Retour vers le Campiello il Campiello
Le site forum des passionnés de Venise
 
 FAQFAQ   RechercheRecherche   MembresMembres   GroupesGroupes   InscriptionInscription 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Retour...
Se rendre à la page : 1, 2  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forums il Campiello -> Les Campiellistes (les doudings ont la parole)
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
elpebla



Inscrit le : 24 Oct 2007
Messages: 17
Localisation : Paris

Message Posté le : Sam 10 Nov 2007, 16:05:14    Sujet du message: Retour... Répondre en citant

Alors voilà... Je me rends à Venise aussi souvent que je peux. C'est-à-dire pas assez. Ce qui nous ramène à la moyenne de quatre fois par an, environ, du moins durant les années fastes... Je ne pousse pas mon vivaldisme pourtant résolu jusqu'à répartir équitablement mes séjours en fonction des "quatre saisons". L'été, je le passe à Paris, toutes fenêtres fermées ou assis en terrasse d'un petit bistrot ombragé de la place Péreire, par exemple, non loin de chez moi, en me réjouissant d'avoir échappé à la transhumance obligatoire qui agglomère les humains en blocs compacts et autoroutiers. Dans la Sérénissime, j'affectionne l'automne et l'hiver, des saisons qui n'offrent pour moi que peu d'intérêt dans nos contrées. Le ciel gris délavé se réflétant dans les flaques saumâtres des chaussées bitumées, très peu pour moi ! Cette attraction spéciale pour l'arrière-saison vénitienne n'est pas seulement due au fait que le gros des touristes déserte alors la Cité, laissant aux flâneurs dans mon genre l'espace nécessaire et suffisant pour respirer la ville à pleins poumons. C'est surtout parce que ces mois tant décriés réservent de belles surprises à qui prend le risque de se laisser tenter. Le temps y est encore beau (ah ! les petits matins clairs de Venise !) et l'air, vivifiant, juste ce qu'il faut pour que l'esprit du visiteur ne s'endorme pas dans la torpeur stendhalienne. On peut, dans la même journée, profiter d'un soleil radieux qui jette sur la ville une fine pellicule d'or (les toits de Venise se découpant sur le ciel bleu, c'est de la dentelle de Burano…) et apprécier l'arrivée soudaine d'un "épais voile nuageux", comme dit la météo, dont la blancheur met les labyrinthes en valeur en leur rendant leur signification ésotérique. Et s'il pleut, ce n'est pas grave, car ici rien n'est grave, même le mauvais temps, même l'aqua alta... À ce moment-là, Venise retrouve son esprit ancestral, un curieux mélange d'optimisme et d'insouciance, tempéré par une curieuse impression de mystère, un mystère profond, permanent et insondable, comme il se doit, et c'est tant mieux.
Si j'aime Venise, c'est surtout pour ça : un état d'esprit qui n'existe nulle part ailleurs, composé de strates perméables, qui rendent élastique notre vie intérieure, c'est-à-dire qui l'enrichissent d'états multiples et contradictoires. On n'y cherche pas l'inspiration, elle vient à nous toute seule. Ou mieux encore, elle descend comme par miracle. C'est peut-être pour ça qu'il y a autant d'églises au mètre carré. Venise est une ville qui vit dans la grace perpétuelle, et celui qui circule dans ses artères bénéficie de cet afflux quasi-pentecôtiste (s'il le mérite, bien sûr, car Venise reste indécrottablement aristo, même au temps du tourisme global !). C'est aussi pourquoi j'aime y aller seul. Pour y travailler à mon aise et à mon rythme, être à l'écoute des pulsations secrètes de la ville, ce temps étrange qui s'écoule à contre-temps de la marche ordinaire du monde. Car je vais à Venise pour y travailler, ou tout au moins pour écrire, ce qui n'est pas exactement pareil comme le savent tous ceux qui s'y essayent. Je ne suis pas poète, mais historien, et ça ne change rien : tracer des lignes, en couleur ou en noir et blanc, avec ou sans enluminures, c'est, d'une certaine façon, attendre une visite…
Je suis donc arrivé dimanche, après deux heures d'attente à Roissy dues à je-ne-sais quel système informatique défaillant. Peu importe, l'essentiel est d'y mettre enfin les pieds. "Là-haut", on oublie aussitôt tout ce qui est "en bas", la magie opère instantanément : voyage dans l'espace, dans le temps et hors de soi-même (pour mieux réinvestir ensuite sa propre peau, cela va sans dire)... Vaporetto n°1, arrêt au Palais Gritti : bagages déposés dans une chambre d'hôtel donnant, lorsqu'on lève les yeux, sur les cloches de Santa Maria Dell Giglio, je pars en maraude, sans le moindre bout de plan en poche. Je triche un peu, car je connais les abords de San Marco comme, justement, ma poche, même si j'ai mis des années avant d'y parvenir.
San Marco : en réfection. Pauvres Japonais ! Voilà des photos bien compromises ! J'ai une pensée émue pour celui qui, dans l'avion, prenait voracement des prises de vue de son siège, comme si c'était le trône de saint Pierre… Je ne m'y attarde pas. Place San Stefano, Ponte dell' Academia, direction le Dorsoduro, sur les Zatterre, coup d'œil à San Trovaso, je vérifie que tout est en place. Tout y est, je n'en ai jamais douté. Ciel bleu parsemé de légers nuages. La Giudecca flotte dans une brume légère. Splendeur absolue… Déjeuner tardif pris à la Pension Calcina, la résidence de Suarès. Le risotto aux crevettes est exquis. Je retourne dans le "centre" par le traghetto Gritti, furète dans les rues et prends quelques photos de sculptures murales que je ne connais pas, allez savoir pourquoi. Je demande à une serviable Vénitienne de me "shooter" devant la Fenice et m'installe en terrasse d'une osteria avec mon carnet de notes. Désolé, mais je ne suis pas un fan de spritz : pour moi ce sera un verre de Sangiovese ! Et un autre pendant que j'y suis, histoire de me mettre en train… Ensuite, la balade se poursuit vers le Rialto, que je franchis comme un explorateur coupant des lianes dans la jungle, pour arpenter les ruelles de San Polo, au gré de leur fantaisie - car ce sont elles et elles seules, ces ruelles, qui décident de nous perdre ou de nous mener à bon port, ce qui à Venise est du pareil au même, d'ailleurs, donc pas d'inquiètude.
Ma soirée : retour vers l'hôtel, dîner près de la Fenice, à l'Antico Martini, à nouveau risotto (aux fruits de mer). Je m'endors tôt, sans compter les moutons.
Le lendemain, grand ciel dégagé, monsieur Météo du Campiello avait vu juste, bravo. Malgré les échafaudages peu esthétiques, les statues de San Marco ont l'air de grimper au Ciel. C'est la journée des églises, j'en parcours une bonne dizaine, guidé par un ange gardien de location mais fiable. San Maurizio, San Stefano, San Salvador (à voir : la relique masquée aux doigts noirs craquelés, c'est Toutankhamon sur la lagune !)… Comme la plupart sont hélas payantes et que, par principe, je refuse de mettre la main à la poche pour pénétrer dans un lieu dédié à la méditation, j'attends l'heure de la messe ou celle réservée aux prières publiques. Aux Gesuati, derrière San Agnese, je vous conseille le rosaire de 18h. Quelques mamies regroupées au premier rang marmonnent leurs "ave maria" et pendant ce temps-là l'église est à vous –et elle vit selon sa propre respiration, ce qui est mieux encore. Bien qu'incroyant notoire (mais je me déclare volontiers catholique vénitien), j'allume un cierge aux pieds de la rougeoyante statue de Notre Dame dell' rosario. Je dîne vite à la Calcina (très bons gnocchis, mais ne pas commander après la bruchetta à l'ail, les deux plats s'accomodent mal), puis promenade post-prandiale jusqu'à la gare S. Lucia, que je photographie pour le campielliste wagon-lits. Reste de la soirée passé à la patiente étude.
Mardi, toujours beau temps, malgré des nuages épars. Je m'embarque sur le vaporetto en face de l'église de la Pièta (fermée) pour le cimetière de San Michelle. J'ai des photos à prendre : la tombe de Pound, qui habitait Ponte San Vio, à deux pas de la Calcina, justement. Grand calme, très peu de visiteurs. Cimetière étonnant, tout en hauteur, les tombes au-dessus les unes des autres… Je prolonge ma visite jusqu'à Murano, où je franchis deux ponts et ne reste qu'une petite demi-heure à ne même pas tourner en rond. Rien à faire, je ne me fais pas à cette île, qui me semble une pâle copie provinciale de Venise… La verrerie me laisse indifférent et pour tout dire, je trouve assez laide la production locale (ringarde serait le mot juste). Mais il faut y aller une fois au moins, ne serait-ce que pour ne plus avoir à y retourner.
Retour bénéfique dans le Dorsoduro, sous le soleil éclatant. Je m'assieds sur un banc près de la Salute, partage mon sandwich au thym avec quatre moineaux audacieux et je gratte, je gratte mon petit carnet... Au loin, un paquebot passe entre les maisons, haut de huit étages, surplombant Venise comme un Word Trade Center flottant. Les touristes qui me voient dégainer mon appareil photo s'arrêtent, stupéfaits, devant la scène.
Le mercredi, je me paye une bonne tranche de visites, et pour commencer le palais des doges, dans lequel que je ne suis pas entré depuis 2003. Ce qui m'impressionne toujours, ce n'est pas la vaste salle du Grand Conseil, mais l'exiguité des appartements du doge. Le moindre patricien de Venise disposait de dix fois plus d'espace que ce soi-disant dictateur à vie ! S'il lui est venu à l'esprit de tripler l'espace de son local personnel pour améliorer son standing (aucune allusion à l'actualité française recente), le doge ne l'a sans doute pas fait, de peur d'avoir à en rendre compte sur la Piazzetta… Bref, sans allusion aucune toujours, je fais un tour par la case prison, photo ultra-classique de la vue de l'intérieur du pont des soupirs entre les barreaux de pierre, et j'enquille pour un petit tour en haut du Campanile, où l'on se rend compte de la majesté rutilante de Venise, mais aussi de la fragilité d'une cité prise entre les eaux et le ciel. Panorama de beauté émergeante... En haut, amusant, une pancarte "interdit d'écrire" (!) et une autre "interdit de sonner le cloches" !
Ma baguenaude m'entraîne à Santa Croce, parmi les collégiens du quartier, qui s'égayent dans les rues. Peu de monde ici, le ciel m'est presque réservé. J'écris un peu. Dîner au champagne à la Caravella, excessif mais délicieux.
Ensuite, les rues
de Venise, la nuit… C'est durant la nuit que Venise est la plus belle et la plus vraie. Passé 22h, plus personne ne sort, ou presque. On dirait que les touristes ont peur de s'y aventurer. Peur des revenants ? Tant mieux… Des ombres furtives qui se faufilent le long des murs, quelques chats affamés, un rat en goguette, voilà les noctambules de la Sérénissime ! Une fois, il y a des années, je suis tombé (par hasard ?) sur une étonnante veillée pascale dans le Canareggio. Rien ne l'indiquait, j'avais juste poussé la porte, ayant vu, comme on dit, de la lumière. J'avais eu l'impression d'assister à l'office de façon clandestine ! Cette fois, poussant vers le Dorsoduro via le Pont de l'Académie, j'ai eu le bonheur d'assiter à une répétition d'un chœur religieux sur la place San Vio. J'ai mis un certain temps à localiser la provenance de ces voix étouffées, qui provenaient d'un bâtiment qu'on aurait juré être désaffecté.
Jeudi, lever plus tardif. C'est le plus beau jour de la semaine. Pas un nuage ne maquille le ciel. Je travaille beaucoup sur les Zattere et j'en profite pour prendre des couleurs. Il suffit de rester quelques heures sur les quais pour se rendre compte que Venise n'est pas la ville morte et dévouée au tourisme que certains raillent. Il y a là un supermarché très fréquenté : voir passer les caddies des Vénitiens me ravit, car c'est une preuve... Ayant rempli le nombre de pages que je me suis promis à moi-même, je me promène ensuite près de la villa d'Henri de Régnier, derrière Guggenheim, là où se trouve le miroir fameux qui nous surprend, juste dans le virage… Soirée consacrée à la correction du carnet de notes.
Vendredi, temps gris. La grève des vaporetti bat son plein : les lignes sont fermées de San Marco au Rialto. Et au Rialto, évidemment, c'est la cohue... Je prends le large ! À moi, les plages désertes du Lido… Je marche à l'aveugle près du Casino, le long de l'avenue de l'hôtel des bains, aux volets clos. Fantomatique. Retour à Venise tardif…
Samedi, retour tôt à l'aéroport. On ne se retourne pas. Droit sur Paris. Fin de la mission. L'agent secret de la Sérénissime rentre dans le siècle. Mais pas dans le rang !

Laughing
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Albert(o)



Inscrit le : 17 Avr 2005
Messages: 3294
Localisation : Tournai (Belgique)

Message Posté le : Sam 10 Nov 2007, 16:27:51    Sujet du message: Répondre en citant

Shocked Shocked Shocked Shocked Shocked Shocked
Ouftiii !!!
Shocked Shocked Shocked Shocked Shocked Shocked
là Gérard est battu !!! Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing
Magnifique balade, merci... elpebla ('scuse-moi j'ai dû vérifier encore une fois Embarassed Embarassed Embarassed Embarassed Embarassed )
et puis :
Citation:
Désolé, mais je ne suis pas un fan de spritz : pour moi ce sera un verre de Sangiovese !

AH !!!! ENFIN !!!! j'sens qu'je l'aime déjà cet homme... Laughing Laughing Laughing Laughing heu... pas trop d'illusions quand même, c'est like et non love qu'il faut comprendre... comme si !!! Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing tu peux m'en mettre un verre également ! Salute !

Bon donc un ci-devant écrivain-historien et du côté du Lido, un DOTORE es Storia... Embarassed Embarassed Embarassed Embarassed Embarassed hou-là-là !!! j'espère qu'ils n'iront pas lire mes âneries !!! Embarassed Embarassed Embarassed Embarassed Embarassed Embarassed
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Jas
Site Admin


Inscrit le : 17 Avr 2005
Messages: 11939
Localisation : Vendômois

Message Posté le : Sam 10 Nov 2007, 16:31:24    Sujet du message: Répondre en citant

Alors là Shocked …. Nous voulions un rapport de séjour, nous sommes servis et copieusement, loin du « menu turistico » à 20 €.
Gracie mile Elpeble. Razz

Très envie de mettre ce compte-rendu en images dans la rubrique « souvenirs vénitiens » du site … si tu le permets ?

(après la mise en route du rallye bien sûr) :wink:
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer l'e-mail Visiter le site web de l'utilisateur
elpebla



Inscrit le : 24 Oct 2007
Messages: 17
Localisation : Paris

Message Posté le : Sam 10 Nov 2007, 16:39:48    Sujet du message: Répondre en citant

Merci, merci... :D Je le permets volontiers (mais c'est un vulgaire premier jet bourré de fautes) - ceci dit, comment m'y prends-je pour les photos ?
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Jas
Site Admin


Inscrit le : 17 Avr 2005
Messages: 11939
Localisation : Vendômois

Message Posté le : Sam 10 Nov 2007, 16:48:33    Sujet du message: Répondre en citant

J'utilise ce serveur gratuit :

Tu indiques la photo que tu souhaites envoyer en cliquant sur "parcourir" ce qui te donne accès à ton ordi.

puis cocher "resize images 640x480

cliquer sur "Host it"

un temps d'attente que ta photo se charge .....

puis copier l'adresse de ta photo en dernière ligne tout en bas de page

enfin dans ton message cliquer sur la fonction "img" coller cette adresse et cliquer sur fermer les Balises.

envoyer ton message

voila voila

ça c'est pour poster sur le forum

par contre si c'est pour illustrer ton texte à mettre sur le site je préfère que tu m'envoies les photos non réduites par mail

ciao ciao
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer l'e-mail Visiter le site web de l'utilisateur
elpebla



Inscrit le : 24 Oct 2007
Messages: 17
Localisation : Paris

Message Posté le : Sam 10 Nov 2007, 17:04:39    Sujet du message: essai image gare Répondre en citant

[img]/Users/peb/Desktop/DSCN0728.JPG[/img]
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
elpebla



Inscrit le : 24 Oct 2007
Messages: 17
Localisation : Paris

Message Posté le : Sam 10 Nov 2007, 17:05:14    Sujet du message: Répondre en citant

Mmm, doit y avoir comme une erreur Smile
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
LAURETT



Inscrit le : 23 Avr 2005
Messages: 2202
Localisation : Bretagne

Message Posté le : Sam 10 Nov 2007, 18:13:58    Sujet du message: Répondre en citant

Très très beau compte rendu Elpebla , ça se lit comme dans un roman, le passage a l'excellent restaurant "la caravella" m'a mis l'eau à la bouche, car non seulement nous connaissons bien l'hotel saturnia mais évidemment le restaurant superbement décoré et "l'équipage" sont charmants, quant aux repas "excellents" ! Rolling Eyes Rolling Eyes et comme tu le dis si bien cette saison hivernale est tellement agréable ! :wink:
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer l'e-mail
Marie-Christine



Inscrit le : 09 Août 2007
Messages: 229
Localisation : Lyon

Message Posté le : Dim 11 Nov 2007, 01:21:27    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour cette belle histoire d'une de tes régulières visites à Venise.
"Tracer des lignes ... c'est d'une certaine façon attendre une visite" Je suis très émue par cette phrase (et d'autres aussi mais ce serait trop long!)Je crois que gràce à la lecture de ton compte rendu je vais "bien" dormir cette nuit
Grazzie mile :D :D
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Lili



Inscrit le : 23 Avr 2005
Messages: 7651
Localisation : Nice

Message Posté le : Dim 11 Nov 2007, 10:12:24    Sujet du message: Répondre en citant

MerciS+++++ Elpebla Rolling Eyes
Quel plaisir de lire ce récit où chaque phrase montre ton amour pour Elle Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes
Vivement la mise en images... :wink: :wink: :wink:
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Stef*



Inscrit le : 17 Avr 2005
Messages: 8694
Localisation : Bruxelles

Message Posté le : Lun 12 Nov 2007, 00:36:26    Sujet du message: Répondre en citant

Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing

Super Elpebla! Laughing Laughing Laughing Laughing

PS: s'il vous plaît, la prochaine fois, décidez-vous à passer une entière journée à Murano...
Vous risquez de...l'apprécier.
Si, si ...je vous jure :wink:
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer l'e-mail Visiter le site web de l'utilisateur
Martine



Inscrit le : 18 Sept 2006
Messages: 2586
Localisation : Hauts de seine

Message Posté le : Lun 12 Nov 2007, 09:00:38    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, je suis d'accord avec Stef*...
A Murano, au premier abord...les bimbeloteries sautent aux yeux...on a l'impression de ne voir que ça...mais il faut s'y perdre...et le charme opére! :wink:
Merci pour votre récit, c'est un bonheur de vous suivre pas à pas...On a l'impression de vous avoir accompagné! :)
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Zen



Inscrit le : 01 Juin 2007
Messages: 2382
Localisation : Isère

Message Posté le : Mar 13 Nov 2007, 07:46:48    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis venue en plusieurs fois pour profiter pleinement de ce récit. Un grand merci Elpebla ! si les photos sont de la même veine, ça va être un feu d'artifice ! Razz Razz Razz
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
wagon lits



Inscrit le : 10 Sept 2005
Messages: 7202
Localisation : La Rosière de Montvalezan (1850 m )Haute Tarentaise 73 Savoie

Message Posté le : Mar 13 Nov 2007, 12:42:50    Sujet du message: Répondre en citant

Très fin et subtil carnet de voyage d'un hédoniste de la sérénissime aux accents morandesques ou club des longues moustaches...Ticha aurait a-do-ré !

Bravo elpebla...

(Juste peut-être quelques renvois à la ligne à rajouter pour le confort de lecture Embarassed Cool )

Merci pour avoir apprécié ma petie prévi météo et surtout pour les photos de la Stazione Santa Lucia (tu peux me les envoyer dans ma boite mail si tu veux Cool Razz )
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer l'e-mail
J@M



Inscrit le : 06 Sept 2006
Messages: 1477
Localisation : LYON

Message Posté le : Mar 13 Nov 2007, 13:08:37    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour cette promenade si talentueusement relatée. J'ai vécu la même, en passant aussi voir Ezra d'ailleurs, il y a très peu de temps mais serais bien incapable de la relater avec un tel brio. Bravo.
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Montrer les messages depuis :   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forums il Campiello -> Les Campiellistes (les doudings ont la parole) Les heures sont au format GMT + 1 heure
Se rendre à la page : 1, 2  Suivante
Page 1 sur 2

 
Aller vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Site francophone - Support utilisation