il Campiello

[Lili]

le 1er juin 1205 :

Mort du doge Enrico DANDOLO
Ce fut l' un des acteurs majeurs de la IVe croisade, et sa politique assura la domination de Venise sur plusieurs territoires du bassin oriental de la Méditerranée : Venise devint une grande puissance européenne et maritime.

Il fit prendre Zara par les Croisés pour le compte de Venise, puis il les poussa sur Constantinople. Après la prise de cette ville par les Croisés, il refusa, dit-on, la couronne qui lui était offerte; mais il se fit élire despote de la Romanie, obtint pour la république de Venise un quartier de Constantinople et les îles de l'Archipel, acheta Candie, qui était échue en partage au duc de Montferiat, et apporta à Venise une foule de chefs-d'œuvre de l'art, enlevés à l'empire grec.

Il mourut un an après (1205) à Constantinople même. En 1173, l'empereur grec Manuel lui avait fait brûler les yeux lorsqu'il était venu, au nom de la république de Venise, lui redemander des députés que ce prince retenait injustement; ce supplice affaiblit sa vue, mais ne la lui fil pas perdre tout à fait.

Une stèle funéraire portant son nom est visible dans la galerie ouest de l'ancienne basilique Sainte-Sophie à Istanbul.

[Lili]

le 1er juin 1489 :

Retour à Venise de Catherine CORNARO, reine de Chypre , à bord de la galère du capitaine général da mar. La reine détrônée trouva pour l'accueillir à San Nicolo di Lido, le doge Agostino Barbarigo, la Seigneurie et le Pregadi au complet , en grande pompe avec une suite de dames et de gentilshommes. Une foule énorme était venue lui faire fête à bord d'une myriade de barques et bateaux de toutes tailles. Catherine arriva sur le môle de la Piazzetta à bord du Bucentaure doré, escorté par les ducali peatoni (grosses barques somptueusement décorées comme le sont aujourd'hui les bissone lors de la Régate historique), au son des cloches, des trompettes et au milieu de tir d'artillerie

[Lili]

le 1er juin 1253 :

Mort du doge Marino MOROSINI

[Stef*]

le 1er juin 1818...

...Alvise Mocenigo loue pour trois ans un étage de la Casa Nuova, l'un des quatres palazzi Mocenigo à Lord Byron.
Le poète s'y installe en toute simplicité.
Jugez vous-même.
Grimpent les degrés du palais sa fille Allegra et sa gouvernante, quatorze domestiques,
deux singes, cinq chats, huit chiens, une pie, un épervier, un couple de perroquets et un renard.
Ses quatres chevaux...seront logés au Lido!
Ouf!

[Pierre C]

le 1er juin 1911

Naissance à Venise du scénariste et critique de cinéma Francesco PASINETTI, mort à Rome le 2 avril 1949

À l'âge 19, il a commencé la critique de film d'écriture pour un journal vénitien. En 1933, après avoir soumis la première thèse italienne sur la matière des films cinématographiques, il a reçu un degré dans l'histoire d'art de l'université de Padoue.
À côté d'une carrière inhabituelle dans le secteur de la production cinématographique italienne de son temps, en tant que directeur d'une entreprise de production, l'enseignant à l'établissement d'enseignement supérieur et à l'auteur de scripte, a consacré Francesco à Pasinetti son travail artistique dans les documentaires et les photographie presque exclusivement sa ville natale Venise. Déjà dans son seul film CANALE DEGLI ANGELI (1934) le Pasinetti expérimente avec la technique d'argile et d'image risquée.
Les photos de l'exposition (en 1930 -1947) montrent également la ville, toutefois libère de la teneur d'image kitschigen et romantique, derrière laquelle elle a d'ailleurs menacé de disparaître.Il essaye, à la place des habitudes visuelles de Venise, comme elle fournit des coudes de barrière halbverfallene par le cinéma européen et américain est devenue, une voiture placer le pont de soupir - sa vision de la ville, en combinant des motifs autobiografiques et pittoresques avec une composition marquée par l'avant-gardisme. Il montre la ville dans la lumière inhabituelle : bâtiments modernes, zones résidentielles désertes, les canaux dans la neige. Il le choisit une perspective extrême (verticalement d'en haut ou d'en bas) ou avec une préférence dezentriert l'admission (il est fréquemment pris à des quarts trois d'une surface vide) ou lui recueille les lignes géométriques des ponts ou des coudes comme motifs qui tendent vers l'abstraction. Mais si Pasinetti garde toujours avec cela la tâche du documentaire dans l'oeil, de sorte que les images montrent aussi le quotidien à Venise des annéeees trente années.