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Réunion des communes d'ESPEREUSE et du ROUILLIS.
Un difficile mariage de raison.
Depuis la révolution, la commune du
ROUILLIS était sans curé. Le projet de rénovation semblait en bonne voie. La dépense était évaluée à 5.000 F. et l'on comptait sur le concours financier de la commune du ROUILLIS, et là était le point délicat. Dans sa séance du 28 avril 1853, le conseil du ROUILLIS repoussa à l'unanimité les plans et les devis qu'on lui soumettait. En vain, par une lettre officielle du 06 février 1854, le sous-préfet de VENDOME faisait-il observer au maire du ROUILLIS "que la réunion de sa commune à celle d'ESPEREUSE pour le culte rendait cette dépense obligatoire proportionnellement à sa population et qu'en conséquence, si le conseil persistait dans son refus, l'administration se trouverait dans la nécessite de l'imposer d'office". |
Le conseil, sans s'émouvoir, refusa de nouveau son concours, et le préfet se contenta d'obliger la commune du ROUILLIS à payer annuellement à ESPEREUSE une somme de trente et un francs, ce dont le conseil ne tient absolument aucun compte.
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