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PALAZZO FORTUNY
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Albert(o)



Inscrit le : 17 Avr 2005
Messages: 3294
Localisation : Tournai (Belgique)

Message Posté le : Dim 08 Juil 2007, 12:28:53    Sujet du message: Répondre en citant

Catherine A a écrit:
Pour ceux qui ne la connaitraient pas, la photo du grand Marcel à Venise

Shocked Shocked Shocked Shocked Shocked Shocked Shocked Shocked
l'a un p'tit air de charlot not' Marcel, non ????
Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes
Charlot à Venise !
Razz Razz Razz Razz Razz Razz Razz

Catherine A a écrit:
Oui, Gérard, on a dit effectivement qu'Albertine était un Albert...

Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad
Zut alors ! Me v'là démasqué !
Razz Razz Razz Razz Razz Razz Razz Razz Razz
hé là, hé là !!! n'allez pas croire ce qui n'est pas !!! J'ai un frangin qui s'appelle Marcel !... hé oui, nobody is perfect !
Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Razz Razz Razz Razz Razz Razz Razz
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Catherine A



Inscrit le : 10 Mai 2005
Messages: 29
Localisation : Falaise Calvados Normandie

Message Posté le : Dim 08 Juil 2007, 13:06:44    Sujet du message: Répondre en citant

J'vous avais prévenus ! "un peu chaplinesque"... Mais Marcel à Venise, ça ne se refuse pas !...
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Gérard



Inscrit le : 18 Avr 2005
Messages: 1783
Localisation : Orléans

Message Posté le : Dim 08 Juil 2007, 14:07:41    Sujet du message: Le lieu .. Répondre en citant

..d'la photo 1900 .
http://tramezzinimag.blogspot.com/2006/05/le-sjour-de-marcel-proust-venise.html
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Barocco



Inscrit le : 17 Avr 2005
Messages: 12949
Localisation : Lessines-Belgique

Message Posté le : Lun 09 Juil 2007, 17:10:19    Sujet du message: Répondre en citant

on avait déjà évoqué sur ce forum..dans une autre rubrique (qu'on a un peu..héla..délaissée... Rolling Eyes :? :wink: ) ce voyage à Venise de Marcel Proust... :wink: :wink:
ce qui nous avait valu ..déjà..quelques belles lignes de notre poète Orléanais... :wink: :wink: ainsi que quelques liens intéressants... :wink: :wink:

on pourrait peut-être penser à reprendre le fil de ce post.... :wink: :wink: :wink: :wink:
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wagon lits



Inscrit le : 10 Sept 2005
Messages: 7202
Localisation : La Rosière de Montvalezan (1850 m )Haute Tarentaise 73 Savoie

Message Posté le : Lun 09 Juil 2007, 18:52:59    Sujet du message: Répondre en citant

Pour la partie "cinéphiles" du sujet, ça avait rebondi sur ce sujet là : :wink: Razz

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Gérard



Inscrit le : 18 Avr 2005
Messages: 1783
Localisation : Orléans

Message Posté le : Mar 10 Juil 2007, 10:33:01    Sujet du message: Maurandesque Venezia ! Répondre en citant

De quelle plume si renseignée et si acérée se dotait donc Paul Morand pour définir le préfacier de " Tendres Stocks " ?
C'est simple !
Celle perdue certainement par un des derniers cavaliers pégasiens : celle perdue aux en-vols !
Mais où sont-ils donc passés ?
Ceussent qui fuient l'Apocalypse .
Je les cherche de part le Ciel .
Cette littérature me manque , on la recherche , on s'arc-boute , on finira par la retrouver , c'est celle des tendres solitaires : les observateurs précis , les ciseleurs .
Les Grands Ecrivains n'en n'ont finalement rien à péter de la reconnaissance officielle des très Moyens .
Un rien les comble , les enlumine .
Ils sont , et cela nous suffit ; leur Merveilleux, c'est à dire leur damasquinage à la Fortuny , n'a que faire des hochets surnuméraires : ça l'encombre , le rabaisse .
Y'a-t-il une plaque présidendielle visible d'un Dupont Mitterrando Chiraco Sarko Etainsidesuito quelconque sur la grande verrière de Chartres , sur la rosace de Notre-Dame , à même le tympan de Vézelay , au cénotaphe templier de Colombey ?
Pas question !
Manquerait plus qu'ça !
Pas touche , pépère !
" Il semble inimaginable qu'à la fin de 1919 Proust rencontre encore de la difficulté à placer dans les journaux une chronique sur Venise, espérant humblement " qu'elle va être prise ". Toute sa vie, Proust se promit Venise ; il espérait, disait-il, à la fin de la Grande Guerre, pouvoir y retourner avec Vaudoyer ou avec moi son oeuvre terminée ; il y rêvait de loin depuis son enfance, pareil à sa grand-mère qui, elle, n'y alla jamais ; il y pensait lorsqu'il passait l'automne à Evian, en ces débuts de septembre où le Léman prend de doux accents lombards, semble se rapprocher des îles Borromées dont le Simplon le sépare à peine par sa masse, jadis infranchissable, aujourd'hui facilement enjambée ou trouée ; mêmes palais d'été, même transparence des rives, même couleur de truite au bleu des surfaces matinales.
Proust avait la vocation de Venise (et pas seulement celle des cravates d'Au Carnaval de Venise, boulevard des Capucines, où Charles Haas se fournissait). Comment fuir l'Exposition universelle, se demandait-il, comment arriver seul, si souffrant, jusqu'à la cité magique ? Il lui eût fallu un compagnon, il n'en trouvait pas ; une lettre de lui, datée d'octobre 1899, n'est qu'un cri vers Venise. Qu'attendaient, pour lui servir de guide, Emmanuel ou Antoine Bibesco, les deux neveux de la grande musicienne qui accueillit si souvent Proust dans sa villa Bessaraba, à Amphion ? L'Italie n'était qu'à trois heures... Au début de mai 1900, Proust apprend que Reynaldo Hahn et sa cousine Marie Nordlingen sont à Rome, qu'ils vont se rendre à Venise. Il n'y tient plus, décide Mme Proust à l'accompagner ; dès Milan, dans le train, elle lui traduit Ruskin...
Dans l'index de la Recherche, édition de la Pléiade, Venise revient cent fois ; on y suit l'ivresse de Proust pour la ville enfin conquise dont il oublie les fièvres redoutées, témoignage d'un jeune homme étourdi par la splendeur de Saint-Marc, d'un Marcel étonnant sa mère, car il trouve la force d'être debout à dix heures du matin, etc.

Le mois de mai se passe ; l'acide proustien se combine à merveille avec la base vénitienne. La Fugitive contient cent impressions diverses, où Venise se mêle, se confond avec Combray (rôle des maisons de la Grand-Rue comparé à celui des palazzi, rapports entre les jeux du soleil sur les stores du canal et sur ceux du magasin de nouveautés familial, confrontation de l'hôtel Danieli et de la demeure de tante Léonie, etc.). La Conversation avec Maman, dans Contre Sainte-Beuve, révèle d'autres récollections : " Quand ma gondole me ramenait, à l'heure du déjeuner, j'apercevais le châle de maman posé sur la balustrade d'albâtre ", etc.

******

Lieux

" Comme une vieille sur ses béquilles, Venise s'appuie sur une forêt de pieux ; il en a fallu un million rien que pour soutenir la Salute ; et c'est insuffisant. "

" Par très mauvais temps, place Saint-Marc, l'eau sourd du joint des dalles ; cela me rappelle le Nouveau Cirque, rue du Faubourg-Saint-Honoré, qui à la fin du spectacle, devenait piscine. "

" Les palais du Grand Canal, avec leurs ceintures d'algues noires et de coquillages. "

" Les maisons de Venise sont des immeubles, avec des nostalgies de bateau : d'où leurs rez-de-chaussée souvent inondés. Elles satisfont le goût du domicile fixe et du nomadisme. "

Temps forts

" Au XIVe siècle pendant deux heures, le Grand Canal s'est retrouvé à sec, après un tremblement de terre. "

" Le printemps : que d'autres repeignent leurs façades ; en mars, le Vénitien gratte d'abord le ventre de sa gondole. "

" Midi ; personne ne parle plus ; les Vénitiens ont des spaghetti plein la bouche ; ils y ajoutent tant de fruits de mer que les nouilles deviennent algues. "

Moeurs

" Une vie ressemble souvent à ces palais du Grand Canal commencés en bas par un appareil de pierres orgueilleusement taillées en pointes de diamant, leurs étages supérieurs hâtivement achevés en boue séchée. "

" Venise est la ville la plus chère d'Italie, mais ses vrais plaisirs ne coûtent rien : cent lires le vaporetto, du Lido à la gare, par l'accelerato, c'est-à-dire par le service le plus lent. "

" A Venise, l'homme connaît une joie nouvelle : ne pas avoir de voiture, comme à Zermatt, comme jadis aux Bermudes, heureux dans une cité sans trottoirs, sans feux, sans sifflets, où la promenade à pied coule, pareille à l'eau : me voilà parti, sans poids spécifique, un vrai ballon. "

" Ici, les propriétaires prétentieux s'offrent un arbre. A l'entrée du ghetto, les soldats du Directoire plantèrent un arbre de la Liberté. "

" Una sposa, à Venise, ce n'est pas la femme mariée, mais la future ; on brûle les étapes. "

Fabuleux Morand !
Les faux Résistants lui en veulent encore , les vrais ne savent même pas pas qui il est : c'est complètement idiot !
J'ai lu de lui une p'tite chronique sur Jules Pascin , absolument fabuleuse !
Mais ai perdu le fil , et ainsi l'anecdote .
Merveilleux Morand !
Il aimait aussi Trieste .
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Catherine A



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Messages: 29
Localisation : Falaise Calvados Normandie

Message Posté le : Mar 10 Juil 2007, 15:33:01    Sujet du message: Répondre en citant

Et encore de Morand , cette belle phrase sur les innombrables écrivains qui ont voulu saisir la Belle:

« Les canaux de Venise sont noirs comme l’encre ; c’est l’encre de Jean-Jacques, de Chateaubriand, de Barrès, de Proust... y tremper sa plume est plus qu’un devoir de français, un devoir tout court. »

ou " Venise se noie, c'est ce qui pouvait lui arriver de plus beau." 1971

Il aurait sans doute été horrifié par le projet Moïse...

Mais nous nous égarons, il vaudrait peut-être mieux revenir à la section "Les artistes et Venise"...
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wagon lits



Inscrit le : 10 Sept 2005
Messages: 7202
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Message Posté le : Mar 10 Juil 2007, 20:38:52    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Les faux Résistants lui en veulent encore , les vrais ne savent même pas pas qui il est :

Sûr que malheureusement l'Histoire ne leur a pas laissé tellement le temps de se pencher sur ce genre de questions pour beaucoup d'entre eux (elles)....Tout occupé(e)s qu'ils étaient à être penché(e)s sur d'autres baignoires Rolling Eyes avant de bien tristes fins...

Citation:
Il aurait sans doute été horrifié par le projet Moïse...

Pour un ancien chroniqueur de "la Gerbe", en effet il n'y a peut-être pas que l'aspect technique qui l'aurait gêné.... :wink: Rolling Eyes Embarassed

Effectivement, on s'égare, on s'égare... Embarassed et je n'ai pas vécu cette époque, ce ne sont que des "ouï-dires"... Embarassed

C'est vrai que sa prose dans "Venises", un peu surannée,
est très agréable à lire
bien qu'il y ait quand même ce côté d'être "bien né" (il ne peut être pote qu'avec de futurs grands chirurgiens , major de promos of course Laughing ou son petit cartable qui est bien lourd pour remonter la Plaine Monceau, pauvre ch'ti père ! Laughing )

Excusez moi pour ce message, c'est peut-être parce que je viens juste de relire "le tunnel" d'André Lacaze que je réagis ainsi... Rolling Eyes Cool
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Catherine C.



Inscrit le : 21 Déc 2006
Messages: 697
Localisation : Yvelines (78)

Message Posté le : Mer 11 Juil 2007, 08:18:07    Sujet du message: Répondre en citant

Tout à fait d'accord avec vous WL!!!!! Si certains textes de Morand ne peuvent en effet pas laisser indifférents les amoureux de Venise que nous sommes, n'oublions pas non plus d'autres aspects de sa personnalité.
Comme vous j'ai lu avec beaucoup d'émotion "le tunnel"!
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Gérard



Inscrit le : 18 Avr 2005
Messages: 1783
Localisation : Orléans

Message Posté le : Mer 11 Juil 2007, 12:10:18    Sujet du message: Question : Répondre en citant

Qu'aurions-nous fait ?
Individuellement , je veux dire .
Très intéressante question .
Très , très intéressante question .
En ces temps de " collaborations " massive .
Je veux parler ....... d'aujourd'hui , bien sûr !
Et pas d'hier .
Rien n'a changé .
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Catherine A



Inscrit le : 10 Mai 2005
Messages: 29
Localisation : Falaise Calvados Normandie

Message Posté le : Mer 11 Juil 2007, 14:50:14    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, W.L. et Catherine, c'est toute l'ambiguité des sentiments que nous éprouvons à l'égard de ces écrivains comme Morand, Drieu La Rochelle ou tant d'autres qui ont eu des engagements douteux ou inacceptables mais qui nous enchantent quand même par leur talent ou leur génie comme Céline...Dur, dur parfois...
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Barocco



Inscrit le : 17 Avr 2005
Messages: 12949
Localisation : Lessines-Belgique

Message Posté le : Jeu 30 Août 2007, 00:14:13    Sujet du message: Répondre en citant

pour en revenir au sujet du début de cette rubrique... :wink:
l'adresse du site de cette exposition...en ce lieu superbe..



et dans le numero de cette semaine de "Point de vue"...8 pages font état de cette importante exposition due à un célèbre marchand d'art anversois...
http://www.pointdevue.fr/index.php?app=magazine&event=sommaire&type=pointdevue
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Gérard



Inscrit le : 18 Avr 2005
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Localisation : Orléans

Message Posté le : Jeu 30 Août 2007, 09:24:08    Sujet du message: Fragile , espérante , rayonnante . Répondre en citant

Pensée pour Diana Spencer , aujourd'hui .
Je pense à elle .
A la vue de cette revue aristocratique .
Réflexion !
La raison d'Etat me semble un crime innommable , impardonnable .
Un affreux paravent des pires justificatifs . Inavouables !
Une vraie folie .
Destructive .
Injustifiée .
Mais quelle honte quand même !
Je serai toujours étonné de voir à quel point la beauté des Arts , le legs , arrive toujours pourtant à survivre à cette affreuse horreur humaine .
Toujours étonné .
Et finalement irrémédiablement attiré !
Mais pensée pour Diana .
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