il Campiello

[DANY]

Friedrich Wilhelm Nietzsche est un philologue, philosophe, poète, pianiste et compositeur allemand, né le 15 octobre 1844 à Röcken, en Prusse, et mort le 25 août 1900 à Weimar, en Saxe-Weimar-Eisenach.
 Depuis sa démission de l'université de Bâle en 1879, Nietzsche voyage en Europe en quête d'une meilleure santé et d'un climat propice à l'élaboration de son oeuvre. Venise fait partie des "îles bienheureuses" où Nietzsche a aimé se ressourcer et créer. "Aurore" intitulé dans un premier temps "L'Ombre de Venise" a été dicté à Venise et les épreuves de la quatrième partie d'"Ainsi parlait Zarathoustra" ont été corrigées à Venise.
“Quand je cherche un synonyme pour musique, je ne trouve jamais que ce mot, Venise”, avouait Nietzsche. Friedrich Nietzsche était un amateur de belle pierre et avait un faible pour Venise
Nietzsche s'y est rendu à cinq reprises de 1880 à 1887 :
- 1er séjour : du 17 mars au 29 juin 1880 :
Nietzsche vit sur le Fondamental Nuove, Corte Berlendis (Palazzo Berlendis).
- 2e séjour : 21 avril au 12 juin 1884 :
Invité d' Heinrich Koselitz à San Canciano, Calle Nuova 5256.
- 3e séjour : du 10 avril au 6 juin 1865 :
Nietzsche vit d’abord dans la Casa Fumagalli à Calle del Ridotto près du Palazzo Giustinian Morosini, puis une chambre au Ponte Rialto.
- 4e séjour : 30 avril au 7 mai 1886 :
Nietzsche reste dans l’appartement de Köselitz qui en était absent.
- 5e et dernier séjour : 24 septembre au 21 octobre 1887 :
Nietzsche vit à Calle dei Preti

(Quelques vues de l'appartement du Palazzo Berlendis : https://thespaces.com/venice-property-nietzsche-palazzo/7/ )

https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_Berlendis

http://tramezzinimag2.blogspot.com/2016/11/venise-chantee-par-nietzsche.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Nietzsche

[babeth]

Une très élitiste agence immobilière se sert de la célébrité de Nietzsche pour tenter de vendre le palais Berlendis où, pauvre comme Job, très chichement pensionné par l'Université de Bâle, Nietzsche occupait une pièce probablement bien délabrée ... néfastes enjolivures des marchands !

Alors bien mieux voici un grand article de Guy de Pourtalès qui nous rend sensibles les errances de Nietzsche à travers l'Italie sensée le soigner, sa rupture d'avec Wagner, :

http://agora.qc.ca/documents/friedrich_nietzsche--nietzsche_en_italie_-_i_par_guy_de_pourtales

son terrible retour à Genève par le train du Saint Gothard et son poème Venedig :

https://malraux.org/venise/