il Campiello

[Blandine]

Actuellement au Musée des Beaux Arts de Rennes, nous est présenté un parcours italien dans les collections des musées de Bretagne, belle occasion d’admirer des œuvres italiennes et plus particulièrement vénitiennes.

Pietro Della Vechia. Venise 1603-1678

La vocation de Saint François Borgia

Réalisée entre 1664 et 1674, pour le couvent des jésuites à Venise, le tableau représente François Borgia qui à la vue de la dépouille mortelle d’Isabelle du Portugal, décide de se consacrer à Dieu. Dans cette scène pittoresque animée de personnages en costume de la renaissance, Pietro Della Vecchia laisse libre cours à son imagination fantaisiste.




Nicolo Bambini. Venise 1651-1736

Junon

Bambini s’inscrit dans le sillage de la nouvelle peinture baroque, claire, évanescente et légère mise au point à Venise par Pietro Liberi (1614-1687). Il peint de nombreuses œuvres sensuelles à caractère mythologique, multipliant les représentations de nus féminins, avec un gout particulier pour la figure de Junon.




Giulia Lama, dite Lisalba. Venise 1681-1747.

Le martyre de Saint Jean l’Evangéliste.

L’œuvre fut donnée en 1720 à la Scuola dei Dodici Apostoli, par son président de l’époque le seigneur Maurizio. Très inspirée de Giovanni Battista Piazzetta, Giulia lama met l’accent sur le dépouillement de la composition et l’audace de contrastes lumineux marqués à grandes taches.



Domenico Maggiotto. Venise 1712-1794.

Le présage d’Ascagne.

Le héro Enée et son père Anchise, indécis sur le parti qu’ils doivent prendre durant le siège de Troie, voient tout d’un coup une flamme voltiger autour de la tête d’Ascagne, le fils d’Enée, présage qui les décide à fuir la ville.



Francesco Guardi Venise 1712-1793.

Caprice avec Arc en ruine au bord de l’eau.

Retrouvé en Allemagne après le seconde guerre mondiale et confié à la garde des musées nationaux. Musées Nationaux, N° 323. Attribué au musée du Louvre, par l’Office de biens et intérêts privés en 1950, déposé à rennes en 1956.



Marco Ricci. Belluno 1676- Venise 1730.

Paysage nocturne fantastique.

Marco Ricci est l’initiateur de la tendance paysagiste dont les peintres de Venise se feront une spécialité au XVIII° siècle. Il se consacre à la peinture de paysage avec une très grande liberté d’expression, donnant une vision fantaisiste et préromantique de la nature, à l’opposé de la tradition classique.




Antonio Canova. Possagno 1757. Venise 1822.

Un chevalier croisé.

Antonio Canova doit principalement sa notoriété à son activité de sculpteur. Ses peintures sont plus rares et moins connues que ses marbres néoclassiques. Celle-ci, inspirée des portraits vénitiens de Giorgionne et de Titien est offerte en 1803 par l’artiste au collectionneur François Cacault, alors ambassadeur de France à Rome … (étonnant, non ?)

[Jas]

Merci
le campiello devient un ... livre d'art