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Pour sauver le peintre Régnier/Renieri
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Blandine



Inscrit le : 24 Fév 2008
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Message Posté le : Jeu 30 Avr 2015, 17:04:14    Sujet du message: Pour sauver le peintre Régnier/Renieri Répondre en citant

Voila l’histoire d’un cerveau qui pédale, dans quoi, je vous le demande !!!

Cela a commencé lors de la visite de l’exposition « Rome les bas-fonds du Baroque dont vous a déjà parlé babeth. Dans un décor vraiment remarquable, la reconstitution d’un palais romain, on découvre un monde de musiciens, de buveurs et de tricheurs, de courtisanes et de diseuses de bonne aventure. Vraiment très réussi. Le faible éclairage, en effet, ne favorisait pas les photos, et devant celui :



Voici que j’avise le cartouche qui nous dit :

Nicolas Régnier- Maubeuge vers 1588. Venise 1667.
Joueurs de dés et diseuse de bonne aventure, vers 1624-1626.
Florence, Galleria degli Uffizi.

Vous pensez bien que la mention de Venise m’alerte illico et que je me promets, en rentrant, de regarder d’un peu plus près quel est ce peintre français mort à Venise. Une petite lampe commençait donc de s’allumer dans le fond neuronal et néanmoins embrouillé de ma tête.

Et voici qu’au même moment, Bertrand me dit « mais on vient de voir un de ses tableaux, à Venise, je te l’ai dit »

Nous venons tout juste de rentrer de Venise à Paris et nous visitons l’expo avant de rentrer sur la Bretagne.

Ah ! Oui ( ça s’agite dans les connexions ) oui, c’était dans une église. Oui, j’étais occupée à autre chose, photographier, certainement (mais Quoi ?) et oui, j’entend encore la voix me signaler qu’il y a un Régnier. Les souvenir se rassemblent, mais je nage dans la confusion.
Puis, toujours dans l’expo, je me rends compte qu’il y a plusieurs Régnier :



Et, tout d’un coup, une nouvelle connexion : Mais ce peintre, Nicolas Régnier, c’est celui qui a fait le si joli tableau que l’on vient de voir au Marmottan Monet, dans la Naissance de l’Intime. Pour le coup, j’en reste baba, complètement interdite. Mais, c’est incroyable, cette histoire, comment ne me suis-je pas rendu compte plus tôt que l’auteur de ce tableau qu’on connait bien tout de même, que l’on voit si souvent sur des couvertures de livres, par exemple, ou dans un tas d’illustrations, que je viens de voir, le mois d’avant, de mes propres yeux, que ce peintre donc est mort à Venise et qu’il existe certainement des œuvres de lui à Venise.



Et même, pire encore, que j’en ai vu une, et si distraitement que je n’ai absolument pas percutée, ni pris de photo correcte. Faut-il être bête, tout de même !!!

Je me suis donc agitée dans le bocal vénitien des internautes pour essayer de savoir OU j’avais bien pu voir ce tableau. Et j’ai fini par me dire que c’était à Madonna del Orto, d’autant plus que, en face, se trouve une toile de son gendre, Daniel van den Dyck. Celui là, donc, à gauche …



Mesurez donc la dissipation de ma tête (dissipés, ils sont, dissipés !!!) et la clarté bien ordonnée de celle de Dany !!! A peine lui avais-je exposé la chose qu’elle l’a résolue dans un grand déploiement de son esprit mathématique.

Oui, il y a bien un Régnier à Madonna del Orto. Certes, et, vous savez quoi, ce n’est pas Nicolas, mais Fréderic ….

Ah, bon, mince, alors !!!




FEDERICO RENIER, "San Giorgio tra i Santi Girolamo e Trifone"
La photo de Dany.


Or, donc, nulle trace d’un Federico Renier. Il me semble, sauf preuve du contraire, qu’il y a maldonne dans le cartouche.

Revenons donc à notre Nicolas qui est initié à Anvers à la technique du caravagisme et fait très vite preuve de talent. Il part pour l'Italie vers 1615 où il travaillera comme employé pour diverses familles italiennes avec son frère de lait Desubleo. Il s’y marie en octobre 1623, à Santa Maria del Popolo (Caravage célèbres !!!) avec Cecillia Bezzi. En 1626, on les retrouve à Venise que Nicolas, devenu Nicolo’, ne quittera plus jusqu’à sa mort en 1667.

Il y fut peintre, marchand de tableau, quelque peu trafiquant, pourvoyeur de Mazarin. La Botega Renieri, à San Cassiano, devint très vite célèbre dans toute l’Italie du Nord, d’autant plus que ses quatre filles, Angelica, Anna, Clorinda et Lucrezia, deviendront elles mêmes peintres et que deux d’entre elles, Clorinda et Lucrezia, épouseront également des peintres : Pietro della Vecchia et Daniel van den Dyck.

Le 6 avril 1626, il signe sa première commande vénitienne : en pendant, l’Allégorie de la Sagesse et l’Allégorie de la Vanité (à Turi) et dès cette même année, il figure parmi les membres de la Fraglia dei pittori. Très vite loué pour ses talents de portraitiste et d’expert, il est sollicité par la Sérenissime, les institutions religieuses mais aussi par les Este et les Gonzague. Le poète Marco Boschini décrit son atelier comme un salon mondain où se rencontraient artistes, lettrés et collectionneurs.


Le Lorenzetti (copie envoyé par J@M, moi je ne l’ai pas …) nous donne une liste des œuvres de Nicolo à Venise. Je pense que lors d’un prochain séjour, je vais partir en chasse à la découverte de ce peintre français qui a connu la gloire à Venise et y a peint la majeur partie de son œuvres. Il vaut bien la peine qu’on le tire de l’oublie, enfin, en tout cas de mon oublie, parce que, moi, je n’avais jamais fait le rapprochement entre le si joli portrait de l’expo (visible au musée de Lyon) et un peintre aussi célèbre à Venise au XVIIème siècle …

Madonna in gloria con tre Avogadori, Palazzo Ducale
Saletta Dello Scrigno Madonna con el bambino, Palazzo Ducale
Sala degli Scudieri Cap. generale Lazzaro Mocenigo, Museo Storico Navale
I Piano Vergine e l’Angelo annunciante, Scuola di San Marco
Salone San Filippo Neri genuflesso dinanzi alla Vergine, Chiesa San Canciano
Presbiterio Il battesimo di Cristo, San Salvatore San Ludivico Re , Santa Cecilia e Santa Margherita (pala) , Chiesa San Luca
Santa Teresa in gloria / il Ritratto del Sen. Giovanni Moro, Chiesa San Terese

Et Dany, qui a décidément l’œil à tout, m’envoie également :

"St Philippe à genoux aux pieds de La Sainte Vierge":




Alors, tout renseignement sur ce Nicolo me ferait bien plaisir !!!
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babeth



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Message Posté le : Jeu 30 Avr 2015, 17:39:53    Sujet du message: Répondre en citant

ce post complète harmonieusement les posts précédents sur ce peintre qui n'est nullement un inconnu au Campiello : un post de Danielle à la lettre R de l'Abécédaire :



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Message Posté le : Mer 27 Juin 2007, 22:27:07 Sujet du message: Nicolas Regnier alias Nicolo Renieri Répondre en citant


Aux yeux de ses contemporains, Nicolas Régnier (Maubeuge, 1590 ? – Venise, 1667) comptait au nombre des artistes les plus réputés de la Venise du XVIIe siècle : il fut cité en 1663 parmi les quarante et un peintres de renom actifs dans la Cité des Doges, avec le titre élogieux de pittore classico. Ce succès fut toutefois rapidement oublié. Au début de notre siècle, ce n'est pas le célèbre portraitiste vénitien recherché des cours italiennes que redécouvrirent Hermann Voss et Roberto Longhi, mais l'un de ces nombreux Nordiques de passage à Rome : Nicolò Renieri, un artiste méconnu d'obédience caravagesque. Si l'on en croit son biographe allemand, Joachim von Sandrart, Régnier acquit en effet à Rome "une réputation fort appréciable". Élève de Bartolomeo Manfredi, membre actif de la communauté nordique, il eut non seulement le privilège d'être reçu en qualité de "peintre domestique" chez le marquis Vincenzo Giustiniani, célèbre collectionneur, à la fois mécène du Caravage et amateur de Nicolas Poussin, mais aussi celui de figurer aux côtés de Pierre de Cortone comme provveditore allo studio de l'Académie de Saint-Luc. Sur les traces de Manfredi, d'Honthorst puis de Vouet, largement influencé par Guido Reni, Régnier fut l'un des principaux représentants d'un "caravagisme de séduction", selon l'expression de Jean-Pierre Cuzin, à la fois élégant, sensuel et décoratif.

Plus un post du 1er Avril 2015 concernant le regrettable oubli de Clorinda Renieri, la plusdouée de ses filles, évoquée dans "un peintre ou deux" au sujet des peintres femmes dans cette même rubrique...
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Blandine



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Message Posté le : Jeu 30 Avr 2015, 17:48:17    Sujet du message: Répondre en citant

Quand je te dis que je suis dans la confusion et que mon esprit marche par éclipse !!!

En voici la preuve éclatante Rolling Eyes

Et bien, je suis contente d'avoir ces précisions supplémentaires Razz

Et, soulignons que le prix du livre d’art du Syndicat National des Antiquaires vient d’être attribué au Nicolas Régnier d’Annick Lemoine. Il couronne une monographie remarquable, à la fois érudite et agréable à lire, fruit de longues années de recherches et d’une connaissance très fine de la période. Cet ouvrage apporte de nombreuses nouveautés, tant sur la vie de l’artiste que sur son œuvre. Il s’agit d’un des meilleurs volumes parus chez Arthéna dont on ne célébrera jamais assez la politique éditoriale.

http://www.latribunedelart.com/nicolas-regnier
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babeth



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Message Posté le : Jeu 30 Avr 2015, 18:36:28    Sujet du message: Répondre en citant

juste un tout petit mot pour signaler que "le plus grand peintre baroque de Rome", le Français Simon Vouët, a séjourné deux fois quelques mois à Venise, mais il n'a pu s'y attarder et y peindre car Louis XIII lui a fermement intimé de rentrer au pays pour faire profiter les monuments français de son talent....Ce peintre est présent dans l'expo "les Bas-fonds du Baroque"
et a étudié le peintre qu'il aimait le plus à Venise, Veronese, dont il copia qq tableaux.


http://www.musees-franchecomte.com/gallery_files/site_1/807/4801/exposition-simon-vouet-dossier-presse.pdf
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babeth



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Message Posté le : Sam 13 Juin 2015, 15:42:50    Sujet du message: Répondre en citant

Nicolo' Renieri, j'en ai trouvé un autre à Santo Stefano :


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alain



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Message Posté le : Sam 13 Juin 2015, 17:16:15    Sujet du message: Répondre en citant

Qui veut mettre à jour la page Wikipédia de ce peintre ?
Page dont je n'arrive pas à vous communiquer le lien sans passer par son homonyme !!

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_R%C3%A9gnier_ (peintre)
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Blandine



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Message Posté le : Lun 15 Juin 2015, 18:49:22    Sujet du message: Répondre en citant

En effet, quand on met le lien, il se transforme, bizarre, bizarre Confused
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Blandine



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Message Posté le : Lun 15 Juin 2015, 18:54:05    Sujet du message: Répondre en citant

Babeth, bravo pour ta trouvaille !!! Voila qui aurait pu faire une bien belle question, puisque'il n'est même pas dans le Lorenzetti.

C'est incroyable, cela, quand on aura réussi à inventorier tous les trésors de Venise, cela fera une somme assez colossale !!!
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babeth



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Message Posté le : Mar 16 Juin 2015, 15:02:48    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai pris cette photo (baptême du Christ) dans la travée gauche, derrière des fonts baptismaux en brocatelle de Vérone ...des membres du personnel de l'Eglise Santo Stefano étaient juste en train de manipuler un bouquet de lys et je n'ai pas pu prendre la foto de la plaque qui affirmait que c'était un Nicola' Renieri....je viens de consulter mon Lorenzzetti (édition 1956), effectivement, je ne l'y vois pas ....

En tant que né à Maubeuge, il est rangé parmi les Flamands de langue française. La question est "faut-il sauver le peintre Nicola' Renieri?"; car en définitive, quel qu'ait été son talent pictural, c'est un marchand sans scrupule qui a utilisé les dons de faussaire de son gendre (della Vecchia = Muttoni) marié à la fille Clorinda, elle-même soi-disant très douée, mais dont on ne retrouve aucune trace de la production.....décidément, cette famille sent le souffre !!!

A la décharge de cette fratrie, quand la plupart des peintres mouraient pauvres, eux ont compris comment faire pour s'enrichir ....le plus drôle est que les musées et/ou les églises sont sans doute pleins des oeuvres du gendre ...

http://www.artericerca.com/artisti_italiani_seicento/regnier%20nicolas/regnier%20nicolas%20biografia.htm

http://www.artsettravaux.com/renieri/

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rvart_0035-1326_1997_num_117_1_348344
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Blandine



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Message Posté le : Mar 16 Juin 2015, 20:01:27    Sujet du message: Répondre en citant

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_R%C3%A9gnier_%28peintre%29

Cette fois ci le lien fonctionne Razz
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Blandine



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Message Posté le : Mar 16 Juin 2015, 20:36:04    Sujet du message: Répondre en citant

Quel lien passionnant, je veux parler du second !!! Beaucoup d'illustrations dont plusieurs tableaux présents dans l'expo les bas fond du Baroque.

Oui, je trouve qu'il faut sortir de l'oubli ce peintre et marchand d'art, fournisseur de Mazarin.
Ce français de Venise mérite qu'on s'y attarde.

Le marché de l'art devient un des sujets d'étude de premier plan en histoire de l'art. Les professeurs en deuxième et troisième année de licence abordent tous cette question. C'est un champ de recherche à explorer. Quant aux copies, elles étaient très fréquentes à l'époque, de facture très diverses d'ailleurs. L’essor d'une bourgeoisie aisée qui souhaitait, à l'instar des aristocrates, avoir des œuvres sur les murs de leurs hôtels, ouvrait un marché jusqu'alors réservé aux princes. Et c'est au XVIIème que l'on voit apparaître les premiers marchands d'art. C'est ainsi que, à cette époque, la plupart des peintres faisait commerce de tableaux. Il suffit, pour cela de consulter les inventaires après décès qui nous renseignent sur leur stock. Rembrandt est bien connu pour cela.


On connait aussi les "Ponts Notre Dame" , ces fameuses copies de très basse qualité qu'on achetait pour une livre. Quant à celles d'excellente facture, il est bien possible que des "faux-vrais" se soit glissés dans cette abondante production, mais c'est une histoire vieille comme la peinture. Watteau a débuté sa carrière au Pont Notre Dame ...

Bref, je pense que je vais prendre le livre d’Annick Lemoine Razz
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alain



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Message Posté le : Mer 17 Juin 2015, 07:22:05    Sujet du message: Répondre en citant

Et Wikipédia n'a aucune œuvre de lui située à Venise!
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babeth



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Message Posté le : Mer 17 Juin 2015, 13:13:24    Sujet du message: Répondre en citant

après réflexion, pourquoi sanctionner Nicolas Régnier, Nicolo' Ranieri, pour ses activités de marchand d'art et fourgueur de faux ? Après tout, comme le dit Blandine, de tous temps et spécialement à Venise où règnaient en définitive une quarantaine de familles, les "laissés-pour-compte" du Pouvoir - une classe mercantile non patricienne - aspire à tout prix à s'adjoindre les insignes de la classe à laquelle elle souhaite être identifiée .....et quid de Ranieri ???il comprend qu'il y a un nouveau marché à saisir, et met pour se faire à profit les dons très particuliers de son gendre, della Vecchia - excellent copiste !
Mais qui voudrait une copie "éthique" qui s'annoncerait comme telle ? Réponse : personne. Et puis pour acquérir les objets ostentatoires d'une classe, il n'y a pas 2 solutions : ou on rachète de l'authentique existant, qui est fatalement dans les mains des mécènes religieux, ou des patriciens enviés et aussi honnis. Alors il faut bien créer "DU NEUF" d'où une florissante activité marchande de faussaire..... comme dit Blandine, Ranieri est AUSSI fournisseur de l'insatiable Mazarin, et à lui, pas question de fourguer des copies....mais comme Mazarin y mettait le prix, finalement notre Nicolas a bien dû trouver des originaux à racheter chez qq patricien appauvri par les guerres .... quitte à bien les copier avant de les livrer à Mazarin !!!
Au fond, notre Nicolo' possède la fibre entrepreneuriale anglo-saxonne, c'est un réaliste qui se sert de son art, et celui bien cultivé dans la fratrie, pour vivre mieux ! alors oui, le personnage est très intéressant.
Oui Alain, les références de Ranieri à Venise sont minces.... Very Happy
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babeth



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Message Posté le : Jeu 18 Juin 2015, 14:51:06    Sujet du message: Répondre en citant

tiré de la base Joconde, ce qui existe en France de Nicolas Régnier/Ranieri :

http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_3=AUTR&VALUE_3=REGNIER%20NICOLAS
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Blandine



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Message Posté le : Sam 02 Avr 2016, 19:20:39    Sujet du message: Répondre en citant

A san Luca.



No foto (bien sur)
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