il Campiello

[Lili]

Merci Michel, je m'en doutais un peu

J'ai aussi la box SFR Evolution , dommage car les documentaires sont superbes sur cette chaine et en HD donc beaucoup de manipulations pour un résultat de mauvaise qualité alors
Merci quand même pour les explications...

[Joelle]

Pour en revenir à l'émission qui a initié ce sujet, je l'ai regardée avec beaucoup, beaucoup de plaisir

Ces"Quatre Saisons", qui, avouons-le , nous sortent un peu par les trous de nez,(enfin dans mon cas ), ainsi éclairées d'un aspect purement musicologique retrouvent toute la richesse et la finesse de leur composition. C'est passionnant, je ne les écouterai plus tout à fait de la même façon, et finalement je vais les ré-écouter tout simplement Ce que je ne faisais plus depuis des lustres

Merci ZEN

Et merci à Michel pour ces précieuses explications auxquelles,comme d'habitude je n'ai strictement rien compris, mais je vais quand même tenter le "Captytruc-machin"

[Martine]

Alors, là, Joëlle...tu sais à quel point je suis nulle de chez nulle en musique...mais ce que tu dis: c'est exactement ce que j'ai ressenti en regardant l'émission!
Et je me disais que j'étais vraiment le gourde de service, parce que j'avais du rien comprendre...avant; alors, tu me fais un immense plaisir!
Cette émission a été un déclic..............peut-être! (rêvons un peu! )

[Gérard]

Antonio Vivaldi ressuscite l'instinct , les sens .
Et , ici , d'après Philippe Sollers , de façon impeccable , et réciproquement .
Dès la première séquence de notes , on y est , saisi !
C'est le fond de son immense génie .
J'aurais bien aimé rencontrer cet immense artiste .
Perso , je le trouve vachement rock'n'roll ! Comme Bach , d'ailleurs , qui en est quasiment l'inventeur .

[babeth]

finalement, ils ne devaient pas se vendre bien cher, car on nous explique comment lui, Vivaldi, était sans cesse sous pression pour livrer les commandes "princières", d'où la réutilisation de morceaux d'oeuvre. Pour moi le dilemme est d'en vouloir à ceux qui ont évincé et laissé mourir oublié de tous ce bosseur passionné, malade et désinteressé, et l'admiration épidermique pour l'école napolitaine montante - fruit malgré tout de l'ignoble utilisation d'enfants par la Curie Romaine et tous les maquereaux qui les vendaient pour 4 sous !

[Gérard]

Il avait la pression que se mettent tous les vrais artistes à toute époque , c'est à dire l'inspiration , celle dont parle dans le film un historiographe au ton monocorde mais très très compétent , sorte de fleuve érotomaniaque momentané mais étonnamment persistant dans un port curieusement antifluvial , la façon n'en étant que le formalisme adéquat temporaire , les berges , l'outil lui ayant été enfin délivré dans le juste tempo de sa vie par les orfèvres incomparables de Crémone ; ça aussi cela procède de son incroyable vista perso , et donc de notre chance .
Un peu comme Michel-Ange quand il s'attaque au David , à la Sixtine , avec cette obstination terrible qui nous pousse vraiment à l'admiration .
Comme Tiepolo , bien sûr !
Et pour nous les Frenchies , comme Balzac , Baudelaire et Maupassant , princes de la dépersonnalisation magique .
Sa destinée tragique rejoint celle d'André Chénier , poète magicien et précurseur du romantisme littéral , la déchéance complète .
Je me demande quand et comment le beatnik de l'Idaho a eu l'étincelle de ce personnage absolument incontournable .
Le pourquoi , je le sais : il venait du Nouveau Monde .
Les disciples d'Apelle de Cos possèdent un sceptre de brillance , tous ; le tronçon fracturé n'est finalement jamais abandonné sur leur sépulcre : c'est merveilleux !
http://www.early-music.com/view.asp?ID=796