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E comme
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Barocco



Inscrit le : 17 Avr 2005
Messages: 12949
Localisation : Lessines-Belgique

Message Posté le : Lun 09 Mai 2005, 19:01:57    Sujet du message: Répondre en citant

mais elle est vide...............on a tout bu...... Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing
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Lili



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Localisation : Nice

Message Posté le : Lun 09 Mai 2005, 19:04:59    Sujet du message: Répondre en citant

Pas de problème, il me reste de l'alcool... Reste plus qu'à acheter de beaux citrons pas traités chez mon vieux petit paysan au marché ... et je vous en prépare une nouvelle cuvée.... Razz Razz OK Laughing
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Danielle



Inscrit le : 17 Avr 2005
Messages: 7935
Localisation : Montigny-le-Tilleul

Message Posté le : Lun 09 Mai 2005, 21:33:10    Sujet du message: Répondre en citant

E comme EDITION........


un peu de patience...j'ai retrouvé mes notes...
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Lili



Inscrit le : 23 Avr 2005
Messages: 7651
Localisation : Nice

Message Posté le : Lun 09 Mai 2005, 22:25:44    Sujet du message: Répondre en citant

E comme ERBERIA

Le marché de l'Erberia tout proche du Rialto existe depuis des siècles. Les vénitiens viennent y acheter les fruits et les légumes acheminés par bateau et déchargés sur les quais du Grand Canal. Parmi les produits locaux, il faut goûter le radicchio de Trévise, les asperges et les petits artichauts des iles Sant'Erasmo et Le Vignole, les potagers de la lagune. Les touristes eux ne manquent de venir y faire une promenade des plus appétissantes. C'est une explosion de couleurs, d'odeurs, de saveurs et le tout harmonieusement installé sur des étals impeccables. C'est la Venise vivante et joyeuse que j'aime Razz

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livia



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Messages: 914
Localisation : Montréal

Message Posté le : Mar 10 Mai 2005, 21:02:53    Sujet du message: E comme... Répondre en citant

EVANGELISTA, Scuola.

Derrière les Frari, face à la petite église San Giovanni Evangelista. Les membres de la confrérie (de saint Jean l'Évangéliste fondée en 1261 en l'église de Sant'Aponal) s'installèrent ici dès 1307. Au XVe siècle, ils font agrandir leur édifice, auquel on accède par le superbe portail de marbre attribué à Pietro Lombardo (1481): sa lunette est ornée de l'aigle, symbole de Saint-Jean l'Évangéliste et emblême de la Scuola.



Pour plus de photo et d'info: http://www.sgiovanniev.it/storica/maxi/index.html


Dernière édition : livia le Mer 13 Jan 2010, 21:51:25; Edité 1 fois
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Gérard



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Messages: 1783
Localisation : Orléans

Message Posté le : Dim 15 Mai 2005, 17:44:14    Sujet du message: Enchantement Répondre en citant

E .... comme Enchantement

" .... On ne nous avait certainement pas assez vanté la beauté du ciel et les délices des nuits de Venise . La lagune est si calme dans les beaux soirs que les étoiles n'y tremblent pas . Quand on est au milieu , elle est si bleue , si unie , que l'oeil ne saisit plus la ligne de l'horizon , et que l'eau et le ciel ne font plus qu'un voile d'azur , où la rêverie se perd et s'endort . L'air est si transparent et si pur que l'on découvre au ciel cinq cent mille fois plus d'étoiles qu'on ne peut en apercevoir dans notre France septentrionale . J'ai vu ici des nuits étoilées au point que le blanc argenté des astres occupait plus de place que le bleu de l'éther dans la voûte du firmament . C'était un semis de diamants qui éclairait presque aussi bien que la lune à Paris . Ce n'est pas que je veuille dire du mal de notre lune ; c'est une beauté pâle dont la mélancolie parle peut-être plus à l'intelligence que celle-ci . Les nuits brumeuses de nos tièdes provinces ont des charmes que personne n'a goûtés mieux que moi et que personne n'a moins envie de renier . Ici la nature , plus vigoureuse dans son influence , impose peut-être un peu trop de silence à l'esprit . Elle endort la pensée , agite le coeur et domine les sens . Il ne faut guère songer , à moins d'être un homme de génie , à écrire des poèmes durant ces nuits voluptueuses : il faut aimer ou dormir . Pour dormir , il y a un endroit délicieux : c'est le perron de marbre blanc qui descend des jardins du vice-roi au .... "
George Sand . Lettres d'Italie .

" .... La mer a le charme des choses qui ne se taisent pas la nuit , qui sont pour notre vie inquiète une permission de dormir , une promesse que tout ne va pas s'anéantir , comme la veilleuse des petits enfants qui se sentent moins seuls quand elle brille . Elle n'est pas séparée du ciel comme la terre , est toujours en harmonie avec ses couleurs , s'émeut de ses nuances les plus délicates . Elle rayonne sous le soleil et chaque soir semble mourir avec lui . Et quand il a disparu , elle continue à le regretter , à conserver un peu de son lumineux souvenir , en face de la terre uniformément sombre . C'est le moment de ses reflets mélancoliques et si doux qu'on sent son coeur se fondre en les regardant . Quand la nuit est presque venue et que le ciel est sombre sur la terre noircie , elle luit encore faiblement , on ne sait par quel mystère , par quelle brillante relique du jour enfouie sous les flots . Elle rafraîchit notre imagination parce qu'elle ne fait pas penser à la vie des hommes , mais elle réjouit notre âme , parce qu'elle est , comme elle , aspiration infinie et impuissante , élan sans cesse brisé de chutes , plainte éternelle et douce . Elle nous enchante ainsi comme la musique , qui ne porte pas comme le langage la trace des choses , qui ne nous dit rien des hommes , mais qui imite les mouvements de notre âme . Notre coeur en s'élançant avec leurs vagues , en retombant avec elles , oublie ainsi ses propres défaillances , et se console dans une harmonie intime entre sa destinée et celle de la mer , qui confond sa destinée et celles des choses . La mer fascinera toujours ceux chez qui le dégoût de la vie et l'attrait du mystère ont devancé les premiers chagrins , comme un pressentiment de l'insuffisance de la réalité à les satisfaire . Elle ne porte pas comme la terre les traces des travaux des hommes et de la vie humaine . Rien n'y demeure , rien n'y passe qu'en fuyant , et des barques qui la traversent , combien le sillage est vite évanoui . .... "
Marcel Proust . 1892 .

" .... Midi , l'heure de nacre . La lagune est une coquille courbe , que le soleil , voilé de vapeurs blanches , irise . Au loin , les îlots ne sont plus que des ombres grises , des fantômes blancs qui semblent se dissoudre dans une prairie de sel mauve et de sable rose . Tel est sans doute l'horizon du désert . Et le clocher là-bas , de Torcello peut-être , est un ibis droit sur sa patte grêle . .... "
André Suarès . Le voyage du condottiere .

" Le Lido de Venise .... I LOVE very , very and very . L'éloignement côtier de la Sérénissime , qui n'en est pas véritablement un , fait invariablement penser à un autre : celui qui sépare quand on s'aime vraiment . Il faut à tout prix se revoir . Tel est le Lido de Venise : on s'échappe , ici , à l'Adriatique , vers la Mer immense et nourricière mais on colle encore au nacré de la perle lagunaire . Génial ! . Quitter tard le soir , sous les lumières artificielles , San Marco , le bassin , la Salute , et retrouver le lendemain matin les mêmes sur et sous les couleurs indigos et outremers , avec en toile de fond le dessin hachuré des Dolomites : le rêve . Inoubliable . Nostalgie des jolies villas à magnolias , promenades romantiques pour pieds sableux , mémorial Belle Epoque ... , le Lido , j'adore !
Venise , c'est .... la Mer . " J'adressai des paroles d'amour aux vagues , mes compagnes : ainsi que des jeunes filles se tenant par la main dans une ronde , elles m'avaient entouré à ma naissance . Je caressai ces berceuses de ma couche ; je plongeai mes mains dans la mer ; je portai à ma bouche son eau sacrée , sans en sentir son amertume : puis je me promenai au limbe des flots , écoutant leur bruit dolent , familier et doux à mon oreille . Je remplissais mes poches de coquillages dont les Vénitiennes se font des colliers . Souvent je m'arrêtais pour contempler l'immensité pélagienne avec des yeux attendris . " François-René de Chateaubriand - 1833 ( la même année que Sand et Musset ! ) - Alors , sur la plage déserte , Chateaubriand pense à Juliette !

Venise , .... de loin , .... me semble encore plus belle !

Arriver donc le matin , par le vaporetto , aux milieux des bleus , des cyans , de la réverbération étain-fondu des vaguelettes , avec la vue de Venise qui se rapproche tout doucement , c'est comme revenir au voyage initiatique de tous ces marins-marchands revenant à leur source fondamentale . Que pouvaient-ils bien ressentir , à ce moment précis , eux qui coururent le seul continent liquide - la Méditerranée - , et le monde aventureux de toutes les Richesses ?

Venise , .... de loin , .... me semble encore plus belle !
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Danielle



Inscrit le : 17 Avr 2005
Messages: 7935
Localisation : Montigny-le-Tilleul

Message Posté le : Ven 20 Mai 2005, 20:38:27    Sujet du message: Répondre en citant

voilà..voilà..........la suite !
E comme EDITION


Introduite à Venise en 1469 par Windelinus et Johannes de Spire, l’imprimerie allait devenir l’une des principales activités de la Sérénissime , qui compte dix ans plus tard une trentaine d’ateliers d’impression. Dès la fin du siècle, plus d’un millier d’ouvriers sont employés dans environ cent cinquante imprimeries. Cette branche très dynamique est dominée par les ateliers d’un jean de Cologne ou d’un Nicolas Jenson. Après quelques crises passagères , de grandes entreprises se fixent à Venise, telles celle d’Aldo Manuzio(1494), inventeur du petit format in-octavo et du caractère italique, ou celle des Giunta. Diffusant tant les textes sacrés que les auteurs antiques , tant les premiers humanistes que des ouvrages scientifiques ou des livres de droit pour l’université de Padoue, ces entreprises contribuent à faire de la Sérénissime une capitale de l’édition, exportant vers l’ensemble de l’Europe et vers l’Orient. Problèmes de monopole et de plagiat défraient la chronique du monde très jaloux de l’édition vénitienne qui s ‘organise dans la puissante corporation de l’Arte della Stampa. Au XVIIIe siècle, la Sérénissime joue encore un rôle très important dans la diffusion des Lumières, tandis que s’implantent des entreprises d’une taille jamais vue, comme la maison Remondini de Bassano del Grappa, spécialisée dans la production d ‘ouvrages populaires et de gravures.( C.M . Bosséno)


http://histoire.typographie.org/venise/index.html
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Stef*



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Localisation : Bruxelles

Message Posté le : Dim 29 Mai 2005, 21:16:53    Sujet du message: E comme... Répondre en citant

...Eclair (souvenir perso, une nuit sur le bassin Saint Marc)

Un seul unique éclair dans la soie vénitienne
Tout au fond de ton coeur l'as-tu déjà éteint
Lui qui nous enflamma, et ton âme et la mienne
En septembre une nuit par sa course d'airain?

Lido, Hôtel des Bains, les lourds lustres ventrus
Notre table riotait d'Aschenbach rendu fou
Par les chants sirénés d'un Tadzio s'offrant nu
Valdinguant le parquet à s'en rompre le cou

Au retour sur le pont d'un coursier lambrissé,
Sous une fine ondée, debout main dans la main,
Les Schiavoni brûlaient dans tes yeux irisés,
Quand soudain dans le ciel, la colère de Vulcain

Ton vif affolement nous sépara un instant.
Tendresse du chauffeur, sous son rire complice
Je t'ai repris à moi, enchainé à ton flanc

Un seul unique éclair dans la soie vénitienne
Tout au fond de ton coeur l'as-tu déjà éteint
Lui qui nous enflamma et ton âme et la mienne ?
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Chantal



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Messages: 1120
Localisation : Alsace, Provence, Auvergne

Message Posté le : Jeu 21 Juil 2005, 08:48:06    Sujet du message: E comme... Répondre en citant

E comme "eaux vives à venise"


eaux vives à venise


(contrainte du prisonnier, avec acrostiches mais sans gondoles)



marnes ocres
ecume nacrée
rues aérées


ravins rainurés
armes anciennes
menées successives
ecrans crème
sixième sens


erosion marine
ancres acérées
urnes ornées


vases rococo
issues ocrées
verreries vernies
essors commerciaux


rosaces roses
amours assassines
mariées naïves
economie véreuse
soieries mercières


mouvance
errance
renaissance


vous trouverez ce poème (nettement mieux mis en page :wink: car je n'y arrive pas bien), dans :
Tèchne, rivista di giochi letterari e non, numéro 15, en compagnie d'inédits de Perec, Rodari, Loredano, Aub, Albani ...
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Ticha



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Messages: 4774
Localisation : pays d'Auge

Message Posté le : Mar 18 Oct 2005, 14:37:03    Sujet du message: E COMME... Répondre en citant

ESCALIER DES GEANTS...

et se souvenir de la sublime anatomie de Mars, de dos...!. Allez, Neptune n'est pas mal non plus...!! (1567).
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LAURETT



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Localisation : Bretagne

Message Posté le : Lun 13 Fév 2006, 13:59:31    Sujet du message: E COMME... Répondre en citant

ESPONTON Shocked

ah ah vous vous demandez tous ce que c'est n'est ce pas ??
pourtant très utilisé par un certain personnage ! allez ça pourrait être une petite énigme que vous trouverez facilement mais qui l'a utilisé ?? et comment l'a t il fabriqué ??
réponse demain midi ! :wink:
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Danielle



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Localisation : Montigny-le-Tilleul

Message Posté le : Lun 13 Fév 2006, 14:46:49    Sujet du message: Répondre en citant

je crois savoir Laurett.je te le dis en MP :D
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Lili



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Localisation : Nice

Message Posté le : Lun 13 Fév 2006, 14:52:19    Sujet du message: Répondre en citant

Moi aussi :wink: :wink: :wink: :wink:
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Danielle



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Messages: 7935
Localisation : Montigny-le-Tilleul

Message Posté le : Lun 13 Fév 2006, 14:53:43    Sujet du message: Répondre en citant

:D :D :D :D :D :D
bravo Laurett.....on a encore appris quelque chose aujourd'hui..grâce à toi :D :D :D
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LAURETT



Inscrit le : 23 Avr 2005
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Localisation : Bretagne

Message Posté le : Lun 13 Fév 2006, 15:32:25    Sujet du message: Répondre en citant

Embarassed Embarassed
je cherche des dates pour l'éphémeride et en même temps je vais essayer d'apporter ma participation à l'Abécédaire
mais Danielle et toi Lili vous connaissiez bien sûr cette "story" on ne peut pas vous "coller"
merci pour vos réponses et bravo !
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