Le Quizz 2018 Questions de Blandine Réponses questionnaire 6
Q40 |
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Il fut un temps où l’on fit disparaître les sestieri de Venise. Quand et par quoi furent-ils remplacés ? |
Sous le gouvernement municipal en 1797, l’abbé Collalto supprima les six sestieri de Venise pour les remplacer par huit sections : Vivres, Education, Marine, Loi, Commerce, Pêche, Révolution, Spectacle. Histoire du carnaval de Venise. Gilles Bertrand. P 291. |
Q41 |
Mais que fait donc ce lion, symbole de la Sérénissime, que l’on promène ainsi à grand arroi ? |
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RETOUR
À SAN MARCO DU LION DE VENISE – 25 avril 1991. |
Q42 |
Oui, il était vraiment laid, ce roi de France. Et pourtant, les deux vénitiens qui assistaient à son mariage notèrent que sa jeune épouse était fort assidue auprès de lui. Ils firent de lui un portrait peu flatteur, certes, mais, il faut bien le dire, réaliste. Pouvez-vous les nommer et les citer ? |
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Le doge a toujours été l’ami et allié du roi de France ; ils n’ont été en guerre que très rarement : vers la fin du quinzième siècle, au retour de Charles VIII de son expédition à Naples, et pendant la funeste Ligue de Cambrai, au début du seizième siècle. Les missions diplomatiques, permanentes et réciproques, commencent en 1478 ; jusqu’en 1797 la série des ambassadeurs vénitiens est ininterrompue, et elle a été facilement reconstituée. La première « relation » connue est celle de Zaccaria Contarini et Francesco Cappello, envoyés en 1492 à l’occasion du mariage de Charles VIII et de la duchesse Anne de Bretagne. « Relation » naïve et pleine de saveur, qui mériterait d’être lue en entier. Je citerai, seulement le portrait peu flatteur du roi. « Il est âgé de vingt-deux ans, petit et mal bâti de sa personne, laid de visage, ayant les yeux gros et pâles, et voyant plutôt mal que bien : le nez aquilin, plus grand et gros qu’il ne devrait ; les lèvres grosses aussi ; et il les tient continuellement ouvertes. Il a certains mouvements spasmodiques de la main déplaisants à voir, et il parle difficilement (est tardus in locutione). Selon mon opinion, qui d’ailleurs pourrait être fausse, je tiens pour établi qu’il ne vaut pas mieux d’esprit que de corps. » |
Venise
au XVIIIe. |
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En
1792, Isabelle Teodochi Marin a "prêté" son sigisbée,
Vivant Denon, |
Q44 |
Saviez-vous qu’il existe un objet de discorde entre Murano et Burano ? Cet objet est toujours présent à Murano. Quel est-il ? |
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Dans
le petit guide de la Basilique des Saints Marie et Donato on peut lire : Au-dessus
de la 3ème colonne de la paroi de la nef centrale, nous voyons un haut
relief installé ici par le podestat de Murano, Carlo Querini, pour y
installer le précieux “bottazzo de Saint Alban” soustrait par les
habitants de Murano à ceux de Burano. Il est entouré du blason du
podestat et de celui de Murano. Au-dessus, un haut relief avec le lion
de Saint Marc. |
Question Sofia |
Où trouver cette
plaque ? Nous
sommes tous passés dessus sans la voir |
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Elle
est citée dans Le Dit des rues de Paris, de Guillot de Paris,
sous le nom de « rue Sendebours La Tréfilière ». |
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C'est dans cette ruelle, en 1720, sous la Régence du duc d'Orléans,
que trois assassins criblés de dettes décidèrent de se refaire
en trucidant un de ces riches agioteurs de la rue Quincampoix du
nom de Lacroix, qu'ils attirèrent sous prétexte de négociation
dans la rue de Venise, et là l'occire en le lardant de coups de
poignard afin de lui voler son portefeuille. Un des compères,
nommé de l'Estang, fils d'un banquier belge, qui faisait le guet,
prit la fuite en entendant la victime hurler et la population
sortir. Il se rendit à son hôtel, rue de Tournon, emportant ses
valeurs et disparut. Les deux autres, le comte Antoine Joseph de
Horn, capitaine réformé, et Laurent de Mille, lui aussi
capitaine réformé, furent saisis et roués vifs en place de Grève6.
Cet événement s'est déroulé devant l'auberge L'Épée de bois
dont le propriétaire sortit le premier porter secours au
malheureux. Cet endroit se situe au no 27, là où était établi
un marchand de vin en 1875. Wikipédia |