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il Campiello Le site forum des passionnés de Venise
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Joelle

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 2719 Localisation : Breizh
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Posté le : Mar 04 Juil 2017, 20:47:57 Sujet du message: Les enfants de Venise |
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De Luca di Fulvio.
Je viens de le recevoir en cadeau😀😀😀😀😀
Vous imaginez avec quelle avidité j'allais me le déguster, quand en faisant quelques recherches sur cet écrivain, je lis que ce roman est le second d'une trilogie😳😳😳😳, le premier s'intitulant "Le gang des rêves".
Du coup, je n'ose pas le commencer de peur d'en casser le contexte🤔🤔🤔
Un campielliste connaîtrait-il cet auteur et pourrait-il m'éclairer sur cette question ??? Faut-il vraiment lire le premier roman avant celui-là??? |
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Blandine

Inscrit le : 24 Fév 2008 Messages: 5936 Localisation : Rennes
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Posté le : Mer 05 Juil 2017, 11:19:28 Sujet du message: |
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Je l'ai acheté également. Il commence à Rome puis les enfants partent à Venise. Mais j'ai juste lu le premier chapitre. je le laisse pour cet été. En tout cas, cela se passe au cinquecento. Cela fait très Oliver Twist au XVIe siècle. En fait j'ai très hâte de le lire !!!
Je ne pense pas qu'il faille lire le premier volume car il ne se passe pas du tout à la même époque.
"Une Italienne de quinze ans débarque avec son fils dans le New York des années vingt...
L'histoire commence, vertigineuse, tumultueuse. Elle s'achève quelques heures plus tard sans qu'on ait pu fermer le livre, la magie Di Fulvio.
Roman de l'enfance volée, Le Gang des rêves brûle d'une ardeur rédemptrice : chacun s'y bat pour conserver son intégrité et, dans la boue, le sang, la terreur et la pitié, toujours garder l'illusion de la pureté.
Dramaturge, le Romain Luca Di Fulvio est l'auteur de dix romans. Deux d'entre eux ont déjà été adaptés au cinéma; ce sera le destin du Gang des rêves, qui se lit comme un film et dont chaque page est une nouvelle séquence." |
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Blandine

Inscrit le : 24 Fév 2008 Messages: 5936 Localisation : Rennes
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Posté le : Mer 05 Juil 2017, 11:25:26 Sujet du message: |
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C'est manifestement une trilogie sur l'enfance des rues, mais à des époques différentes, dans des lieux différents et avec des protagonistes également différents. Donc, il me semble que l'on peut lire d'emblée les enfants de Venise. |
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Joelle

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 2719 Localisation : Breizh
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Posté le : Dim 09 Juil 2017, 21:52:35 Sujet du message: |
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C'est bien ce qu'il me semblait avoir compris, mais dans le doute
Comme Blandine, je le réserve pour les vacances, tout à fait le genre de livre idéal pour cette période de l'année où on peut se plonger dans un bon roman sans contrainte de temps Et si le récit est captivant, alors....c'est que du bonheur  |
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Blandine

Inscrit le : 24 Fév 2008 Messages: 5936 Localisation : Rennes
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Posté le : Dim 16 Juil 2017, 18:19:39 Sujet du message: |
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Oui, oui, Joelle, je te le confirme, un roman formidable.
Autant, je me suis moquée avec allégresse du bouquin de Mireille Calmel, autant celui ci vous laisse sans voix !
Quel roman ! En fait, j'ai lu les 800 pages en 4 jours tant on est immergé, submergé par les images, les couleurs, les odeurs et les sons qui se mêlent dans la cacophonie d'une Venise mineur où grouille tout un peuple qui se presse et se bouscule dans le cœur battant de la Ville, à Rialto, à l'Arsenal avec la description superbe du montage d'une galée en une journée, dans le Castelletto des putains, dans le Ghetto des juifs qui vient de refermer ses lourdes portes, mais aussi à Mestre et dans la lagune.
Et dans ce tourbillon terrible et magnifique, brûle la haine des uns, brillent l'amour des autres, se relèvent ceux qui ont chuté, meurent les innocents et les coupables, par le fer ou par la maladie qui se répand après la bataille de Marignan.
Juste quelques extraits, pour vous donner l'ambiance.
" Isacco regarda en l'air. Quelques marches plus haut, une femme s'était évanouie contre la balustrade. Un morveux pissait contre le mur. C'était un va et vient constant d'hommes et de femmes qui riaient, juraient, crachaient, se palpaient sous les vêtements. Les uns se disputaient, certains se battaient, d'autres s'embrassaient, d'autres encore se courraient après. Cris et odeurs formaient une seule et même cacophonie.
La petite fille attendait, impatience, au dessus d'une marche couverte de vomissures.
- Bon Dieu, dit Isacco, mais où sommes-nous?
Donnola rit: C'est le Castelletto, docteur. Le quartier des putains.
- Bon Dieu, répéta Isacco "
"Le capitaine et les gardes se campèrent à l'entrée du pont pour lui barrer le route.
Dans leur dos, du côté du Ghetto, on entendit la voix de Giudetta.
- Pose les mains sur la porte, disait-elle.
Mercurio fixa Lanzafame et les deux gardes en haletant, le regard désespéré.
Alors, Lanzafame et les deux gardes, sans qu'il y ait besoin d'un ordre ou d'une parole, baissèrent les yeux et s'écartèrent.
Mercurio avança doucement. Il les dépassa d'un pas lent. Il atteignit la porte et posa les mains, paumes ouvertes, sur le bois de chêne.
- Je suis là, dit-il
- Je suis là dit Giudetta de l'autre côté de la porte. Et lentement, à son tour, elle posa les mains ouvertes sur le bois.
- Je te sens, dit Mercurio de l'autre côté.
-Je te sens, fit Giudetta en écho. "
"- Je vais le tuer, dit-il tout bas, d'une voix sombre.
Il entendit le vieux Zuan approcher.
- Ne te laisse pas prendre ton navire, lui dit-il
- C'est pour ça que je vais le tuer
- Ne le laisse pas te le prendre ... maintenant.
- Qu'est-ce que tu veux dire, vieil homme? demanda Mercurio, les yeux plissés comme deux fentes.
- Regarde comme tu es assis. Tu tournes le dos à ton bateau. A ton rêve. A ton espoir, fit Zuan. La haine te l'a déjà pris.
Mercurion eut la sensation d'être à la croisée des chemins. Il y avait une profonde vérité dans les paroles du vieux marin. C'était le moment de faire des choix. Et ces choix conditionneraient son avenir.
- Qu'est-ce que je dois faire, alors ? demanda-t-il, conscient de l'importance du moment.
Zuan le regarda en hochant le tête.
- Putain de bordel de misère, mon gars ! T'es con? s'exclama-t-il. Tourne-toi. Il suffit que tu changes de position et que tu te retournes. Ton bateau est là. "
Un roman dont je me souviendrais. Il y en a tant, sur Venise, que l'on oublie si vite ! |
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Stef*

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 8694 Localisation : Bruxelles
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Posté le : Lun 30 Oct 2017, 16:41:03 Sujet du message: |
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Belle saga en vérité!
Tempête olfactive, couleurs en tumulte.
Comme vous aimeriez les plus méchants devenir vos amis!
Chapitres courts, lecture rapide...
On est au ciné.
Tant de portes qui s'ouvrent, la tension monte.
On oublie cela et ceci vous revient de plein fouet.
Petit bémol, la fin ... si prévisible.
Pourquoi donc l'auteur nous tient-il ainsi la main jusqu'au point final?
J'aurais tellement aimé qu'il m'abandonne les dernières pages.
Un très bon moment, quoiqu'il en soit...  |
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