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il Campiello Le site forum des passionnés de Venise
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didam
Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 29 Localisation : charleroi- thuin
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Posté le : Mer 01 Juin 2005, 20:10:03 Sujet du message: C comme |
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C comme Colombina: malicieuse et charmante, personnage comique qui n'est pas un exemple de vertu à l'instar d'Arlequin, son éternel soupirant. Elle attire les sympathies par une coquetterie bien propre à la gente féminine.
Son habit est simple, semblable à celui d'Arlequin, avec de nombreuses pièces colorées. Elle est coiffée d'un bonnet blanc. |
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Danielle
Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 7935 Localisation : Montigny-le-Tilleul
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Posté le : Mer 01 Juin 2005, 21:29:06 Sujet du message: |
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PSSTTTTTTTTTT..laissons à Barocco le soin et le plaisir de trouver l'illustration ad hoc :D :D :D :D :D |
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Barocco
Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 12949 Localisation : Lessines-Belgique
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Posté le : Sam 04 Juin 2005, 11:08:09 Sujet du message: |
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ben tiens....j'men prive pas!!!!
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Barocco
Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 12949 Localisation : Lessines-Belgique
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Danielle
Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 7935 Localisation : Montigny-le-Tilleul
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Posté le : Mar 14 Juin 2005, 17:48:14 Sujet du message: |
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C comme Dario CASTELLO
On sait peu de choses de ce musicien italien qui vécut et travailla à Venise dans la première moitié du XVIIe siècle (même ses dates sont sujet à caution), dirigea un ensemble d'instruments à vent à partir de 1621 à Saint-Marc, et n'est autre, peut-être, que Giovanni Battista Castello, qui fut musicien du doge de Venise à partir de 1626. On lui doit de nombreuses pages pour instruments à vent ainsi qu'un Exultate deo qui date de 1625. |
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Danielle
Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 7935 Localisation : Montigny-le-Tilleul
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Vincent
Inscrit le : 22 Août 2005 Messages: 8 Localisation : Lille
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Posté le : Ven 16 Sept 2005, 17:58:06 Sujet du message: |
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CLOCHES
Je suis étonné que personne n'en ait encore fait mention sur le forum! (je n'ai peut être pas tout lu :wink: !)... Elles sont pourtant omniprésentes à Venise, tantôt solitaires, tantôt carillonnantes! Celles de San Marco, font vibrer toute la piazza! A la différence de nos cloches citadines, le silence de Venise décuple leurs timbres, leurs couleurs... On peut aussi citer la sirène (un peu lugubre) qui annonce l'aqua alta... |
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Gérard
Inscrit le : 18 Avr 2005 Messages: 1783 Localisation : Orléans
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Posté le : Dim 18 Sept 2005, 13:15:52 Sujet du message: Bien vu .... |
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" Là , Venise repose en sa splendeur et son infirmité , sur l'innombrable secret de ses pilotis , à la fois logique et paradoxale , traversée par la courbe de son Grand Canal , sur lequel le pont de Rialto est comme la moitié d'un anneau qui serait un arc de triomphe , ce Rialto où elle est née , pauvre fille de pêcheurs et de matelots , d'un amas de boue durcie , en cet antique quartier du Dorsoduro qui est comme son échine , et d'où elle s'est répandue victorieusement , gagnant peu à peu sur la Lagune pour , de là , remplir les mers , de sa gloire étendue et de son étonnante destinée . C'est de cette plate-forme que l'on comprend sa prodigieuse structure et le patient effort humain qu'elle représente , en haut de ce campanile , Doge des airs , où la Marangona , bourdonnant et ducal bonnet de bronze , semble être la ruche sonore d'où est né l'essaim des innombrables cloches vénitiennes .
J'ai ensuite marché longuement , puis après le crépuscule , le soir est venu . L'odeur des tubéreuses avait tellement rempli ma chambre que j'ai été obligé d'ouvrir la fenêtre .
Longtemps encore , je suis resté là à regarder la nuit jusqu'à ce que les cloches de la Salute se fussent mises à sonner leur branle de minuit .
Ô belles cloches nocturnes , ne m'annoncez-vous pas Venise accueillante et qui s'offre encore une fois à moi , pour que s'y confondent en un même enchantement le présent et le passé ? Salut à toi , en hier , en aujourd'hui , et en toujours , Venise , Venise retrouvée ! "
Roseaux , flûte et harpe en leur miroir .. l'éther .
KV 299 en ut majeur .
Cristallines et légères .
La profondeur . |
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Ticha
Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 4774 Localisation : pays d'Auge
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Posté le : Sam 25 Fév 2006, 16:29:54 Sujet du message: |
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un petit plus à copier-coller au post de Danielle, peut-être.... Elle a tout dit...Mais, parceque CANOVA est une de mes idoles, je me permettrais juste de rajouter que sa renommée pour la délicatesse de ses sculptures (ses doigts sculptés jusqu'au bout rendaient Rodin jaloux), , la pureté de ses contours, l'élégance de ses formes, la sagesse de sa composition et l'expression de ses physionomies... firent de lui l'archétype de la sculpture Néoclassique... En 1815, Dominique Vincent Denon fut son interlocuteur dans la restitution des oeuvres d'art, pillées par l'armée napoléonienne (dont les Chevaux de ST-Marc, eux-mêmes volés, mais c'est une autre "Histoire")
Nul d'entre nous n'est passé aux FRARI, sans sentir l'émotion de cette Pyramide, entrouverte, son tombeau, où repose dit-on son coeur, qu'il avait imaginér pour le Titien, qui lui fait finalement face, dans cet horrible mausolée.... |
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LAURETT
Inscrit le : 23 Avr 2005 Messages: 2202 Localisation : Bretagne
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Posté le : Sam 25 Fév 2006, 16:52:46 Sujet du message: |
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j'adore !!! quelle grâce et quelle finesse ! |
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Gérard
Inscrit le : 18 Avr 2005 Messages: 1783 Localisation : Orléans
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Posté le : Sam 25 Fév 2006, 17:34:26 Sujet du message: Comme c'est vrai ! |
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Le titre exact est : " Psyché ranimée par le baiser de l'Amour " .
Les ailes sont rajoutées , collées .
Et juste en face , " l'Amour et Psyché " , peut-être aussi beau !
Mais qu'est-ce donc dans les marbres de Canova qui n'est pas beau ?
Même les gemmes de l'aile du Correr sont une invitation au partir pour l'Antique , une proximité des Dieux , des Familles , de Gens en procession , une si proche et lointaine filiation . Nous sommes , ô oui , ses filles , ses fils !
Imaginez un rai de lumière parisienne aux croisées du Louvre .
Oui , nous sommes là , appuyé(e)s à l'encoignure du palais .
Sur la nacre , de ce blanc poli .
http://www.insecula.com/salle/MS00307.html |
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wagon lits
Inscrit le : 10 Sept 2005 Messages: 7202 Localisation : La Rosière de Montvalezan (1850 m )Haute Tarentaise 73 Savoie
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Posté le : Sam 25 Fév 2006, 18:06:45 Sujet du message: |
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Oui, Gérard, intense moment d'émotion devant tant de grâce, de légèreté, de tendresse et un rien
d' "érotisme"....(ah ! ce drap posé au millimètre près...! c'est finalement bien plus "torride" que d'autres images)....
et puis, non loin de là, la découverte très étonnante des 4 "satyres" vus par le bas au débouché de l'escalier venant de la salle inférieure.... |
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Ticha
Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 4774 Localisation : pays d'Auge
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Posté le : Sam 25 Fév 2006, 20:59:31 Sujet du message: |
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Je cherchais, en fait, cher Gérard, à vous transmettre l'"Amour et Psyché'.... Par manque de temps, je ne l'ai pu.... Ces marbres de Canova à l'Ermitage sont reproduits en petits, moyens et grands formats, dans toutes les pièces de notre maison.... Aimées de mes enfants, comme de moi........ Cela dit.... les esclaves mourants du Buonarrotti.... c'est quelque chose aussi Bon sang de bon soir..... Quels Maîtres... Quels Génies.....
Anecdote du Grand Messer Antonio Canova:
Son ami, le Patron du Florian, souffrait de la goutte.... Canova moula sa jambe, afin qu'on lui fît une botte sur mesure.... Et oui.... |
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Jeanine
Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 358 Localisation : Braine-L'Alleud (Belgique)
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Posté le : Sam 04 Mars 2006, 01:58:33 Sujet du message: |
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Voilà une anecdote amusante et quasi rallyesque |
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Gérard
Inscrit le : 18 Avr 2005 Messages: 1783 Localisation : Orléans
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Posté le : Sam 16 Sept 2006, 16:27:58 Sujet du message: C comme ..... |
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" Concert champêtre . "
Ce tableau, autrefois attribué à Giorgione est aujourd'hui considéré comme une oeuvre de jeunesse de Titien encore sous l'influence de son maître Giorgione. L'atmosphère pastorale et élégiaque, la sensualité des corps caressés par la lumière, l'absence de références bibliques ou mythologiques, tout évoque les thèmes giorgionesques.
Deux jeunes gens, n'appartenant manifestement pas au même niveau social, conversent. L'un, superbement vêtu, est joueur de luth. L'autre, habillé modestement, se tourne vers son compagnon. Tous deux ignorent les deux jeunes femmes nues du premier plan, qui ne sont sans doute pas des êtres de chair et de sang, mais probablement des nymphes, des allégories ou des divinités. Celle de gauche, debout, semble plonger le vase qu'elle tient à la main dans le puits, tandis que l'autre à droite, assise et de dos, est joueuse de flûte.
Ne peut-on pas voir dans ce face à face entre les deux instrumentistes le thème du tableau ? Ne s'agirait-il pas d'une scène initiatique où le jeune berger serait saisi au moment où il délaisse la joueuse de flûte, instrument de Dionysos qui, dit-on, excite les passions humaines, pour se tourner vers le joueur de luth, instrument apollinien qui élève l'esprit.
Giorgione était lui-même joueur de luth et il était familier de la cour de Catherine Cornaro à Asolo, où la musique et la poésie avaient une si grande place. Les " poésies " deviendront des tableaux sans histoire qui associent l'amour, la musique et la poétique pastorale.
.....
Et ,
C'est alors que je sors tout courbatu
De ma cachette
Et que soudain dehors tremblant, ému,
Devant lui je m'arrête
Et c'est inouï tout ce que je retrouve
Comme cette musique jolie m'éprouve
Me fait du mal me fait du bien
Je n'en sais trop rien .
Adieu, adieu Titien , tu sais combien peuvent être cruelles
Ces notes que tu joues faux mais dans mon cœur ouvrant ses ailes
S'éveille alors la douce rengaine
De mon heureux sort ou de mes peines.
Lorsque tu tapes, tapes, toute la semaine mais le samedi
Quand les jeunesses débarquent
Tu sais alors brigand du Louvre
Que ton souvenir les marque
Et qu'un beau soir passé le bel âge
Un autre que moi devant la piste s'arrêtera là et sera triste
En écoutant le cœur battant
L'air de ses vingt ans .
Padam , padam , padam ..... |
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