il Campiello

Ticha · Posté le : Jeu 28 Sept 2006, 22:37:08 Sujet du message: 28 septembre 1786

28 Septembre 1786

Johannes Wolfgang GOETHE arrive à Venise et écrit :
"C'est à Venise que le sens du chant me fut d'abord révélé... Ainsi, il était écrit, dans le livre de ma Destinée, à ma page, qu'en 1786, le 28 septembre, à 5 heures du soir, heure de chez nous, j'apercevrais pour la première fois Venise, en débouchant de la Brenta, dans les lagunes, et que peu après, je débarquerais dans cette merveilleuse ville insulaire, dans cette République de castors et que je la visiterais"

(Ca va chef??? Embarassed

ou c'est limite l'image????? Embarassed

)

Ticha · Posté le : Jeu 28 Sept 2006, 22:43:23 Sujet du message:

PS: plein d'autres trucs à dire sur Goethe à Venise.... "a Venise il y a surtout des Crustacés" et les Epigrammes Vénitiennes mais Véra saura sans doute étoffer le sujet mieux que moi.... A vous, Véra...

Véra da POZZO · Posté le : Ven 29 Sept 2006, 20:27:31 Sujet du message:

ben pourquoi moi, Ticha, Embarassed

, pas Goethiste pour un sou....

mais bon, j'ai mon "Carnet vénitien" à portée de main.

Il s'installe donc à la Locanda Alla Regina d'Inghilterra (ensuite Hôtel Vittoria, ramo dei Fuseri, San Marco,1812), qui plus tard abritera une "Birreria Goethiana".
Ce premier séjour lui remémore la gondole que son père, lui aussi auteur d'un Voyage en Italie, avait rapporté de son voyage vers 1740.

Il est sensible à cette cité et surtout à Palladio, lui qui est pétri de culture classique.
Presque chaque soir, il va au spectacle et il apprécie particulièrement le choeur de femmes aux Mendicati oules comédiens masqués du théatre San Luca..
Il assite aussi à certaines célébrations comme celle de la victoire de Lépante quand le doge va en procession à San Giustina.

Il quitte Venise le 14 octobre 1786 et y reviendra pour trois mois fin mars 1790 faisant partie de la suite d'Anna Amalia, duchesse douairière de Saxe-Weimar-Eisenach.
Il logera alors dans le "palace" de l'époque, la Locanda Al Leon Blanco, aujourd'hui Cà Da Mosto.

plus tard dans une de ses Epigrammes Vénitiennes, il écrira:

"La gondole me fait penser
A un berceau qui se balance doucement,
Et la petite caisse qui la surmonte
Ressemble à un grand cercueil.
Mais oui ! Entre le berceau et le cercueil
Nous dansons et nous flottons, insouciants,
Entraînés par le Grand Canal de la Vie."

plaque sur la maison où habita Goethe lors de son premier séjour vénitien.

dessin de la main de Goethe fait à Venise.