il Campiello

[Ticha]

Je viens de tomber (sans me faire très mal, on s'en doute), sur un livre de Daniel Arasse, que je ne connaissais pas, paru en 2005..... En avons-nous parlé ????

ON N'Y VOIT RIEN
Descriptions

Médiations - DENOEL
ISBN 2 207 25762 2
25 euros

J'aime bien Arasse, quand il ne se prend pas au sérieux ... Ce livre semble plus cool que d'autres (Histoires de peintures, par exemple)...C'est, dans un ton vif, libre et drole la description, à sa façon, de quatre tableaux, Titien, Tintoret, Velazquez et Bruegel (je pensais à Vecellio, mais il connait surement) et une évocation de la mythique "toison de Madeleine", qui ne devrait pas déplaire à Stef* ....

A vous lire .... Je vous donne la quatrième ...

"Que fait-on quand on regarde une peinture? A quoi pense t on? (.....)En six courtes fictions narratives, qui se présentent comme autant d'enquêtes sur les évidences du visible, D.A propose des aventures du regard. Un seul point commun entre les tableaux envisagés: la peinture y révèle sa puissance en nous éblouissant, en nous démontrant que nous ne voyons rien de ce qu'elle nous montre. On n'y voit rien, mais ce rien, ce n'est pas rien ..... (.....)"

[Vecellio]

Je l'ai acheté, en espérant le lire avant de finir mon mémoire...Mais je suis encore à la traîne sur Panofsky, donc ça attendra.

Daniel Arasse (paix à son âme ), malgré un discours parfois très technique, est un historiens de l'art français majeurs de la fin du XXème siècle. Je n'ai lu que certains de ses articles, mais la subtilité de son approche est très intéressante. Il y autant de passion que de rigueur dans ses propos : c'est un digne fils spirituel de Panofksy, approfondissant même son propos.

[Ticha]

Panofsky, par contre ...

[Vecellio]

Moi j'adore Panofsky! :D
Mais même lorsque Daniel analyse la Vénus d'Urbino, c'est quelque chose...

[Barocco]

http://association.picc.free.fr/sauce-piccante/on-n-y-voit-rien.htm
ça donne bien envie de lire ce petit livre!!! :wink: :wink:
merci Ticha de l'avoir signalé.. :wink: :wink:

[Gérard]

Contre toute attente , j'affirme qu'à chaque fois , moi , j'y vois toujours quelque chose !
C'est marrant c'truc là !
J'dois pas être tout à fait normal !
Quel bonheur d'être .
Un marginal .

[Ticha]

Je n'arrive pas à ouvrir ton lien, Annette ... Ca me bloque tout le bouzin
Par contre, après y avoir passé une bonne partie de la nuit, pour le susdit livre .... C'est quand même un peu du coupagedecheveuenquatre, amusant, certes, voulant vulgariser l'iconographie ... mais à lire un par un... Il y en a à qui ça va plaire .... D'autres moins ..... :wink:

[Ticha]

Alors, Gérard, vous me tendez là, une bien tentente perche ...

Dîtes-nous donc ce que vous Voyez, VOUS, dans "la Tempête" ........ ?? :wink:

[Gérard]

Chère Ticha !
Donc .
J'y vois .
Un .
Un lancier du Bengale .
Loin du feu .
De Bengale .
Qui tient .
Dans sa main gauche .
Le fume-cigarettes .
De Philippe Sollers .
Faut qui fasse gaffe à sa culotte bouffante - tiens , elle est bonne celle-là ! - !
Le tonnerre se rapproche , l'éclair aussi .
A grande vitesse .
Et ça va faire paratonnerre .
Schlakkkkk !!!!!!
Conclusion .
Méfiez-vous , les gars qui regardez les jeunes dames au corsage dévêtu !
On se frise la moustache et on finit cramé !
Attention aux fumistes !

[Ticha]

A développer ......!!!!!!!!!

J'aimerais bien l'avis de Sollers ....

(enfin non, je le connais déjà ...)

[Gérard]

Quand j'pense que l'autre pélican au-dessus nous dit qu'on y voit rien .
Quel sot !
Il nous faudrait pour éteindre cet incendie .
Qui , G. n'en doute pas , ne demande qu'à se propager .
Et bien sûr ,
Aussi vite que l'éclair !
Au suivant !
Bon ,
Un p'tit instant de répit .
Et le calvaire continue :
http://www.e-litterature.net/publier/spip/article.php3?id_article=69
On parle de 30 versions explicatives .
Soit .
La mienne tiendra-t-elle la route ?
De Castelfranco .
Lorsqu'on sait qu'on ne fumera bientôt plus dans les lieux pudiques .

[Vecellio]

Moi je dis, il n'y a rien à comprendre dans La Tempesta, il y a juste à voir.
Cela fait partie de ces oeuvres comme Les Demoiselles d'Avignon, où le peintre a l'air de nous dire : "débrouillez vous à trouver une interprétation, il y a juste la peinture pour parler ici"...