutable, c'est le moins qu'on puisse dire. Le titre est carrément doré brillant en relief, scintillant, atrocement clinquant et racoleur, bref d'un mauvais gout assez épouvantable |
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Blandine
Inscrit le : 24 Fév 2008 Messages: 5826 Localisation : Rennes
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Posté le : Mer 31 Oct 2018, 00:23:55 Sujet du message: |
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Passons donc à la musique. Il y avait plusieurs planches de caricatures.
J'en ai pris une seule:
Caricature de Antonio Maria Zanetti di Girolamo il Vecchio (1680 - 1767)
Il s'agit de Faustina Bordoni et du fameux castra Senesino, grand rival de Farinelli, qui comme lui déchaînait les foules.
Ils sont représentés dans Gianguir de Giovanni Porta sur un livret d'Apostolo Zeno, à San Cassiano, le 27 décembre 1738.
Le second dessin: Nicolas Grimaldi et Lucia Facchinelli dite la Beccheretta qui chantent dans Arianna e Tesco de Nicolo Porpora à San Giovanni Crisostomo, le 22 novembre 1727.
Le beau portait de Rosalba Carriera est celui de Faustina Bordoni (plus jolie que sa caricature).
Mezzo soprano, elle commence sa carrière à Venise sous la direction de Marcello, puis poursuit à Naples, Parme, Munich, Vienne, Londres et enfin à Dresde et de nouveau à Vienne quand elle épouse le compositeur J.A. Hasse.
En 1739, elle repasse à Venise où le Président de Brosse nous dit: Le fameux saxon est aujourd'hui fêté. Je l'ai ouï chez lui aussi bien que la célèbre Faustina .... la plus complaisante et la meilleure femme du monde.
La partition de musique que vous avez pu voir dans l'album est de Hasse. Elle est de la main de J.J. Rousseau. |
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dominique M.
Inscrit le : 07 Oct 2006 Messages: 3980 Localisation : val d'oise (380000 km de la lune)
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Posté le : Mer 31 Oct 2018, 20:43:27 Sujet du message: |
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Blandine a écrit: |
Le catalogue est très bien. D'ordinaire, je me contente d'une revue dans les expositions, mais, là, pour Venise, je n'ai pas lésiné. C'est dans le catalogue que je pioche les commentaires
Par contre, la couverture est discutable, c'est le moins qu'on puisse dire. Le titre est carrément doré brillant en relief, scintillant, atrocement clinquant et racoleur, bref d'un mauvais gout assez épouvantable |
J'ai fait un "refus d'obstacle devant le tarif (45 €) et je suis d'accord avec toi en ce qui concerne la couverture
L'expo est topissime!
Jas ... cela vaut le voyage de tes lointaines contrées ... |
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sasbéa
Inscrit le : 29 Nov 2007 Messages: 282 Localisation : Hauts de Seine
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Posté le : Jeu 01 Nov 2018, 10:02:52 Sujet du message: |
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Merci Blandine pour ton remarquable réportage, quelle chance de t’avoir ! Très bonne journée |
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Blandine
Inscrit le : 24 Fév 2008 Messages: 5826 Localisation : Rennes
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Posté le : Ven 02 Nov 2018, 23:15:31 Sujet du message: |
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Contente que cela t'ai plu Dominique et Sasbea merci, mais c'est un plaisir !
Continuons dans la musique, mais à l'étage, chez les anglais, avec les deux toiles de Marco Ricci représentant Catherine Tofts, la célèbre cantatrice en 1709, juste avant qu'elle ne quitte la scène pour épouser Joseph Smith , consul d'Angleterre à Venise. Si vous vous souvenez, j'en ai déjà parlé, il y a bien longtemps. Leur unique enfant est mort jeune à Venise et elle est devenue folle à la suite de son décès.
ici, elle répète le duo " Kindly Cupid exert thy power" de l'opéra Pyrrhus et Demetrius d'Allessandro Scarlatti. De face, elle chante le rôle de Climène avec Deidamia interprété par la Baronne.
La même répétition de l'opéra de Scarlatti adapté par la musicien anglais Nicola Haym en vue de la représentation au Queen's Theatre de Londres en 1708 - 1709. Elle chante le duo "caro, caro" avec le castrat Nicolo Grimaldi, dit Nicolino dans le rôle de Pyrrhus. Derrière elle, le peintre a représenté sa plus grande rivale: Margherita de l'Épine. |
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