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L'impératrice lève le masque

 
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Lili



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Message Posté le : Jeu 19 Avr 2007, 13:14:02    Sujet du message: L'impératrice lève le masque Répondre en citant

L'impératrice lève le masque

Les enquêtes du commissaire Tron ..... dont je vous parlais ci-dessus...

Auteur : Nicolas Remin, Frédéric Weinmann (Traducteur)
Paru le : 01/04/2006
Editeur : ALVIK EDITIONS
Isbn : 2-914833-49-0 / Ean 13 : 9782914833493



RESUME


Février 1862.
Venise est sous domination autrichienne. Un paquebot en provenance de Trieste accoste après avoir traversé une terrible tempête de neige. Dans une cabine de première classe, deux cadavres : un conseiller à la cour, tué de deux balles dans la tempe gauche et une jeune prostituée nue, étranglée après avoir été violée. Le commissaire Tron, dernier représentant d'une grande famille vénitienne, mène l'enquête avec un intérêt tout particulier : la fascinante princesse de Montalcino fait partie de la liste des passagers.
Mais l'affaire lui est très vite retirée par la police militaire autrichienne. L'impératrice Sissi, alors à Venise, l'apprend. Elle a aussi ses raisons de vouloir découvrir la vérité et va inciter Tron à suivre la piste de l'assassin... Cette enquête nous plonge au cœur de la Sérénissime, parmi les splendeurs des palais du Grand canal, des paysages de la lagune enneigée et les fastes des bals costumés

Preimères lignes :

"Au moment où la comtesse Farsetti s'avança sur le campo della Bragora, le chat à rayures grises qui venait de voler un poisson tourna la tête avec défiance. Il avait neigé pendant la nuit et, dans la pénombre, son pelage se distinguait à peine de la couche blanchâtre qui recouvrait la place à hauteur de chevilles. Pendant quelques secondes, l'animal resta immobile. Puis il fit un saut et Emilia Farsetti le vit disparaître entre les cageots d'où il avait surgi. Bien que ce fût dimanche et que neuf heures n'eussent pas encore sonné, le petit café tenu par un couple d'un certain âge, à l'extrémité ouest du campo, était déjà ouvert. La patronne - une femme rondouillarde qui poussait la neige devant sa porte à l'aide d'un balai de ramilles - adressa un signe aimable à la comtesse. Celle-ci lui rendit son salut l'esprit serein, sûre que l'autre ne savait pas qui elle était et à quelles occupations elle vaquait tous les matins. Au début - c'était à l'automne dernier -, Emilia Farsetti souffrait encore le martyre chaque fois qu'elle se rendait au travail. Elle avait l'impression que tous ceux qu'elle rencontrait la montraient du doigt dans son dos. C'était bien entendu absurde. Les temps étaient révolus où l'on clouait au pilori les femmes qui exerçaient un métier honnête. Beaucoup - y compris parmi celles de son monde - se permettaient aujourd'hui des choses impensables quelques générations auparavant. Sa cousine Zefetta par exemple (née Priuli, rien que cela !) vivait des relations qu'elle nouait dans les cafés de la place Saint-Marc. Et un an auparavant, elle avait dû elle-même s'improviser marchande de nouveautés - dans une ville qui grouillait de modistes ! Vu sous cet angle, elle avait eu de la chance de se voir proposer (par quelqu'un qui ne savait pas qui elle était) l'emploi qu'elle occupait désormais. Non seulement le salaire était correct, mais en plus - comme elle eut tôt fait de s'en rendre compte - ce gagne-pain lui offrait la possibilité de substantiels gains annexes. La broche qui, dans le cadre de ces activités, était entrée en sa possession juste avant Noël lui avait rapporté une somme suffisante pour vivre confortablement pendant trois mois. En règle générale néanmoins, son butin se limitait à des mouchoirs, peignes, foulards et autres gants oubliés par la clientèle. Il était neuf heures et quelques quand Emilia Farsetti sortit du labyrinthe de ruelles qui entourait le campo della Bragora et prit à droite sur la Riva degli Schiavoni, l'imposante promenade qui s'étendait de l'Arsenal au Palais des Doges."


Qui sait peut-être un polar historico-vénitien à glisser dans sa valise pour les vacances Razz Razz Razz
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