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Chantal



Inscrit le : 25 Avr 2005
Messages: 1120
Localisation : Alsace, Provence, Auvergne

Message Posté le : Mar 26 Avr 2005, 16:04:59    Sujet du message: A comme amaretto Répondre en citant

A comme amaretto


en décembre, dans le petit troquet au pied du pont de l'Académie (côté Dorsoduro), j'ai voulu innover, changer de l'espresso traditionnel et spontanément j'ai demandé un café "amaretto". Tête dédaigneuse Evil or Very Mad du serveur, qui me sortit vertement quelque chose que je n'ai pas bien compris, d'où il ressortait que je pouvais avoir un amaretto dans un verre à part mais certainement pas un caffe avec amaretto incorporé. Laughing
A Vienne( Wien), l'an d'avant , j'avais des cafés "amaretto" quand je voulais, et sans grimace ! avec chantilly ! Razz
bon, j'ai pris mon espresso et plus jamais demandé d'amaretto ( ni remis les pieds dans cet endroit pourtant charmant d'aspect Mad ) ;
mais j'eus ma revanche aux Zattere, sur un ponton, par une fin d'après-midi ensoleillée Cool sous forme d'une superbe et délicieuse glace maison.
non mais ! Twisted Evil
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Gérard



Inscrit le : 18 Avr 2005
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Localisation : Orléans

Message Posté le : Mar 26 Avr 2005, 17:03:19    Sujet du message: Répondre en citant

A .... comme AMBITION

Les Romains , qui avaient élevé un temple à l'Ambition , la représentaient avec des ailes et les pieds nus : image ingénieuse de la hauteur de ses visées , et de la misère que , presque toujours , elle recueille . Rien de plus saisissant que ce tableau des tortures de l'ambitieux , tracé par le Moraliste :
" Ses désirs croissent avec sa fortune ; tout ce qui est plus élevé que lui le fait paraître petit à ses yeux ; il est moins flatté de laisser tant d'hommes derrière lui , que rongé d'en avoir encore qui le précèdent ; il ne croit rien avoir s'il n'a tout ; son âme est toujours avide et altérée , et il ne jouit de rien , si ce n'est de ses malheurs et de ses inquiétudes . Ce n'est pas tout . De l'ambition naissent les jalousies dévorantes ; et cette passion , si basse et si lâche , est pourtant le vice et le malheur des Grands . Jaloux de la réputation d'autrui , la gloire qui ne leur appartient pas est pour eux comme une tache qui les flétrit et qui les déshonore . Jaloux des grâces qui tombent à côté d'eux , il semble qu'on leur arrache celles qui se répandent sur les autres . Jaloux de la faveur , on est digne de leur haine et de leur mépris , dès qu'on l'est de l'amitié et de la faveur du maître . Jaloux même des succès glorieux de l'Etat , la joie publique est souvent pour eux un chagrin domestique , un deuil secret . Enfin , cette injuste passion tourne tout en amertume , et on trouve le secret de n'être jamais heureux , soit par ses propres maux , soit par les biens qui arrivent aux autres . "

Venise , la Romaine orientale , éleva un temple à l'Ambition , son superbe gonfanon , fait des ailes et des pieds nus ..... d'un Lion .
Flotte .... flotte ..... joli pavillon !

L'admiration des siècles a consacré ces fortes peintures d'une passion capable de toutes les bassesses et de toutes les grandeurs ; car on l'a même vu se maîtriser et s'arrêter sur la pente de l'aveuglement et de l'ivresse , pour se dire à elle-même : " Tu n'iras pas plus loin . "

Flotte ..... flotte .... joli papillon !
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Gérard



Inscrit le : 18 Avr 2005
Messages: 1783
Localisation : Orléans

Message Posté le : Jeu 28 Avr 2005, 15:14:16    Sujet du message: Répondre en citant

A .... comme ART

" L'Art est l'expression de la Beauté - L'Art est de la beauté exprimée par une oeuvre humaine - . Une oeuvre d'art est une oeuvre où l'homme a traduit , au moyen de formes sensibles ou intellectuelles , l'idée ou la sensation du beau .
On peut dire encore plusieurs choses , toutes parfaitement inutiles , quoique justes et vraies ; mais on ne peut pas dire : " L'Art constitue un moyen de communication entre les hommes s'unissant par les mêmes sentiments " , car , cette définition s'appliquerait indifféremment à la religion , à la morale , à la science , à toutes les activités qui ont une valeur sociale .
L'Art a un but particulier et tout à fait égoïste : il est son but à lui-même . Il ne se charge volontiers d'aucune mission , ni religieuse , ni sociale , ni morale . Il est le jeu suprême de l'humanité ; il est le signe de l'homme ; il est la marque du désintéressement intellectuel . Il affirme le divin ; il tend à sortir des contingences ; il se veut libre , il se veut inutile , il se veut absurde , c'est à dire en désaccord avec les forces mêmes de la nature qui tiennent l'homme dans une étroite servitude .
Si l'on donne à l'Art un but de moralité , il cesse d'être , puisqu'il cesse d'être inutile . Il est impossible qu'une oeuvre soit voulue en même temps d'Art et de moralité ; l'antinomie est absolue .
Cependant , la tendance des hommes est de faire servir à leurs besoins même l'inutile . C'est ainsi que l'on attribue à telles oeuvres d'art pur une signification seconde , surajoutée arbitrairement et tellement factice qu'on peut l'ôter , la remettre , la changer - comme ces robes des idoles espagnoles - sans que l'oeuvre ait rien perdu de son caractère désintéressé : elle y gagne parfois un nouveau sourire d'ironie et de pitié . "
Rémy de Gourmont .

" Par l'Art seulement nous pouvons sortir de nous , savoir ce que voit un autre de cet univers qui n'est pas le même que le nôtre , et dont les paysages nous seraient restés aussi inconnus que ceux qu'il peut y avoir dans la lune .
Grâce à l'Art , au lieu de voir un seul monde , le nôtre , nous le voyons se mutiplier , et autant qu'il y a d'artistes originaux , autant que nous avons de mondes à notre disposition , plus différents les uns des autres que ceux qui roulent dans l'infini et qui , bien des siècles après qu'est éteint le foyer dont il émanait , qu'il s'appelât Rembrandt ou Ver Meer , Carpaccio , Bellini , Véronèse ou Titien , nous envoient encore leur rayon spécial .
Ce travail de l'artiste , de chercher à apercevoir sous la matière , sous de l'expérience , sous des mots , quelque chose de différent , c'est exactement le travail inverse de celui que , à chaque minute , quand nous vivons détourné de nous-même , l'amour-propre , la passion , l'intelligence , et l'habitude aussi accomplissent en nous , quand elles amassent au-dessus de nos impressions vraies , pour nous les cacher entièrement , les nomenclatures , les buts pratiques que nous appelons faussement la vie . "
-- Le Temps retrouvé --
Valentin Louis Georges Eugène Marcel Proust .
( 10 juillet 1871 - 18 novembre 1922 )

Le regret est un amplificateur du désir ; rien ne dure , pas même la mort .
( M. P. )
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Danielle



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Localisation : Montigny-le-Tilleul

Message Posté le : Jeu 28 Avr 2005, 19:36:09    Sujet du message: Répondre en citant

A comme Alcôve.....


je suis tombée sous le charme de cette ravissante alcôve proposée à la Cà Rezzonico..........


détails suivront.....
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Barocco



Inscrit le : 17 Avr 2005
Messages: 12949
Localisation : Lessines-Belgique

Message Posté le : Mar 03 Mai 2005, 00:30:21    Sujet du message: A comme ... Répondre en citant

A comme ALTANE
je l'avais déjà proposé sur l'ex forum...je pensais que Ticha qui rêve d'y passer un moment ..allait en parler....mais je ne vois rien venir...alors...je me lance... :wink: :wink:
[co
Altane: construction légère de bois ou de métal,sorte de terrasse posée comme un nid sur les toits vénitiens...
c'est l'endroit idéal pour se reposer à l'ombre des draperies de soie ou de toile lors des journées chaudes de l'été....ou pour y dresser la table et y recevoir ses amis au clair de lune...,ou et...pour admirer de la haut...selon l'endroit où elle se situe..la vue sur le grand canal....ou sur les maisons voisines!!!! ou bien tout simplement pour y cultiver quelques pots de plantes et de fleurs...
on raconte qu'autrefois ..les belles vénitiennes y faisaient blondir leur longues chevelures.. protégées par un étrange chapeau de paille (et aidées par une étrange mixture..)et obtenir ainsi le fameux "blond vénitien"... :wink: :wink:
on raconte aussi que les enfants en faisaient leur "terrain de jeux " favori et qu'ils se prenaient alors pour les seigneurs du donjon.... Laughing Laughing mais il s'en raconte tant de choses à Venise!!!!
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chris



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Messages: 315
Localisation : Nantes

Message Posté le : Mar 03 Mai 2005, 13:58:59    Sujet du message: A comme Andron Répondre en citant

Andròn : hall d’entrée d’une demeure vénitienne, qui se trouve derrière la porte d’eau qui donne sur le canal par laquelle on accède en bateau et où étaient déchargées & chargées les marchandises qui était stockées dans les magasins du rez de chaussée.
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didam



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Messages: 29
Localisation : charleroi- thuin

Message Posté le : Lun 30 Mai 2005, 17:21:38    Sujet du message: A comme Répondre en citant

ACTV - Andare, Cercare, Trovare, Visitare[/b]

Dernière édition : didam le Lun 30 Mai 2005, 17:26:09; Edité 1 fois
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didam



Inscrit le : 17 Avr 2005
Messages: 29
Localisation : charleroi- thuin

Message Posté le : Lun 30 Mai 2005, 17:24:47    Sujet du message: A comme Répondre en citant

ACTV - Amis du Campiello Tous à Venise
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didam



Inscrit le : 17 Avr 2005
Messages: 29
Localisation : charleroi- thuin

Message Posté le : Lun 30 Mai 2005, 17:37:23    Sujet du message: A comme Répondre en citant

A comme ARLECCHINO: bête, famélique et crédule, joue le rôle de l'humble serviteur. Son habit est composé d'une veste et d'un pantalon à pièces colorées et irrégulières, un béret de feutre blanc. Il porte une ceinture à laquelle pend une brosse en bois, le "batocio" et un demi-masque noir, sur le visage, aux traits démoniaques.
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Barocco



Inscrit le : 17 Avr 2005
Messages: 12949
Localisation : Lessines-Belgique

Message Posté le : Mar 31 Mai 2005, 09:54:36    Sujet du message: Répondre en citant

A....Ah...le voilà.....
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Gérard



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Messages: 1783
Localisation : Orléans

Message Posté le : Mar 27 Sept 2005, 10:37:24    Sujet du message: A comme ... Répondre en citant

Ailleurs .
Autre lieu !
Autre Temps .

" Entre les phrases - et je pense à des livres très antiques qui furent d'abord récités , - dans l'intervalle qui les sépare se tient encore aujourd'hui comme dans un hypogée inviolé , remplissant les interstices , un silence bien des fois séculaire . Souvent dans l'Evangile de saint Luc , rencontrant les " deux points " qui l'interrompent avant chacun des morceaux presque en forme de cantiques dont il est parsemé , j'ai entendu le silence du fidèle , qui venait d'arrêter sa lecture à haute voix pour entonner les versets suivants comme un psaume qui lui rappelait les psaumes plus anciens de la Bible . Ce silence remplissait encore la pause de la phrase qui , s'étant scindée pour l'enclore , en avait gardé la forme ; et plus d'une fois , tandis que je lisais , il m'apporta le parfum d'une rose que la brise entrant par la fenêtre ouverte avait répandu dans la salle haute où se tenait l'Assemblée et qui ne s'était pas évaporé depuis dix-sept siècles .
Que de fois , dans la Divine Comédie , dans Shakespeare , j'ai eu cette impression d'avoir devant moi , inséré dans l'heure présente , actuel , un peu du passé , cette impression de rêve qu'on ressent à Venise sur la Piazzetta , devant les deux colonnes de granit gris et rose qui portent sur leurs chapiteaux grecs , l'un le Lion de Saint Marc , l'autre Saint Théodore foulant aux pieds le crocodile , - belles étrangères venues d'Orient sur la mer qu'elles regardent au loin et qui vient mourir à leurs pieds , et qui toutes deux , sans comprendre les propos échangés autour d'elles dans une langue qui n'est pas celle de leur pays , sur cette place publique où brille encore leur sourire distrait , continuent à attarder au milieu de nous leurs jours du XII° siècle qu'elles intercalent dans notre aujourd'hui . Oui , en pleine place publique , au milieu d'aujourd'hui dont il interrompt à cet endroit l'empire , un peu du XII° siècle , du XII° siècle depuis si longtemps enfui , se dresse en un double élan léger de granit rose . Tout autour , les jours actuels , les jours que nous vivont circulent , se pressent en bourdonnant autour des colonnes , mais là brusquement s'arrêtent , fuient comme des abeilles repoussées ; car elles ne sont pas dans le présent , ces hautes et fines enclaves du passé , mais dans un autre temps où il est interdit au présent de pénéter . Autour des colonnes roses , jaillies vers leurs larges chapiteaux , les jours actuels se pressent et bourdonnent . Mais , interposées entre eux , elles les écartent , réservant de toute leur mince épaisseur la place inviolable du Passé : - du Passé familièrement surgi au milieu du présent , avec cette couleur un peu irréelle des choses qu'une sorte d'illusion nous fait voir à quelques pas , et qui sont en réalité situées à bien des siècles ; s'adressant dans tout son aspect un peu trop directement à l'esprit , l'exaltant un peu comme on saurait s'en étonner de la part du revenant d'un Temps enseveli ; pourtant là , au milieu de nous , approché , coudoyé , palpé , immobile au soleil . "
Marcel Proust .

L'Ailleurs , cet Intouchable !
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LAURETT



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Messages: 2202
Localisation : Bretagne

Message Posté le : Lun 13 Fév 2006, 15:23:11    Sujet du message: A COMME ARSENAL ...ET ARSENALOTTI Répondre en citant



quartier du Castello
on ignore à quelle date fut construit le premier arsenal mais on avance la date de 1104. Après 1320 un nouvel arsenal quatre fois plus grand est reconstruit au même emplacement. De là sortirent de nombreuses galères de guerre et de commerce (les Arsenalotti étaient les ouvriers de l'arsenal l'élite des artisans). Les "Maitres de l'arsenal" constituaient la garde d'honneur du palais ducal lors de l'élection du Doge et manoeuvraient le Bucentaure pour les grandes cérémonies. L'activité de l'arsenal atteignit son maximum dans les années 1560. Il emploie alors 2000 ouvriers et peut, en cas d'urgence en occuper jusqu'à 3000.
La mort de la Sérenissime, victime des guerres Napoléoniennes, passée sous le joug Autrichien, marquera la fin de l'Arsenal. Aujoud'hui on peut traverser le vieil arsenal en prenant la ligne 52 du vaporetto. L'arsenal est occupé par la marine militaire mais pourrait être réaménagé un jour en grand centre culturel .
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Danielle



Inscrit le : 17 Avr 2005
Messages: 7935
Localisation : Montigny-le-Tilleul

Message Posté le : Lun 13 Fév 2006, 17:11:41    Sujet du message: comme AROBASE Répondre en citant

L'@ paraphait déjà le courrier des doges vénitiens
(Joan Condijts, Le Soir du 28 août 2000 - transmis par René De Wolf)
Fulgurante fut son ascension, mystérieuses demeuraient ses origines. En moins d'une décennie, l'arobase - plus connu sous sa forme graphique @ - s'est forgé une renommée sans frontières, sinon économiques.

Utilisé dans les adresses e-mail, le signe s'est, en effet, extrait de son carcan virtuel pour conquérir le monde réel. Malgré ce succès planétaire, la genèse de la nouvelle icône restait énigmatique. L'internet lui-même, habituellement prolixe, décevait par sa mutité.

Giorgio Stabile, professeur en histoire des sciences à l'université de Rome, a toutefois dissipé le brouillard qui entourait le berceau. Consacrant une étude aux grands faits du XXe siècle, le chercheur s'est intéressé à diverses facettes de la Toile et a découvert que le @ apparaissait couramment dans le courrier des marchands vénitiens du XVIe siècle. Le signe désignait - de manière abrégée -, voici cinq cents ans, une mesure employée dans le commerce du vin, qui équivalait à environ 26 litres : l'amphore.

Dans les pays anglophones, le symbole @ est utilisé depuis longtemps dans le sens de "au prix de", confiait récemment Giorgio Stabile au journal italien "La Repubblica". Le symbole était donc utilisé dans la sphère commerciale et ce n'est généralement pas dû au hasard. Je savais donc qu'il me fallait chercher l'origine dans le langage propre à l'économie et au commerce.

Fort de ses déductions, le savant a alors épluché une collection de documents marchands du XVIe siècle que lui avaient indiquée des paléographes. Et ces lettres provenant de la Cité des Doges lui ont permis de découvrir le lien entre l'arobase et l'amphore. Une théorie confirmée par un dictionnaire arabe-italien - le signe @ serait d'origine arabe - datant de 1492, dans lequel les mots désignés par @ signifiaient, à l'époque, "amphore".

Le recyclage de l'arobase dans le cyberespace est, par ailleurs, l'œuvre de Ray Tomlinson. Au début des années septante, cet ingénieur américain, l'un des pères fondateurs de l'internet ou, plus exactement, de son "précurseur", Arpanet, conçut un système de poste électronique individuelle et choisit @ - placé entre le nom de l'émetteur ou du destinataire et l'appellation de la poste électronique - comme symbole pivot des adresses virtuelles.

Tomlinson trouva tout simplement l'arobase sur son clavier, précise Giorgio Stabile.

Note RDW : Le mot arobase ne figure ni au dictionnaire Littré (et cela semble normal), ni dans l'édition 1994 du dictionnaire Robert (ce qui l'est moins).
_________________
"La seule façon de traiter Venise comme elle le mérite est de lui donner l'occasion de répéter ses atteintes- c'est de s'y attarder, d'y rester, et d 'y revenir" Henry JAMES
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LAURETT



Inscrit le : 23 Avr 2005
Messages: 2202
Localisation : Bretagne

Message Posté le : Mar 14 Fév 2006, 14:09:02    Sujet du message: A COMME ... Répondre en citant

ARRACHEMENT

en quittant Venise et sa lagune et ne pas savoir quand on y reviendra !
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Ticha



Inscrit le : 17 Avr 2005
Messages: 4774
Localisation : pays d'Auge

Message Posté le : Lun 27 Mars 2006, 17:21:43    Sujet du message: Répondre en citant

A COMME ATLANTES......


Les deux merveilleux géants qui soutiennent la Fortune de Mer à la Punta della Dogana. Si beaux et si familiers que nous oublions presque de les regarder...Faut dire que l'accès n'est pas des plus simples depuis quelques ....... Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil
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