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G comme.....
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Danielle



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Localisation : Montigny-le-Tilleul

Message Posté le : Dim 22 Mai 2005, 21:10:55    Sujet du message: G comme..... Répondre en citant

G comme GONDOLE


C’est vers la fin du XVe siècle que les riches Vénitiens, qui circulaient plutôt à cheval, adoptent l’usage plébéien de se déplacer par les canaux. La gondole devient dès lors un signe extérieur d’aisance sociale, à tel point que des lois sur le luxe, dès 1633, devront imposer la couleur noire et l’absence de décorations trop voyantes, sauf pour les diplomates étrangers. Une cabine mobile, dénommé felze, assure l’intimité des passagers, comme le note en 1739, le président Charles de Brosses : « On est là comme dans sa chambre, à lire, converser, écrire, caresser sa maîtresse , manger, boire, etc., toujours faisant des visites de par la ville »de forme allongée, de faible tirant d’eau, pour circuler dans les plus étroits canaux, la gondole, mue par un rameur unique, a une coque asymétrique et inclinée pour compenser le mouvement. Seul motif ornemental, les six indentations du fer de proue qui représentent les six quartiers de la ville ; pesant jusqu’à vingt kilos, ils servent également à équilibrer l’esquif.(C.M.Bosséno)
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Il Serenissimo



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Localisation : Bordeaux

Message Posté le : Lun 23 Mai 2005, 16:08:50    Sujet du message: Répondre en citant

G comme... GÊNES Twisted Evil
La grande ennemie de Venise. Elle entre en concurrence avec la Sérénissime à partir des Croisades quand elle se met à menacer le monopole commercial de la cité des doges. Evincée de l'Empire Latin d'Orient après 1204, elle est battue à plate couture devant Acre en 1252, ce qui déclenche la première guerre contre Gênes et l'alliance entre Gênes et l'Empire Byzantin à Nymphée en 1261. La reprise de Constantinople par l'empereur Michel VIII sanctionne une victoire éphémère de Gênes. La trève, signée en 1270 est de nouveau brisée en 1291, lors de la chute des Etats Croisés du Levant. A cette occasion, Venise essuie une terrible défaite à Curzola en 1298 (Marco Polo est fait prisonnier et il écrira son livre dans les geôles génoises) mais la paix signée en 1299 sera honorable.
En 1352, à propos du commerce en Mer Noire, le conflit reprend, avec une alternance de victoire vénitiennes (Alghero en juin 1354) et génoise (Pola en novembre 1354). Venise signe en 1356 une paix boiteuse, empêtrée qu'elle est dans sa guerre contre la Hongrie à propos de la Dalmatie.
Enfin, la dernière guerre, la Guerre de Chioggia, a pour point de départ la cession de l'île de Ténédos aux Vénitiens en 1372. Ce sera la plus féroce des guerres puisqu'elle verra Venise acculée et sauvée in extremis par le plus valeureux de ses amiraux... Vettor Pisani... Laughing
La Paix de Turin, signée en 1381 verra la fin de l'affrontement vénéto-génois et la victoire définitive de la Sérénissime !!!! :D :D


Dernière édition : Il Serenissimo le Lun 23 Mai 2005, 22:48:17; Edité 1 fois
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Barocco



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Message Posté le : Lun 23 Mai 2005, 16:35:18    Sujet du message: Répondre en citant

G comme GUARDI..Francesco..
peintre du 18è siecle et le plus célèbre des deux frères Guardi.Ses vues de la cité en font le dernier poète de la Venise du 18e siècle.Sa peinture où il montre un sens aigu de l'éphémère,une mélancolie presque romantique est assez insolite dans un monde où s'affirme le néo-classisisme
S'écartant de la tradition du paysage perspectif,Francesco Guardi s'oriente vers une conception "impressionniste" du paysage.Ses desins sont souvent traités en touches frissonnantes,d'un tracé rapide et aigu.Ses peintures expriment les émotions d'une atmosphère vibrante.
Les "rameurs" du rallye se souviennent de ce tableau moins connu...semblable à un autre qui l'est davantage...

le tableau suivant fait partie d'une paire de vues de Venise et a été adjugé 5.612.500 $..en janvier 2000....chez Sotheby's
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livia



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Message Posté le : Lun 23 Mai 2005, 16:54:39    Sujet du message: g comme... Répondre en citant

GRASSI, Palais

Dernier grand palais vénitien. Il a été construit par Giorgio Massari pour la puissante famille Grassi. L'un de exemples majeurs de l'architecture civile du XVIIIe siècle. En 1984, il est acquis par le groupe Fiat qui le fit radicalement restaurer (par Gae Aulenti) afin d'y créer un centre d'activités culturelles, artistiques et scientifiques.
Printemps 2005: il est racheté par François Pinault.



Dernière édition : livia le Sam 04 Juin 2005, 13:36:31; Edité 2 fois
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Lili



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Message Posté le : Lun 23 Mai 2005, 18:56:36    Sujet du message: Répondre en citant

GIUDECCA (la)

La Giudecca fut également appelée "longue épine" (spinalunga) à cause de sa forme. Certains disent qu'elle doit son nom à la communauté juive qui s'y installa avant le XIV°siècle. Pour d'autres il dérive du terme giudicato, sentence grâce à laquelle certaines familles nobles reçurent des terrains sur l'île en dédommagement de leur exil.
Avant la vogue des villas de la Brenta, il était de bon ton de venir ici passer l'été, et bien des nobles vénitiens firent construire à la Giudecca des "résidences secondaires". A cette époque l'île était couverte de jardins.
Aujourd'hui c'est une sorte de faubourg où se mélangent jardins et immeubles d'habitations. L'ambiance ici est trés différente des autres sestieri de Venise, l'île n'est pas désertée par ses habitants comme le centre historique.
On peut y voir le trés luxueux hôtel Cipriani dont le parc verdoyant donne sur la lagune.
Ses 3 superbes églises tournent leur façade blanche vers les quais de Dorsoduro : San Eufemia,les Zitelle et le Redentore.
Il est bon de flâner sur ses larges quais d'où l'on jouit d'une vue imprenable sur tout le bassin Saint-Marc.
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Barocco



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Message Posté le : Lun 23 Mai 2005, 19:21:33    Sujet du message: Répondre en citant

G..comme GONDOLIERS..
Indissociables de "l'engin" ou du ..bijou qu'ils pilotent ...ils le sont autant de l'image de Venise..pour en savoir plus...cette adresse est on ne peut plus complète...
http://www.veniceguide.net/gondolegondolieri2fr.htm
pour ma part ..je les ai touvés bien sympathiques...le tout étant d'aller dénicher la "perle".....
http://www.calendarioromano.org/08.HTM :wink: :wink: :wink: :wink: :wink:
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livia



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Message Posté le : Lun 23 Mai 2005, 22:14:21    Sujet du message: g comme... Répondre en citant

GUGLIE, Ponte delle



Ainsi nommé en raison des obélisques placés à chacune de ses extrémités. Il occupe une position clé, entre Grand Canal et lagune, puisqu'il enjambe le canal de Cannaregio. D'abord nommé Ponte di Cannaregio, il était fait de bois (1285). Il a été remplacé par une structure en pierre en 1580 par Marchesino di Marchesini, puis reconstruit par les Provveditori di Comun en 1777. Une série de protomés du XVIIIe siècle décorent les deux corniches de l'arche.
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Danielle



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Message Posté le : Lun 23 Mai 2005, 22:22:44    Sujet du message: Répondre en citant

G comme GIORGIONE...

à compléter :D
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Ticha



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Message Posté le : Lun 23 Mai 2005, 22:42:56    Sujet du message: Répondre en citant

Une heure que je préparais mon Giorgione.... Je te le laisse donc, Danielle Crying or Very sad
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Stef*



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Message Posté le : Sam 04 Juin 2005, 16:30:25    Sujet du message: G comme... Répondre en citant

...Giardini pubblici


Dort au coeur du marbre dans la queue du poisson
Un céladon parfum, jardin sérénissime,
Grignon d'Adriatique flagellé à foison
D'antiques boras et d'effluves maritimes.

Frairie pour les enfants qui rondent leur cerceau,
Bucolique salon où gringottent grands-mères.
Et ces amoureux fous affolés de bécots!
Pas facile dans l'île de trouver caponnière

Où le désir charnel de deux adolescents
Puisse s'y épuiser sous des cris indécents.
En cet eden fleuri fut pourtant ramassé

Le jeune corps sans vie d'un Evangelisti
Qui un matin d'avril comme un bronze le crie
Choisit taire à jamais son âme torturée.


Une plaque de bronze, toujours fleurie, rouillée sur la grille des Giardini, relate le suicide à 19 ans de Michele Evangelisti, un garçon des Pouilles, le 5 avril 1978.

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Barocco



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Message Posté le : Ven 01 Juil 2005, 22:40:29    Sujet du message: Répondre en citant

G..comme Gozzi....Carlo Gozzi




(1720 - 1806)



Carlo Gozzi est originaire de Venise qui, au XVIIIe siècle, était le rendez-vous cultivé de toute l'Europe.


Son contemporain Goldoni (1707-1793) qui s'insurge contre la Commedia dell'Arte tombée dans la routine et la vulgarité, avec ses comédies de caractère, propose des textes entièrement écrits, se débarrasse des masques traditionnels et s'attache à observer le réel en s'insurgeant contre l'extraordinaire et le merveilleux.

Or Gozzi, très affecté par le succès de Goldoni, va clamer son désaccord en proposant un théâtre « fiabesque » (de fiaba : fable) où il plaide la tradition des masques et le retour au monde poétique de l'enfance.

En 1761, il écrit L'Amour des 3 Oranges, adaptation scénique d'un conte dont les personnages comiques sont les quatre masques de la Commedia dell'Arte : Truffaldino, Brighella, Tartaglia et Pantalone. Sous le travesti de la fable, les contemporains n'eurent pas de peine à reconnaître Chiari et Goldoni, dont les œuvres étaient tournées en ridicule. Ce fut un triomphe ; la même année, il créa Le Corbeau, allégorie où les monarques trop confiants sont bernés par leurs ministres.

En 1762, Le Roi Cerf, tiré des Mille et une nuits. La Femme Serpent, inspirée du répertoire du théâtre de la foire, et Turandot. En 1765, L'Oiselet Beauvert, dirigé contre la philosophie du Siècle des lumières.
Ses pièces de théâtre émerveillèrent les romantiques allemands, Hoffman surtout et le philosophe Schopenhauer. Wagner s'inspira de la Femme Serpent pour son premier opéra, Les Fées (1833).
Un siècle plus tard, c'est la pièce Turandot qui inspira Puccini. Prokofiev créa également un opéra intitulé L'Amour des 3 Oranges.
Redécouvert par Meyerhold, Graig, Copeau, Dullin, Gozzi influença tout le théâtre moderne.


Dernière édition : Barocco le Ven 01 Juil 2005, 23:04:03; Edité 3 fois
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Stef*



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Message Posté le : Ven 01 Juil 2005, 22:45:46    Sujet du message: Répondre en citant

Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing
Trois...mots.... Laughing Laughing Laughing

Biondo, bianco, grassetto!

Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing
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Jas
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Message Posté le : Ven 01 Juil 2005, 22:48:22    Sujet du message: Répondre en citant

C'est pas bientôt fini avec Gozzi Evil or Very Mad

il n'a aucun "à venir" le Gozzi
c'est Goldoni qui en final a gagné le combat
c'est Goldoni qui a sa statue sur le croisement le plus fréquenté de Venise.
C'est Goldoni qui a SON théâtre ... victoire par KO
exit Gozzi Cool
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Barocco



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Message Posté le : Ven 01 Juil 2005, 22:50:39    Sujet du message: Répondre en citant

ben alors....
G...comme Goldoni...
La grâce de Goldoni


Carlo Goldoni est né en 1707 à Venise. Sa carrière de juriste sera vite éclipsée par sa passion du théâtre. Mais il rêve d'une grande "réforme". En effet, seule la Commedia dell'arte règne encore en maître dans les théâtres italiens et fait figure de tradition nationale. Or, il critique avec virulence ce théâtre, comme l'illustre sa phrase qui suit : "il ne passait sur les scènes publiques que de dégradantes arlequinades, de honteuses et scandaleuses galanteries, d'immondes jeux de mots, des intrigues mal venues et, de plus, malmenées, sans moeurs, sans ordre..." (A noter toutefois qu'il parle ici de la Commedia dell'arte française en pleine décadence à son arrivé en 1762 au pays de Molière.)

Carlo Goldoni, que l'on surnomme le "Molière italien", d'abord fidèle à la tradition, va petit à petit parvenir à supplanter les pièces à canevas par des pièces écrites de bout en bout, à retirer les masques des acteurs et composer de véritables "comédies de caractère". En 1750, dans la pièce "Pamela", pour la première fois, les acteurs jouent à visage découvert.

Admirateur de Molière, il est également fasciné par la société et ses travers, comme l'illustre bien "La trilogie de la villégiature". Selon lui, le 18ème siècle est celui de la femme, régnant incontestablement dans tous les domaines, que ce soit des arts, de la politiques et des relations sociales. Son Arlequin déclare d'ailleurs, dans "Femmine puntigliose" : "Le sexe triomphe et les hommes sont réduits au rang d'esclaves enchaînés." Ses héroïnes de caractère sont nombreuses : le nombre de ses pièces portant des noms féminins le prouve. Elles incarnent le charme et la vivacité de la pièce, et aussi une nouvelle conception de la vie, par les héroïnes, qui, cette fois, ne repose pas uniquement sur le mariage. Les héroïnes de Goldoni annoncent l'émancipation et le réveil de la femme : elle a une situation sociale, sait diriger les affaires et prend en main son avenir.

Goldoni arrive en France en 1762 et y passe ses trentes dernières années. Il présente au roi Louis XV sa réforme du théâtre. Il meurt en 1793.

Goldoni ne tue pas pour autant la Commedia dell'arte. Il apporte un nouveau théâtre en Italie, comme Molière l'a fait en France


Dernière édition : Barocco le Ven 01 Juil 2005, 22:54:28; Edité 1 fois
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Stef*



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Message Posté le : Ven 01 Juil 2005, 22:51:12    Sujet du message: Répondre en citant

Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing
Goldoni est mort...seul et sans le sou à Paris....
Gozzi est mort dans son lit à... Venise...chez lui! :D
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