il Campiello

babeth

De Giancarlo Galan, ministre des Biens culturels, cri de douleur devant les maxipub qui enlaidissent Venise. Il ne s'agit pas de critiquer le maire Orsoni ou la Surintendante Renata Codello qui tentent ainsi de suppléer aux aides financières que mon ministère ne leur donne pas. La question est de trouver d'autres formes d'implication des entreprises et des sponsors pour que leur action soit moins voyante.
A propos des restaurations et des fonds manquants, le chantier des grandes Galeries de l'Académie, qui devait prendre fin en 2007, ne sera pas plus fini en juin à l'ouverture de la Biennale, et personne ne se hasarde plus à prévoir la date de fin des travaux.
Problème de fonds retirés car alloués mais travaux non exécutés dans les temps impartis, désormais les fonds ont au ministère de l'Economie et j'essaierai (dixit Galan) de les débloquer pour qu'ils retournent à Venise, l'impératif étant de terminer dans les 6 mois à venir, engagement que je fais mien.
Autre bonne nouvelle : les fonds "sucrés" à la Fenice lui sont ré-alloués, les salaires pourront ainsi être versés.....
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Attendons de voir les effets positifs de ces belles paroles.....merci Monsieur Galan :D

J@M · Posté le : Mar 29 Mars 2011, 23:52:16 Sujet du message:

Gaffe. Peut être
ce Galan te rit...
au nez :?

aramis · Inscrit le : 06 Nov 2007 Messages: 188

"Télérama" évoque aussi la réduction drastique des fonds alloués à la Mostra del Cinema (de 7,5 millions d'euros l'année dernière à 4 millions d'euros cette année...).

dominique M. · Posté le : Mer 30 Mars 2011, 18:02:01 Sujet du message:

ah! parce que les Vénitiens payent pour la Mostra .... peuvent pas s'auto-financer tous ces producteurs, artistes, show bizz et compagnie.....?

aramis · Inscrit le : 06 Nov 2007 Messages: 188

C'est l'Etat italien qui a décidé de diminuer sa participation aux événements culturels du pays.

Gérard · Posté le : Jeu 31 Mars 2011, 07:42:28 Sujet du message: Quel titre ronflant !

Ministre des Biens culturels reste un titre magnifique dans la sonorité de sa merveilleuse syntaxe : comme un cabernet-franc , il possède , croyez-moi , moi qui vous parle en connaissace de cause , une charpente solide , des tanins qui méritent qu'on s'y attarde , une longueur en bouche qui retombe en asymptote infinie vers le final de type féminin .
Bref , du très très grand Art !
En France , on a inauguré ça avec Malraux , cet esthète des alchimies viticoles des assemblages sans fin , l'apothéose ayant eu lieu sous Jaaaaaaaaaaaaaaaaaacccccccccccccckkkkkkkkkkkkkkkkkk !
N'oubliez pas de cracher dans le godet après avoir dégusté , à la fin !
Sinon , complètement pompette !