il Campiello

[Véra da POZZO]

lu dans le journal Le Monde de la semaine dernière,

P D James aurait pu en faire un roman policier situé dans cette Angleterre désuète qui lui est chère. Avec comme personnage central un portrait du XVIIIe siècle représentant un gentilhomme qui pendait depuis trente-trois ans dans le vestibule d'un cottage des Midlands. La propriétaire, une mamie permanentée, veux se débarrasser de cette "croûte" achetée pour une somme modique lors de la dispersion de l'héritage d'un colonel à la retraite.
Une petite maison aux enchères locale, Gilding's, est chargée de la vente. Le lot 403 est décrit comme un "portrait d'esthète de l'école continentale du XVIIIe siècle." Estimation : 300 à 500 livres. Les autres toiles en vente le 17 juillet sont également modestes.
La petite salle du village de Market Harborough, dans le Leicestershire, au coeur de l'Angleterre, attire généralement les acheteurs de gravures et de bibelots. Mais, ce jour-là, deux courtiers sont venus de Londres pour participer aux enchères. Le prix du tableau monte. Après plusieurs heures, l'oeuvre est adjugée 200 000 livres. Des applaudissements éclatent. La vendeuse n'en croit pas ses yeux.
Car l'acheteur, et sans doute le second courtier qui a enchéri contre lui, aurait en fait acheté un... Titien. Mieux qu'une bonne affaire, le pactole. L'oeuvre, qui daterait de 1515, la première époque du peintre vénitien, pourrait être facilement revendue 5 millions de livres chez Sotheby's ou Christie's. Reste à confirmer son authenticité.
Spécialiste éminent des maîtres anciens, Simon Dickinson ne doute pas : "A voir la photo, il s'agit d'un Titien. On reconnaît sa manière de peindre le visage ou la chemise." A écouter ce galeriste réputé de Jermyn Street, l'événement n'est pas unique : "Dans chaque village du royaume, il existe des trésors artistiques passés de génération en génération dont les propriétaires ignorent la valeur. L'Angleterre n'a pas connu de révolution."



Ca peut valoir le coup de fouiner dans son grenier ou bien d'aller chiner parfois....

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-937281,0.html?xtor=RSS-3246

[Danielle]

J'allais vous le dire Verà...je vais de ce pas dégager l'entrée de mon grenier.....

Ceci dit j'ai une amie ( 83 ans aux prochaines noix) qui en évoquant ses souvenirs de jeunesse s'est mise à se poser quelques questions......ses grands-parents étaient boulangers dans le Borinage, région de Wallonie où vécut "Vincent"...dans une maison sise...à trois foulées de cette boulangerie.... En bavardant, nous en sommes arrivées à la conclusion que, peut être et même presque vraisemblablement, ses grands-parents avaient sans doute été "payés" souventes fois par un dessin... :D :D :D mais quid de ces "probables "dessins... le père de mon amie , en son temps, a jeté...tellement de" vieilleries"........sans valeur......
nous en sommes restées rêveuses.... :D :D :D un long moment.. :D :D :D