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F comme
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Stef*



Inscrit le : 17 Avr 2005
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Localisation : Bruxelles

Message Posté le : Mar 21 Juin 2005, 22:34:11    Sujet du message: F comme... Répondre en citant

...Fermata

Ponton aux couleurs vaticanes, épousant les caprices lancinants des crachats albâtres d'une marée éternelle...
Loin d'être anonyme, chacune de tes haltes est le portail d'un palais bien irréel où j'honore mes fantômes.
Il en va de même pour vous, à n'en pas douter!
Il suffit de fermer les yeux, sussurrer le prénom d'une de ces "fermata" et sans plus raisonner,
titiller le carillon du premier portique qui vous mordille les sens...
Je vous propose, ma belle, de courtiser l'intimité des fantasmes qui ensorcèlent mon âme. Comment? Rien de plus aisé!
Retroussons le Canal Grande, vaporetto uno!
Je cueille votre épaule, ma douce, serrez ma taille...
Biglietti? Hâtons-nous lentement! Notre embarcation vomit déjà son flot de passagers.
Après vous! Pas trop près des volutes chanvrées du maître d'amarrage.

Départ: l'ARSENAL et son fier lion pyréen bandant d'infatigables rimes varègues.
A peine le temps de lui rugir notre admiration que SAN ZACCARIA nous confie toute la peine que brave Danieli, le luxueux,
pour étancher les délires du jeune homme blond malade, pour ouatiner les agonies charnelles de George et son docteur.

SAN MARCO-VALARESSO. Réinventez, ma beauté, Harry nous brouiller une perle de dry dans un excès de genièvre,
sulfureux bariolage pignoché par Ernest le fougueux. Ainsi hourdés de plaisir et grivés de gin, mon amour,
couronnons d'une pieuse farandole la vierge byzantine de la SALUTE.

Deux brasses séparent la Maria de la Salute et celle DEL GIGLIO... Tiens? Voyez, mon coeur, aux dentelles de la loggia du Gritti!
Ernest nous a devancé. Pourquoi vous taire les frissons muets emperlant la pâleur de la nuque de la jeune Renata dans les bras lourds du vieux Cantwell
..." et il l'embrassa...c'était pire que du désespoir!"

Allons! Enlacez-moi, mon ange, offrez-moi votre gorge...
Et que par ce soûlant suçon, votre voluptueuse hilarité s'envole sublimer la souillure de Madeleine, pensionnaire torturée de l'ACCADEMIA.

CA'REZZONICO. J'ignore tout de lui. Mais je pense sa détresse matérielle. La nuit tombée, ce vagabond de la vie cartonnera sa couche dans ce coin du ponton.
Je sais, ma tendre, s'alourdir votre coeur de mère. Mais, ici à SAN SAMUELE, votre coeur de courtisane devrait s'affoler aux galantes voltes
d'un pas de deux avec son fils prodigue, le séduisant Giacomo.

Reprenez vos esprits, Madame, ainsi que ma taille, voici SAN TOMA.
j'aimerais vous présenter...Savez-vous qu'aux aurores parfumées des vapeurs lagunaires, je le vois, accoudé au balcon d'Istrie du Balbi!
Si, je vous l'assure! Napoléon Bonaparte lui-même! Oh, je vous entends! Vous vous moquez!

Oublieriez-vous, petite, que la vie n'est que comédie...SAN ANGELO et ses planches vermoulues, aujourd'hui myriade éthérée...

La litanie se poursuit avec SAN SILVESTRO frêle stèle blanche perchée sur le rouge d'un toit. Sous sa bénédiction,
le chat de ma logeuse, dispensé de l'obole au nocher, profite du traghetto pour se rendre au RIALTO. Il n'a cure de la vierge bras tendu
vers l'ange annonciateur. Ce qui le chatouille à coussiner si vite, c'est la carcasse châtrée d'une grasse langoustine oubliée à la pescheria.

Cette amanite marbrée, mon âme, c'est la CA D'ORO. Dans le silence de son cortile, enfouis sous la colonne brisée du sommeil éternel,
poussièrent les restes du comte Franchetti, pleuré par son Sébastien ivre de douleur et une vierge à la dentelle blonde si soyeuse,
au velouté juvénile si pieusement révolté...Puisse-t'elle tempêter l'innocence d'Antonio Foscari, le pesteux de SAN STAE
que la perfidie de l'homme flétrit jadis entre Téodore et Marc.
Je vois l'injustice vous révolter, ma muse! Délaissez mon bras
et saississez-vous donc de la main juste de Jean le Baptiste. Elle hante les ombres de SAN MARCUOLA.

Vous en aurez besoin pour croiser, sur la RIVA BIASIO cet indélicat charcutier aux recettes "nouvelle cuisine"!

Dernier frisson, ultime étape: la FERROVIA.
Fin de vie dont vous ne pourrez choisir l'heure -Assenbach vous le confirmera- mais qu'il vous faudra cependant accepter humblement
à l'instar du dernier dux de notre Sérénissime consommée, couché aux Scalzi: "Manini Cineres".

J'espère que cette croisière ne vous aura pas fanée, ma mie.
A votre tour! Fermez les yeux! Au son des "fermata" éparpillées sur votre itinéraire intime, grimpez les degrés des palais et églises...
Secouez les fantasmes qui vous troublent...



Dernière édition : Stef* le Mer 22 Juin 2005, 21:29:59; Edité 1 fois
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Barocco



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Message Posté le : Mar 21 Juin 2005, 23:17:11    Sujet du message: Répondre en citant

waouhhhhhhhhhhhhhhhhh Rolling Eyes Rolling Eyes Razz Razz Razz Razz
c'est pas rien le voyage en vaporetto avec vous Steph***
quel talent.... Razz Razz bravo..
on est prêts à embarquer pour une croisière ... Razz Razz Razz Razz Razz
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Danielle



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Message Posté le : Mer 03 Août 2005, 15:43:54    Sujet du message: Répondre en citant

F comme FRANCONI


Antoine Franconi était originaire d'Italie. Il naquit à Venise en 1738. Il avait 20 ans lorsqu'il vint en France et ce fut comme physicien qu'il parut devant le public. Il s'appliqua en même temps à dresser divers animaux et obtint un vif succès à Lyon et à Bordeaux. Dans cette dernière ville, il chercha même à introduire les combats de taureaux.

Apres avoir exploité les provinces du midi de la France, Franconi revient à Paris en 1783. En 1785, il retourna à Lyon, acheta des chevaux et les dressa lui-même. la révolution interrompit ses représentations. Son cirque ayant été détruit au siège de Lyon, il revient à Paris en 1792 et reparut au faubourg du Temple avec toute sa famille composée d'écuyers et d'écuyères et donna une grande pantomime.

En 1800, le cirque Franconi se transporta dans l'ancien couvent des Capucins, mais au moment du percement de la rue de la Paix, il dut émigrer en 1807 dans une salle de la rue du Mont Thabor et Franconi céda alors la direction à ses deux fils, Laurent et Minette qui eurent l'idée d'alterner les exercices de voltige et d'équitation avec la représentation de pantomimes dont la mise en scène dépassait tout ce qu'on avait vu dans le genre. Par suite de la mode ou plutôt de la manie qui régnait alors de donner à tout une couleur antique , le nouveau cirque fut appelé "cirque olympique".

La construction du trésor rue de Rivoli contraignit encore une fois les Franconi à quitter cette salle; ils retournèrent au faubourg du Temple, à l'ancien emplacement du manège d'Astley ; mais leur nouveau théâtre construit à grand frais devint en 1826 la proie des flammes . A l'aide de nombreuses souscriptions, ils élevèrent le cirque du boulevard du Temple devenu de nos jours le cirque d'hiver.

Les Franconi ne se bornèrent pas toujours aux exercices équestres, et c'est avec succès qu'ils produisirent sur leur scène des éléphants et des cerfs dressés avec une rare habileté. Le singe Jocko et le cerf Coco firent courir tout Paris. L'administration du cirque eut l'idée de scinder en deux parties le spectacle : celui d'hiver au boulevard et celui d'été aux Champs Elysées.

Ce fut en 1835, qu'en vertu d'une décision ministérielle, MM Franconi et Ferdinand Lalou furent autorisés à donner aux Champs Elysées, des représentations équestres pendant la belle saison. Ils utilisèrent tout d'abord une vaste tente au Carré Marigny, à l'endroit même où devait s'élever le cirque (œuvre de l'architecte Hittorf, qui s'inspira du style pompéien, alors fort à la mode) qui pouvait contenir 4000 personnes. La salle était vaste et commode. Vue le soir, à travers la verdure, surtout lorsque l'intérieur était illuminé, cette construction faisait beaucoup d'effet. l semblait tout naturel d'édifier un cirque aux Champs-Elysées ; ce n'était, en somme, qu'un rappel du fameux Colisée, inauguré en 1771 et démoli en 1780. Ce Colisée dont un nom de rue évoque encore le souvenir et l'emplacement, comprenait non seulement une salle de spectacle mais encore des boutiques, un jardin, des cafés, et surtout un bassin assez vaste pour qu'on put y donner des fêtes nautiques. Les Parisiens de 1771 furent tout d'abord émerveillés par l'éclat des "deux mille bougies qui faisaient de la nuit le jour". Sur la pièce d'eau, des joutes de bateliers, des promenades en nacelles, des courses nautiques, des évolutions de trirèmes à l'antique. Mme Vigée-Lebrun raconte dans ses "amusants souvenirs" que le large perron qui précédait la salle de concert, était le rendez vous de tous les jeunes élégants de Paris qui, placés sous les portiques illuminés, ne laissaient passer une femme sans lancer une épigramme. Malgré tout, réunions dansantes, fêtes" hydrauliques et pyriques, évocations étrangères telles que les noces de l'empereur de Chine, spectacles aux affiches alléchantes, le Colisée ne parvint pas à attirer la foule aux Champs-Elysées qui semblaient alors fort éloignés de Paris. Bientôt, le bassin mal entretenu devint une crapaudière puante, les boutiques se fermèrent et, en 1780, l'établissement faisait faillite ; c'était en pure perte que plus de deux millions de livres y avaient été dépensées.

Mais, si le Colisée disparaissait, les Champs-Elysées prenaient chaque jour une importance plus grande. Les Parisiens et les étrangers s'y rendaient chaque soir, dans la belle saison. Sir John Cais, un Anglais visitant Paris en 1801, après la paix d'Amiens, en avait gardé un souvenir charmé. De toutes parts, ce n'était que bruit de musique et de danse, partout on valsait en buvant de la limonade. Les femmes étaient élégantes, rien ne pouvait égaler la gaieté sans souci, le joyeux oubli de toute préoccupation qui régnait en ce lieu : la musique était excellente.

Sous la Restauration, et encore plus sous le règne de Louis-Philippe, les Champs-Elysées furent un lieu de délices. Le cirque olympique devint le rendez-vous de toutes les élégances ; on y applaudissait le célèbre écuyer Baucher "qui domptait le plus terrible des chevaux d'Angleterre, le forçant à exécuter des quadrilles et des pas dont Vestris lui-même serait jaloux".

Dès sept heures du soir, il était impossible de se procurer une seule place. Trois mille personnes se pressaient pour applaudir la poste royale dans laquelle Mr Lalanne, en costume écossais, "montait cinq chevaux au son du pibroch …". Son rival, Mr Lejars, "en habit de Mercure" exécutait la grande voltige sur un cheval libre. Auriol, le grand équilibriste, le clown merveilleux, stupéfiait les spectateurs par son adresse et ses drôleries. Enfin Adolphe Franconi lui-même, le représentant de cette illustre dynastie, présentait en liberté des chevaux extraordinaires, désignant du bout du sabot la personne la plus amoureuse de la société, rapportant un drapeau, une fleur, une chaise et surtout … beaucoup d'argent au directeur !

Les écuyères du grand style s'appelaient Caroline Loyau , Mme Lejars, et, plus tard, Bradbury, Loiset, Elvira Guerra, Adèle Drouin. Un public idolâtre envahissait chaque soir l'immense salle. Les premières coûtaient 2 francs, les secondes 1 franc, les troisièmes 0 f 50. Franconi connut les joies du maximum !


Le cirque "d'été" comptait un jour chic. Chaque samedi, le cercle compact des écuyers vêtus d'un habit à la française bleu barbeau, des sportsmen, des clowns, des palefreniers en bottes à revers, des "artistes" attendant leur numéro, massés à l'entrée du passage des écuries, sous la surveillance de M. Loyal, s'écartaient pour laisser passer les lions et les lionnes qui, vers les neuf heures et demie du soir, venaient faire leur sensationnelle apparition.

Il était alors de bon ton de se montrer en société houleuse, avant que d'aller fouler le bitume du jardin Mabille à l'orchestre endiablé, dirigé par M PILODO .

Une heure durant, cette phalange de noceurs, arborant un gardénia à la boutonnière, applaudissait l'écuyère à la mode, le travail de haute école et les pitreries de clowns, puis, d'un pied leste, ils regagnaient l'avenue Montaigne où s'élevaient les palmiers de zinc du bal Mabille .

Paris posséda également plusieurs hippodromes, dont celui de l'Alma où furent présentées durant l'été, à ciel ouvert, des pantomimes magnifiques .

Le 3 juillet 1845, fut fondé l'hippodrome de l'étoile, dirigé par MM. Laurent Franconi père, Victor Franconi fils et Ferdinand Laloue ; on y donna le "camp du drap d'or", des courses de chars, des courses d'autruches, la "croix de Berny", et la chasse à courre. Cet établissement fut démoli en 1849.
En 1852, Napoléon III inaugura le cirque Napoléon devenu, de nos jours, le cirque d'hiver.
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Danielle



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Message Posté le : Mar 13 Sept 2005, 21:48:30    Sujet du message: Répondre en citant

Falcone, Bernardo
Né vers 1620 , peut-être à Bissone, décédé en 1696 à Bissone, de Rovio, Bissone ou Maroggia. Fils de Domenico, de Rovio. ∞ Lucia Grighi, fille de Stefano, de Venise. F. fut certainement domicilié à Bissone (il existe un inventaire de ses biens, 1676-1677). Il travailla à Venise, notamment avec les architectes Baldassare Longhena et Giuseppe Sardi. Parmi ses oeuvres figurent les statues de la façade de la Scuola Grande de Saint-Théodore (1657), quelques statues pour l'autel de saint Antoine dans l'église des Frari (1663) et le buste de Bartolomeo Cargnoni dans l'église de l'Ospedaletto. Après une parenthèse de dix ans, où il fut actif au Piémont, il exécuta l'ensemble sculptural de la Punta della Dogana (1678) et la série de statues de l'église des Scalzi (1680), sa dernière oeuvre à Venise. En dehors de Venise, il travailla des travaux à Reggio Emilia, pour l'ancien couvent de Saint-Pierre, et à Padoue (1682); en 1693, il réalisa avec Siro Zanella la statue de Charles Borromée à Arona.
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Vincent



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Message Posté le : Mer 14 Sept 2005, 19:14:03    Sujet du message: Répondre en citant

F comme FELZE...L'indispensable accessoire des gondoles qui brouillent pour quelques minutes les reflets des palais en un kaleïdoscope de couleurs...
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LAURETT



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Message Posté le : Lun 13 Fév 2006, 17:09:14    Sujet du message: F COMME ... Répondre en citant

FERRO
Elément décoratif situé à la proue d'une gondole, le ferro autrefois appelé "delfino" est censé représenter le bonnet ducal (corno) et les 6 sestieri de la ville symbolisés par les 6 dents. La 7ème sur le coté opposé serait l'ile de la Giudecca
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Lili



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Message Posté le : Lun 13 Fév 2006, 17:53:30    Sujet du message: Répondre en citant

F comme Frittelle

Biscuit vénitien lui aussi symbôle du Carnaval
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LAURETT



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Message Posté le : Lun 13 Fév 2006, 18:05:44    Sujet du message: Répondre en citant

Lili c'est la journée "cuisine " et gateries Vénitiennes Laughing
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Lili



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Message Posté le : Lun 13 Fév 2006, 18:07:19    Sujet du message: Répondre en citant

Oui tu vois je ferais mieux d'aller travailler.... L'oisiveté est mère de tous les vices... et surtout de la gourmandise en ce qui me concerne Laughing Laughing Laughing :? :? :wink:
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LAURETT



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Message Posté le : Lun 13 Fév 2006, 18:09:02    Sujet du message: Répondre en citant

Lili a écrit:
Oui tu vois je ferais mieux d'aller travailler.... L'oisiveté est mère de tous les vices... et surtout de la gourmandise en ce qui me concerne Laughing Laughing Laughing :? :? :wink:


surtout pas c'est comme ça qu'on se repose !
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Barocco



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Message Posté le : Lun 13 Fév 2006, 19:20:08    Sujet du message: Répondre en citant

F..comme ..FRATERNA SOCIETAS..
Société très prisée des familles vénitiennes qui y voient le meilleur moyen de sauvegarder l'intégrité du patrimoine familial grâce à l'indivision maintenue jusqu'à la troisième génération entre les fils des frères, c'est-à-dire entre les cousins.
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LAURETT



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Message Posté le : Jeu 16 Fév 2006, 16:16:07    Sujet du message: F COMME... Répondre en citant

FELZI

On appelait "felzi", les petits habitacles que l'on construisait sur les gondoles. A l'origine c'étaient de simples montants de bois sur lesquels on étendait des tissus ou des fougères (en italien : felci) pour s'abriter. Au 16ème siècle, plus de 10000 gondoles circulaient et leurs ornements devinrent de plus en plus riches. A tel point que le Magistrat aux Pompes, estimant un tel luxe excessif, ordonna de les recouvrir uniquement de laine ordinaire noire.
On peut en voir exposés aujourd'hui au musée naval.
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Barocco



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Message Posté le : Jeu 16 Fév 2006, 17:45:34    Sujet du message: Répondre en citant

FORCOLE....FERRO....FELZE...
quelques belles images et informations sur ce site..en complément... :wink: :wink: :wink:
http://www.adriatic.net/gradaraguide/history_bites_jan03.htm
les photos avec la Forcole sont particulièrement belles et intéressantes...au niveau de la voga veneta... :wink:
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Jas
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Message Posté le : Jeu 16 Fév 2006, 18:38:22    Sujet du message: Répondre en citant

Complément d'information :
http://www.campiello-venise.com/dossier/la_forcola.htm

et :
http://www.campiello-venise.com/dossier/vogaveneta.htm

:wink:
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Gérard



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Message Posté le : Lun 18 Fév 2008, 16:44:24    Sujet du message: F comme Répondre en citant

Fra MAURO Camaldolese
" Fra Mauro , né vers 1385 à Venise et mort en 1460 dans la même ville , était un religieux camaldule italien du XVe siècle , qui fut le plus célèbre cosmographe de son temps .
Fra Mauro exécuta , de 1457 à 1459 , une belle mappemonde .
Venise , bibliothèque Marciana .
Il cartographia la totalité de l'ancien monde , avec une précision surprenante , incluant des commentaires écrits qui reflétaient la connaissance géographique de son époque .
Fra Mauro créa la carte avec son assistant Andrea Bianco , navigateur-cartographe, sous la responsabilité d'une commission nommée par le roi Alphonse V de Portugal . La carte fut terminée le 24 avril 1459 , et envoyée au Portugal , mais fut perdue . Une lettre du législateur de Venise accompagnait la carte . Elle s'adressait au prince Henri le Navigateur , l'oncle d'Alphonse V . Elle encourageait le prince à continuer de financer les voyages d'exploration .
Fra Mauro mourut l'année suivante pendant qu'il faisait une copie de la carte pour la Seigneurie de Venise , et la copie fut terminée par Andrea Bianco .
Un savant camaldule a publié en 1806 une description de cette mappemonde, in-fol .
Une médaille commémorative contemporaine en l'honneur de son œuvre cartographique décrit Fra Mauro comme le « geographus incomparabilis ». "
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fra_Mauro
En 1494 , les Médicis en firent une copie exacte et fidèle qui fut placée dans leur palais à Florence .
La carte de Fra Mauro , cependant , marquait un notable progrès sur les précédentes , en ce que les signes conventionnels commençaient à prendre la proportion voulue pour une carte géographique ; on n'y voyait pas , par exemple , des fleuves larges comme des bras de mer ou des villes de fantaisie , figurées avec leurs murailles , leurs tours , et couvrant une immense étendue de pays , au détriment d'autres indications . Les notations adoptées par Fra Mauro sortaient de l'image , pour se rapprocher des notations concrètes qui ont prévalu plus tard , en raison du nombre considérable des éléments à placer sur les cartes .
Cette carte hanta l'esprit de Coronelli .
Il en fit 2 globes .
http://fr.wikipedia.org/wiki/Globes_de_Coronelli
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