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il Campiello Le site forum des passionnés de Venise
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Véra da POZZO

Inscrit le : 05 Déc 2005 Messages: 2190 Localisation : île de France
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Posté le : Dim 18 Juin 2006, 18:46:22 Sujet du message: L'ENNUI DES DEUX VENITIENNES DE CARPACCIO |
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petit essai d'Edouard DOR aux éditions SENS ET TONKA
paru en avril 2006
lecture trés agréable
résumé:
Mais qui sont donc ces deux Vénitiennes ? Deux prostituées attendant le client ? Deux aristocrates prenant le frais sur leur terrasse ? Cette œuvre du plus " intellectuel " et du plus mystérieux des peintres de la Renaissance, Vittore Carpaccio, a été considérée comme " le plus beau tableau du monde " et a, entre autres, séduit Marcel Proust. Ce que l'on sait c'est que ce tableau n'est, en fait, que l'une des parties d'une composition beaucoup plus grande dont un autre morceau a été retrouvé... en Californie et dont d'autres existent encore quelque part dans le monde ! Ce que tente ce court essai c'est d'imaginer ce que pouvait être cette composition dans son ensemble et qui sont ces deux femmes, en essayant notamment de comprendre où va leur regard... sans doute beaucoup plus loin qu'on ne l'a pensé et écrit jusque-là ! A ce véritable travail de " décodage ", à l'interprétation séduisante et troublante faite de ce tableau donnant à la femme un rôle inattendu dans notre monde, s'ajoutent les résonances que l'on peut étonnamment percevoir dans deux œuvres plus contemporaines, l'une de Gustave Caillebotte l'autre d'Edward Hopper. |
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Barocco

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 12949 Localisation : Lessines-Belgique
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Posté le : Lun 19 Juin 2006, 02:26:40 Sujet du message: |
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il a l'air bien intéressant et seduisant ce livre.....
:wink: :wink:
j'ai lu ..je ne sais plus où..cette histoire de "fragment " d'un grand tableau....et cela intrigue..en effet... :wink: :wink:
ah..je viens de retrouver où j'avais lu cela...c'est dans le "Géo..Passion Venise "hors série de 2004..p79..avec photos à l'appui...
l'autre partie du tableau est "scène de chasse" et qui se trouve au musée Getty à Los Angeles..
http://www.getty.edu/art/gettyguide/artObjectDetails?artobj=801
à voir donc...et à lire...
je vous joins un lien que je viens de trouver en cherchant la photo du tableau...pas mal cette page!!!
http://www.chass.utoronto.ca/~ebernhar/essay.html |
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Gérard
Inscrit le : 18 Avr 2005 Messages: 1783 Localisation : Orléans
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Posté le : Lun 19 Juin 2006, 07:26:01 Sujet du message: |
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Que voyait donc Vittore Carpaccio AVANT de peindre ?
Et ça , c'est une question intéressante , pour un artiste qui nous transmet une grande énigme .
Des jeunes gens élancés , élégants , et des personnes de Venise en tenue d'apparat et en ferrures luisantes , comme le dit si bien Lorenzo dans son blog ? Certainement .
Mais aussi des étendues spatiales immenses , mais quand même encore un peu connues . Où notre vision , prolongeant les multiples détails posés ici ou là , ne vient surtout pas s'échouer . Surtout pas !
Carpaccio , l'alchimiste du sens ?
Des mystères ?
Une Jérusalem terrestre ? Sans doute .
Peut-être cosmique : cosmos = monde des apparences .
Qu'il voit , qu'il nous fait voir 5 siècles après et que ..... l'on voit !
J'suis pas certain d'avoir raison .
Ne vois pas le tableau de Caillebotte dont vous parlez .
Celui de Caen ?
J'aimerais savoir .
Est-ce possible ?
Le fascicule de Michel Serres intitulé " Esthétiques sur Carpaccio " - livre de poche - n'est pas mal non plus .
Quelle puissance intellectuelle , ce Garonnais possède !
Pas étonnant qu'il ait été séduit par cette brillance étrange , bref par ce qui définit l'esprit du Vénitien .
Sortir sans faute des mondes humides ! Urgence !
Qui peut m'tuyauter sur mon vieux cousin Caillebotte ? |
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Ticha

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 4774 Localisation : pays d'Auge
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Posté le : Lun 19 Juin 2006, 09:12:08 Sujet du message: |
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Surement pas "les Raboteurs de parquet" .... Oeuvre étrange qui m'a toujours ... étonnée, troublée .....
Quant à la deuxième partie de Carpaccio "chasse dans la lagune", comme il s'appelait encore... j'ai eu la chance de le voir il y a quelques années au Getty de L.A (entre parenthèses un adorable et délicieux musée niché dans la verdure et abrité entre les murs d'une réplique exacte de villa romaine, ou pompéienne, je ne sais plus... Il a déménagé et je ne connais le nouveau que de vue ... Décevant !! Mais quelle sublime collection !!!!! Rien à voir avec celle de Peggy ..... :wink: |
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Véra da POZZO

Inscrit le : 05 Déc 2005 Messages: 2190 Localisation : île de France
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Posté le : Lun 19 Juin 2006, 09:14:51 Sujet du message: |
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le tableau de Caillebotte dont parle Edouard Dor dans son essai c'est,
"Intérieur, femme à la fenêtre" 1880 collection particuliére....
en tout cas cet ouvrage est bien plus facile d'accés que celui de Michel Serres. |
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Gérard
Inscrit le : 18 Avr 2005 Messages: 1783 Localisation : Orléans
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Posté le : Lun 19 Juin 2006, 15:40:33 Sujet du message: le jardin des Délices ? |
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J'vais encore une fois me faire regarder de travers .
Incorrigible , incorrigible , comment s'refaire et , comment faire ?
L'opuscule du philosophe des débordements liquides garonnesques - acqua alta des fleuves - est d'une facilité , d'une limpidité , d'une luminosité déconcertante .
J'm'y retrouve pile poil !
Par contre , comment fait-il , lui , pour y voir des choses pareilles ?
Des merveilles .
Merci à vous , grand philosophe , si français .
Carpaccio , comme de Chirico , c'est un peu l'bonheur , puis l'angoisse , donc enfin la plénitude de l'âme !
J'en raffole ! |
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Vecellio

Inscrit le : 09 Mars 2006 Messages: 769 Localisation : Trop loin de la Lagune!...
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Posté le : Lun 19 Juin 2006, 19:29:43 Sujet du message: |
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Le musée Getty à Malibu reproduit en fait la villa des papyri à Herculanum. :wink:
C'est marrant, je suis en train de traduire un article appelé Boccaccio a Venezia, où il parle un peu de ce tableau.
Par contre, je m'insurge contre un élément du résumé : A Venise, le peintre le plus mystérieux de la Renaissance, c'est définitivement Giorgione!!!  |
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Véra da POZZO

Inscrit le : 05 Déc 2005 Messages: 2190 Localisation : île de France
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Posté le : Lun 19 Juin 2006, 20:25:31 Sujet du message: |
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peut-être que certains campiellistes l'ont vu et s'en souviennent.
fin 1999 les deux panneaux de Carpaccio ont été briévement réunis à l'exposition du Palazzo Grassi, "la Renaissance à Venise et la peinture du Nord au temps de Dürer, Bellini et Titien".
nous faudra-t-il attendre encore 500 ans pour les voir à nouveau réunis ?...  |
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Vecellio

Inscrit le : 09 Mars 2006 Messages: 769 Localisation : Trop loin de la Lagune!...
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Posté le : Mar 20 Juin 2006, 19:34:32 Sujet du message: |
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Véra da POZZO a écrit: |
l'exposition du Palazzo Grassi, "la Renaissance à Venise et la peinture du Nord au temps de Dürer, Bellini et Titien".
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Pas vu mais le catalogue (deux éditions, en anglais et en italien) est plutôt chouette.  |
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Gérard
Inscrit le : 18 Avr 2005 Messages: 1783 Localisation : Orléans
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Posté le : Lun 26 Juin 2006, 21:23:46 Sujet du message: Qu'est-ce donc que l'ennui ? |
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Pourquoi donc ce tableau a-t-il tant séduit Proust ?
Que signifie cet ENNUI ?
La " Recherche du temps perdu " , comme son nom l'indique , reste encore à quelques dizaines d'années d'écart un extraordinaire exorcisme collectif , où l'on se pressera également encore dans des lunes et des lunes .
Lutter jusqu'au bout , contre le vide spatial qui nous assaille !
Alors , mais bon sang , c'est bien sûr ! Proust devine dans Carpaccio qu'il a juste à ses côtés un des plus grands metteurs en scène de l'incommunicabilité humaine où son décor est Venise , la ville éternellement serrée mais définitivement cloisonnée , propice à ce type de développement des rapports humains .
Génial Carpaccio !
Grand visionnaire .
Tu es le plus fulgurant de tous !
Tu nous apportes les immensités angoissantes et l'Autre d'Illiers nous en délivre !
Tu es le point fragile où reposaient les doigts de Thétis , quand sa plume frôla à des millénaires d'écart le javelot d'Achille .
Défions nous des apparences et des images parfaites .... de nos cultures !
C'est juste , Carpaccio n'est peut-être pas le plus mystérieux ; en tout cas , c'est peut-être le plus important ! |
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Ticha

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 4774 Localisation : pays d'Auge
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Posté le : Lun 26 Juin 2006, 21:42:44 Sujet du message: |
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Gérard, si je puis me permettre .... et si vous avez le temps .... Allez donc taper "Sartre à Venise," chez Saint Google et écoutez (y'a quà appuyer sur le bouton) la conférence du Monsieur TRES INTELLIGENT ... Je vous préviens, c'est un peu long .... et il dit certaines ... incongruités (selon moi) .... mais allez-y quand même..... Vous en saurez plus sur l'inter-spatio-temporalité de Carpaccio et la folie de Sartre à Venise ....en 34 ) etc ..... On en reparle, quand vous voulez .... :wink: :wink: :wink: |
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Gérard
Inscrit le : 18 Avr 2005 Messages: 1783 Localisation : Orléans
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Posté le : Mar 27 Juin 2006, 06:54:35 Sujet du message: Pardon Monsieur , veuillez m'excuser ! Détour . |
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Sartre est contournable , les Grecs jamais , les Antiques plus généralement .
Leur étrange mystère demeure comme leur mystérieuse influence .
Autant que leur incontournable beauté .
En 2007 , Praxitèle sous l'égide de Paris et d'Athènes fait , pour la première fois , son entrée triomphale au Louvre .
Qui c'est donc ce Monsieur très intelligent ?
J'vois décidément pas !
Il y a deux sortes d'Empires vraiment conquérants : celui exercé sur les autres , mais aussi celui que l'on se doit d'appuyer très fortement sur soi-même . Donc qu'on exerce finalement sur les autres , en fin de compte .
Par le rayonnement .
Par un rayonnement de l'Infini .
Où , transporté sous l'éclat chauffé à blanc du bronze antique survivant , je finis finalement transpercé à mort , transpercé à vie , par ces pointes brûlantes et acérées .
Intemporelles .
Celle du ciseau de Praxitèle et celle du pinceau d'Apelle .
Alexandre le Grand possédait les deux .
Le second et la seconde furent peut-être le talon d'Achille , mais aussi la planche de salut de la Sérénissime . Curieux , non ?
Carpaccio reste LE visionnaire , car loin de s'occuper du premier il vient me fasciner , me capter , par la fulgurance du second !
Comme aucun des autres après lui , d'ailleurs .
Il n'anticipe pas le " siècle d'Or " , il le dépasse .
A force , on finirait par l'oublier , ce fameux siècle .
Météorite incroyable ,
Solitaire invulnérable ,
Et avec quelle maestria picturale :
Carpaccio ... l'Admirable ! |
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Gérard
Inscrit le : 18 Avr 2005 Messages: 1783 Localisation : Orléans
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Posté le : Dim 09 Juil 2006, 12:05:46 Sujet du message: Autre époque ! |
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Extrait de La Reine Albemarle ou le dernier touriste de Jean-Paul Sartre:
..... Carpaccio, peintre assomant de scènes religieuses auxquelles il ne croit pas. La Présentation de Jésus au Temple. Oui, c'est bien peint. Et après. Ennuyeux de fausse noblesse, de mouvement conventionnel. Heureusement il y a le Carpaccio de Sainte Ursule. Très assurément pédéraste. Car enfin sainte Ursule ne paraît guère. On perd en temps fou à nous montrer une ambassade, sa réception, son retour, les noces. Et puis, on précipite les choses, on nous montre enfin la sainte, après un tableau médiocre où elle est endormie, mais c'est pour la faire massacrer. Par contre, quel bonheur il a de peindre les cuisses bien moulées, les cheveux d'or des compagnons de la loge et leurs ravissantes petites fesses. Haine de la femme. C'est cet amour des hommes qui fait la beauté des tableaux, leur humanisme.
......
Qu'en penser ? |
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Ticha

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 4774 Localisation : pays d'Auge
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Posté le : Dim 09 Juil 2006, 18:24:32 Sujet du message: |
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Cet extrait, longtemps repris, cher Gérard ... (presqu'autant que le coucher de soleil de l'Arétin à Titien ), me laisse aussi perplexe que vous ..... Qu'en Penser ??????? Telle est la question ???? :wink: :wink: :wink: :wink: :wink: |
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Gérard
Inscrit le : 18 Avr 2005 Messages: 1783 Localisation : Orléans
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Posté le : Lun 10 Juil 2006, 16:54:39 Sujet du message: Si .. |
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Si on a du mal à s'imaginer ce à quoi pensait Vittore Scarpazza avant , en revanche on peut aisément deviner ce que pense Jean-Paul après .
Après l'avoir vu à Venise , bien sûr !
L'intellectuel parisien ne croit pas en Dieu , ne croit pas en ses images , en leur étrange pouvoir de mystère et de conquête .
Il n'y croit pas .
Par négligence .
Mystère étant cet espace immensément vide où vient se loger le raffinement extrême de l'influence flamande des étoffes et des ferrures comme l'infinie détresse de notre artiste singulier et peut-être singulièrement inquiet .
Faut dire que le siècle qu'il a traversé - Sartre - ne le prédisposait pas vraiment à ce type de conversion .
Voire d'élévation .
Et pourtant .
D'autres !
Voir la lumineuse prophétie d'André Malraux dans certainement un de ses plus beaux écrits intitulé " La Tentation de l'Occident " .
Une forme moderne des vieilles " Lettres persanes " de Montesquieu , cette vieille causerie interrogative qui vous vient spontanément à l'esprit quand toute logique n'en finit pas de se disloquer .
Même au coin du feu d'une belle gentilhommière de la Brède .
Quand tout se disloque .
Pour finalement nous laisser seul(e) face à notre détresse .
Etrange pouvoir du Mystère !
Qui m'attire .
Qui n'en finit pas de m'attirer .
Tiens , une biographie intéressante sur site britannica :
-- Si Vittore Scarpazza, dit Carpaccio, s'inscrit totalement dans le grand mouvement italien de la Renaissance, il en est en même temps une figure solitaire, presque inclassable : ses toiles, d'une verve éblouissante, fourmillent d'anecdotes exprimées avec truculence et humour.
On sait peu de chose de sa vie, et la date même de sa naissance ne peut être établie avec exactitude. Il est le fils d'un fourreur vénitien, et étudie dans sa jeunesse avec le mathématicien Luca Paccioli, élève de Piero Della Francesca. On ignore tout de sa formation artistique, mais il semble avoir eu son propre atelier très tôt.
Élaborant une technique picturale et narrative extrêmement sophistiquée, faites de fuites d'architectures, de perspectives obliques, d'ombres forcées et de lumière artificielles, il détourne subtilement la réalité pour composer des univers à la fois évocateurs et irréels.
Mais son œuvre ne saurait se réduire à un exercice de paysagiste virtuose. Amoureux des plaisirs de la vie, il anime chacune de ses toiles de mille détails insolites et souvent comiques : un petit lapin blanc traverse l'arrière-plan derrière une madone, les auréoles ont un effet grossissant sur le paysage, un violoniste n'a pas d'archet, un livre émerge d'une touffe d'herbes folles… les exemples sont infinis.
Délaissant l'art de la fresque pour celui de la toile peinte, qui permet une plus grande finesse d'exécution, il décrit avec une incroyable minutie ses décors : les palais de marbres, les forêts, les mers hérissées de mâts enveloppent le personnage – une figure pieuse ou aristocratique – comme pour rappeler qu'ils ne sont qu'un élément du monde humain. Cette perception temporelle est encore accentuée dans certaines de ses œuvres, où les symboles de la mort (cadavres, crânes, ossements…) rappellent la vanité de l'existence.
Il est aussi le peintre de l'humanisme, décrivant avec une extrême précision les reliures ouvragées des bibliothèques, insérant fréquemment livres et manuscrits dans ses compostions. Les thèmes littéraires seront pour lui une source d'inspiration non négligeable.
Si son art reflète une grande maîtrise des multiples courants picturaux, dont les écoles florentine et flamande, il est le peintre par excellence de Venise la Sérénissime, dont il sait mieux que quiconque exprimer le faste et la splendeur. Il déploie avec un bonheur évident tout son talent dans ses représentations de la lagune, du Rialto, du Grand Canal ou des palais aux architectures si diverses, qu'il baigne d'une lumière dorée presque divine. Il participera d'ailleurs à la décoration du Palais des Doges.
Il meurt vers 1525.
Par sa méticulosité, il préfigure les écoles védutistes, maniéristes et intimistes de la peinture italienne. --
En effet , à sa vue , comment peut-on résister au charme provocateur , à l'effort sans cesse renouvelé , à cette énergie joyeuse , sans concession et fataliste , mais néanmoins récurrente et follement espérante au travers des siècles qui nous assaillent , toutes valeurs qui font l'incroyable ....
Le vide appelle le besoin ,
Le besoin crée l'envie ,
L'envie génère l'action ,
Et l'action remplit ce vide !
.... Ces valeurs qui font l'incroyable " Tentation de l'Occident " .
S'il en est un qui me marqua , pour la première fois à Venise , et de manière indiscutable , c'est lui , le Carpaccio !
Je ne l'oublierai jamais . |
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