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C comme
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Danielle



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Message Posté le : Lun 02 Mai 2005, 12:02:17    Sujet du message: C comme Répondre en citant

Antonio CANOVA
Possagno, 1757 - Décès : Venise, 1822


Formé par son père, tailleur de pierre, Antonio Canova sera admis dans les ateliers de Guisepe II Bernadi-Torreto à Venise grâce au soutien du sénateur vénitien Falier.

""Ce dernier lui commandera deux corbeilles de fleurs et de fruits à sculpter dans le marbre, alors qu'il n'avait que quinze ans. Le sénateur lui commandera ensuite deux statues de jardin, une Orphée (1773) dans le style du Bernin, et une d'Eurydice (1775). Canova ouvrira son atelier en 1779 et entrera à l'Académie. Il sculptera son Dédale et Icare au cours de cette période, pour le palais de Pietro Vettor Pisani.

Le sculpteur, installé à Rome en novembre 1779, négligera l'étude des antiques pour se consacrer à celle des oeuvres de Michel Ange et du Bernin. Il partira pour Naples au début de l'année 1780 où il exécutera de nombreux dessins des vestiges exhumés à Herculanum et à Pompéi. De retour à Rome en juin 1780, il se liera avec le peintre Gavin Hamilton et rencontrera Quatremère de Quincy trois années plus tard. Ce dernier sera l'un de ses maîtres. Canova exécutera plusieurs commandes importantes entre 1783 et 1787, notamment le tombeau monumental de Clément XIV. Le succès de cette oeuvre lui vaudra la commande du tombeau de Clément XIII Rezzonico (1787-1792).
Canova sculptera ensuite Psyché ranimée par un baiser de l'Amour commandé par le collectionneur anglais Campbell et acquise par Joachim Murat. Ce groupe d'inspiration anacréontique est probablement l'un des chef-d'oeuvres de Canova. Ce dernier exécutera également une autre Psyché jouant avec un papillon (symbole de l'âme) et Hébé. On reprochera au sculpteur d'avoir enduit le marbre d'une cire imitant les chairs, et d'avoir eu recours au bronze pour les accessoires (l'aiguière et la coupe). Quatremère de Quincy prendra la défense de Canova et rappellera que les Grecs coloraient également leurs statues et les dotaient souvent d'accessoires en bronze. Le groupe Vénus et Adonis (1789-1794) sera l'oeuvre la plus hellénisante de l'artiste. Pie VII Chiaramonti fera de Canova son sculpteur attitré. L'artiste sera nommé chevalier de l'Eperon d'or et Inspecteur général des Beaux-Arts en 1802.

Il sera appelé à Paris en octobre 1802 pour réaliser le portrait de Napoléon. Ce dernier, qui refusera de poser, rencontrera l'artiste à cinq reprises. Les proches et la famille de l'empereur lui passeront commande de nombreux portraits. Le prince Camille Borghèse, aristocrate romain ayant épousé la soeur de Bonaparte, lui commandera Pauline Borghèse en Vénus (1804).

Canova exécutera le monument funéraire de Marie Christine d'Autriche (1805) dans le plus pur style néoclassique, ainsi que Madame Mère en Agrippine et Marie Louise en Concorde. Joséphine lui commandera le groupe des Trois Grâces. La statue héroïque de Napoléon, livrée au Louvre en 1811, sera refusée par l'empereur et dissimulée derrière des planches et des bâches. Ce dernier n'appréciera pas sa nudité. Le duc de Wellington la fera placer au pied de l'escalier monumental d'Apsley House après la bataille de Waterloo.

Canova exposera la Danseuse, commandée par Joséphine, au Salon de 1812, ainsi qu'une Muse baptisée Terpsichore. Il réalisera le buste de Pâris pour la décoration de la Malmaison.

Les Etats du pape chargeront Canova de récupérer les oeuvres pillées par Napoléon sous le Ier Empire. L'artiste accomplira sa mission avec zèle et sera comblé d'honneur et d'argent à son retour en Italie. Il ira ensuite à Londres afin d'admirer les marbres du Parthénon. George IV d'Angleterre lui commandera le célèbre Mars et Vénus, puis le mausolée des Stuart (1817-1819) dans la basilique Saint-Pierre de Rome.
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Lili



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Message Posté le : Lun 02 Mai 2005, 14:50:00    Sujet du message: Répondre en citant

CANNAREGIO

L'un des plus vastes sestieri de Venise, avec Castello, et sans doute celui qui mériterait que l'on s'y attarde le plus, tant son atmosphère, du moins dans la partie qui se trouve proche de la lagune est fascinante. Il faudrait des journées entières pour pour parvenir à en épuiser les richesses, car ce qui en fait le charme, ce sont tout autant ses admirables monuments, comme la Ca' d'Oro, Santa Maria dei Miracoli et la Madonna dell'Orto, que le plaisir insolite éprouvé à y marcher au hasard des ruelles.
"Canal royal" ou "domaine des roseaux"? L'origine du nom de Cannaregio est sujette à équivoque. Peut-être tient-elle à ces deux appellations, tant il est vrai que le canal qui traverse le sestier était jadis l'un des deux moyens d'accés à Venise depuis la terre ferme, et qu'une grande partie du quartier était à l'origine composée de marécages où poussaient joncs et roseaux. Cette région de cannes fut progressivement assainie, l'urbanisation passant par l'implantation d'une zone artisanale et commerciale, comme en témoignent les trois canaux parallèles dotés de fondamente que l'on trouve au nord du sestier. Un seul programme de mise en valeur ne fut pas réalisé : la Sacca della Misericordia.
Immensité oblige, il y a plusieurs Cannaregio. Les alentours de la gare sont toujours animés, comme l'est aussi le parcours allant de la lista di Spagna au pont delle Guglie, puis du rio tera San Leonardo dont le marché est trés actif à la strada Nova si commercante.
Mais le promeneur préfèrera bien sûr prendre les chemins de traverse et découvrir cette cité dans la cité qu'est le Ghetto, admirer la Madonna dell'Orto, l'église décorée par Tintoret, parcourir les fondamente nuove aux abords de l'église des Gesuiti, d'où l'on a une vue exceptionnelle sur la lagune, l'île San Michele, Murano, et lorsque le temps est clair, les cimes enneigées des Dolomites.
Attachante, vivante, laborieuse, Cannaregio demeure un quartier encore peu connu du tourisme de masse... et c'est trés bien pour nous.
J'ai pu lors de mon dernier séjour le parcourir avec un vénitien pure souche, notre ami Alessandro, et c'était merveilleux de voir comme il aime sa ville en général et son sestier en particulier.... cela se sentait dans ses paroles et la fierté qu'il avait de me le faire visiter avec des yeux de vénitiens. Rolling Eyes Razz Razz

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Danielle



Inscrit le : 17 Avr 2005
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Message Posté le : Lun 02 Mai 2005, 15:40:59    Sujet du message: Répondre en citant

c comme COLACHON.....



Instrument populaire, probablement d'origine orientale, le colachon, tel que nous le voyons dans le tableau de Longhi La polenta, appartient à la famille des luths à manche long. Sa caisse de résonance, piriforme, de petite taille, est formée de côtes de bois dur. La table d'harmonie, ouverte d'une ouïe circulaire ornée d'une rosace, porte le cordier auquel s'accrochent les cordes dont le nombre, la nature (boyau ou métal) et l'accord sont variables. Le manche, démesurément long, peut atteindre plus d'un mètre et se termine par un chevillier rudimentaire, parfois orné d'une volute ou d'une tête grossièrement sculptée. D'abord utilisé en Italie, il se répandit ensuite en Europe et l'on possède encore quelques pièces pour colachon, notées en tablature.

http://iarinha.com/images/gm_taste_polenta.jpg
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Chantal



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Message Posté le : Lun 02 Mai 2005, 16:00:14    Sujet du message: c comme canal grande Répondre en citant

c comme... canal grande

(déjà passé, je crois, sur l'ancien "abécédaire de Venise")

Canal Grande


Violent le courant
Verte la mousse

Changeants les reflets
Lourdes les odeurs
Salé l’air du large

Vif le vent
Variés les cris

Bruyants les taxis
Grouillants les ponts
Dentelés les piliers

Fleuries les terrasses
Fanés les palais

Ocres les façades
Rouge et or les banderoles
Sonores les feux rouges

Multicolores les pieux
Moqueuses les mouettes

Hurlantes les sirènes
Silencieux l’enterrement
Evasées les cheminées

Penchés les clochers
Pourpre le soir

Noires les… guevinez quoi ?


depuis, vous avez dû deviner ?! :D
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livia



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Message Posté le : Mar 03 Mai 2005, 02:21:03    Sujet du message: c comme... Répondre en citant

CARTA, porta della.



Oeuvre de Giovanni et Bartolomeo Bon (1438).
Chef-d'oeuvre du gothique fleuri, qui doit son nom à la présence de scribes chargés de rédiger les pétitions ou à la proximité des Archives d'État. Il faut dire que l'origine du nom Porta della Carta (carta signifiant "papier" en italien) est controversée. Pour les uns, elle ferait référence aux archives d'État qui auraient été abritées dans ce bâtiment. Pour d'autres, elle tirerait son nom des sentences et décrets qui y étaient rendus publics. D'autres encore le font dériver du fait qu'on y remettait les pétitions adressées au gouvernement. L'opulence des motifs décoratifs souligne sa fonction d'entrée officielle. Des statues des piédroits rendent hommage à la figure du commanditaire, qui apparaît dans la scène surmontant l'architrave: Le Doge Francesco Foscari agenouillé devant le lion de Saint-Marc.


Dernière édition : livia le Mar 03 Mai 2005, 13:25:05; Edité 4 fois
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Ticha



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Localisation : pays d'Auge

Message Posté le : Mar 03 Mai 2005, 10:56:17    Sujet du message: B COMME Répondre en citant

BOCCA DI LEONE
Tout le monde connaît celle des arcades du Palais des doges... il y en avait d'autres en ville; en voici une cette curieuse boîte à lettres destinée aux dénonciations en tous genres; d'ordre privé, moeurs dissolues, magie et surtout complots contre l'état. L'anonymat était interdit et il fallait en outre deux témoins pour que la lettre soit prise en compte.
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Lili



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Messages: 7651
Localisation : Nice

Message Posté le : Mar 03 Mai 2005, 11:01:00    Sujet du message: Répondre en citant

Pssstttt.... Ticha Shocked ..... On est à la lettre C ici.... ECOMANKONFE maintenant Rolling Eyes Razz
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Danielle



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Message Posté le : Mar 03 Mai 2005, 12:56:28    Sujet du message: Répondre en citant

c comme CARPACCIO


Les oeuvres de CARPACCIO(1478-1522) donnent un élan nouveau aux cycles des très garndes peintures , vastes comme des fresques .Son cycle de "La légende de Sainte Ursule" est a apprécier en prenant le recul nécessaire pour mieux apprécier ses grandes architectures de la Renaissance amsi aussi en regardant de très près les nombreux détails des costumes, des objets, des animaux et de la flore si magistralement représentés. Son" Miracle de la croix" est à rapprocher de celui de Gentile Bellini et montre Venise à l'époque de la Renaissance.
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chris



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Messages: 315
Localisation : Nantes

Message Posté le : Mar 03 Mai 2005, 14:21:22    Sujet du message: C comme... Répondre en citant

C comme ...Casone :
maison traditionnelle des pêcheurs de la lagune. Pavillon de chasse de la Lagune.
De très classes casoni à voir dans le livre de F. Vitoux "l'art de vivre à Venise".
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livia



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Localisation : Montréal

Message Posté le : Mar 03 Mai 2005, 22:23:54    Sujet du message: C comme... Répondre en citant

CHIODO, Ponte

L'unique pont sans parapet à Venise (à Cannaregio). Il en subsiste un autre à Torcello, le Pont du Diable.


Dernière édition : livia le Mar 02 Mai 2006, 00:51:33; Edité 3 fois
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Danielle



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Messages: 7935
Localisation : Montigny-le-Tilleul

Message Posté le : Jeu 05 Mai 2005, 17:24:07    Sujet du message: Répondre en citant



"Jeune femme au perroquet " de Rosalba CARRIERARosalba Carriera est née à Venise (Italie) en 1675 et y mourut vers 1757. Elle était renommée pour la qualité de ses pastels qu'elle peignait directement, sans dessin préalable, sur un papier bleu. Son succès fut important à Paris vers 1720 et elle y fut reçue par l'amateur Pierre Crozat; puis elle alla à Vienne vers 1730. Sa technique de peinture sur ivoire fut célèbre; elle fut une des premières miniaturistes.

Cette technique confère à ses portraits une "luminosité toute particulière".
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Danielle



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Message Posté le : Sam 07 Mai 2005, 15:47:13    Sujet du message: Répondre en citant

C comme CORONELLI..Vincenzo

un volcanique religieux, père cosmographe et éditeur qui avait fondé une société d'édition nommée Accademia degli Argonauti et qui avait ouvert une florissante imprimerie dans le couvent de Santa Maria Gloriosa dei Frari -- fait sortir des presses deux enormes volumes, les Singolarità di Venezia.
L'oeuvre présente environ 500 "portraits" des églises, des palais et des lieux pricipaux de Venise, et elle est la plus riche collection de ce genre jamais publiée. Les gravures des "singularités" de Coronelli connaissent aussi la fortune d'une plus grande diffusion européenne quand, autour du 1728-29, le celèbre éditeur de Leide Pieter van der Aa réimprime une partie de ces vues pour le douzième volume de son immense entreprise passé à la memoire avec le titre de Galerie agréable du monde.

Il est vrai que la grossièreté des cuivres du père-editeur et l'approximation de la figuration architectonique rendent assez difficile le rapprochement du nom de Coronelli à celui des artistes comme Carlevarijs, Visentini, Canaletto, Marieschi, Zucchi, etc. amis son oeuvre malgré ses défauts a contribué à la propagation de l'image de Venise.
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Stef*



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Message Posté le : Dim 08 Mai 2005, 20:47:37    Sujet du message: C comme... Répondre en citant

...chapiteau (le treizième -palais ducal- et ses huit saynètes)


La main gauche bande le coeur
Sans répit j'affaiblis ta regarde
Le front couronné de ton pourpre ingénu
Virevolte chapiteau, virevousse dentelle d'Istrie
C'est la ritournelle de la séduction

Petite et frêle madone encore inannoncée
C'est désarmé et bras croisés que tu m'as ensorcelé
Creusant l'épaule pour la rémission de mon âme
Virevolte chapiteau, virevousse dentelle d'Istrie
C'est la ritournelle de la tendresse

Tu m'as ouvert simple ton lin fleuri
Et l'amour, cet enfant turbulent,
Entre nos chairs insatiables, s'est magnifié
Virevolte chapiteau, virevousse dentelle d'Istrie
C'est la ritournelle de l'amour

Mais ce que Dieu aiguise, Dieu émousse
Elevé sans audace, ennobli sans péril
Notre amour aux rives du Styx à jamais s'est élingué
Virevolte chapiteau, virevousse dentelle d'Istrie
C'est la ritournelle de la désunion
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Danielle



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Message Posté le : Lun 09 Mai 2005, 21:47:30    Sujet du message: Répondre en citant

C comme CASANOVA


" Mon âme esr réduite à ne plus jouir que par réminiscence": c'est au soir de son existence, vers 1789, que le plus célèbre des Vénitiens, Giacomo CASANOVA(1725-1798), commence la rédaction de ses mémoires intitulées Histoire de ma vie/ Blaise Cendars les considérerar comme le " véritable encyclopédie du XVIIIe siècle". Né en 1725, Giacomo se détourne bien vite des ordres pour entamer une vie de pérégrinations géographiques, intellectuelles et amoureuses dans l'Europe de la fin des Lumières.Au cours de ses 40 années de périples, il côtoie les plus grands, vit de multiples ressources( la loterie à paris, l'espionnage à Venise), se frotte à la cabale et à la magie, et déploie des talents de libertin avisé.
Emprisonné en 1755 pour ces pratiques par l'Inquisition vénitienne, il parvient l'année suivante à s'évader des Plombs; le récit enjolivé de cet
épisode, qu'il publie en 1788, assume sa renommée. Sa devise est toute donjuanesque:" L'homme est libre, mais il cesse de l'être s'il ne croit pas
à sa liberté".Il meurt en 1798, un an parès la "confiscation "de Venise par Napoléon Bonaparte, sans avoir revu depuis 15 ans sa patrie, avec laquelle il avait toujours entretenu des rapports tumultueux.

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Barocco



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Message Posté le : Lun 09 Mai 2005, 23:01:31    Sujet du message: Répondre en citant

C ...comme Il CAMPIELLO
sans lequel nous n'aurions pas le plaisir de nous épancher ici... Laughing Laughing
Il Campiello... grâce auquel nous pouvons passer.... loin de Venise par le corps... de superbes et délicieux moments à parcourir les pages comme autant de balades au coeur de la sérénissime,de son histoire et de ses richesses de tous ordres... :D :D
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