il Campiello

[Stef*]

Venise est une fête

« Paris est une fête »... le dernier roman d'Hemingway
écrit
le romancier dans la souffrance,
publié
l'homme sous terre.



« Au-delà du fleuve et sous les arbres »,
« Pour qui sonne le glas »
entremêlés.

Roberto et Maria,
Cantwell et Renata,
Ernest et Adriana.

Ils sont tous là.

Les deux coudes dans les aiguilles de pin.
Tout au fond , couvrant les flancs, la table, dans un coin.
Le valpolicella.

La langouste imposante.
La bagarre, main enflée, sonorité du crâne sur le pavé.
Le gin.

Le Gritti
Le Harry's.
La chasse aux canards, lagune gelée.

L'amour.
La mort.

La mort.
L'amour.

Venise.


Vite, très vite,
retrouver les mots d' Hemingway,
et merci pour cette merveilleuse lecture ... :D :D :wink:

[Gérard]

Ernest Hemingway reste un immense nouvelliste . D'abord !
Et un agent de l'ex KGB . Ensuite !
Idem pour la soeur de Castro , Juanita .
Agent de la CIA à Miami .
Mes gosses ont vu sa pharmacie là-bas : le remède !
A doses homéos quand même . Destins croisés .
J'suis mort de rire .
C'est Ezra Pound qui lui a appris a écrire à Montparnasse . Il ne savait rien faire . Un bon à rien !
En 1921 .
Dans un Paris , détruit à coeur . Pulvérisé à sang . Mais survivant et vainqueur .
Mais combien admirable , car tout fut repris .
Avec une classe et une nouvelle religion incroyables !
C'est tout ce qui manque le plus aujourd'hui à la Vénus des flots .
Rien n'est jamais perdu .
http://www.terresdecrivains.com/Hemingway
Une douceur .
Et la présence de Gertrude Stein , j'allais l'oublier . Comme on oublie presque toujours Marie Vassiliev .