il Campiello

[Virginie]

Dans la nuit du 24 Décembre, la Fenice a proposé Casse-Noisette retransmis sur France 2 à 01.30.
Il est toujours accessible sur Pluzz :
http://pluzz.francetv.fr/videos/casse_noisette_,94013020.html

[Arcane]

Merci Virginie pour cette info
C'est toujours aussi magique !!

[Gérard]

Et combien malheureux .
Ses merveilleux ballets doivent tout à un Marseillais exilé là-bas .
On ne guérit jamais du "Lac" , et du reste d'ailleurs , pour une seule raison : c'est trop beau .
Perso , je reste sur le concerto pour piano , ce monument de force et de lumière ravageuse , Martha Argerich , Charles Dutoit , l'âme explosive et une certaine idée du clavier russe , le feu sous la glace , l'attente dans la vie : pour la regrettée Brigitte Engerer qui manque terriblement aujourd'hui sur notre terre et qui l'interprétait comme personne .
https://www.youtube.com/watch?v=HG3wd9E4_DI
Enregistré !
Quand retrouvera-t-on également un doigté pianistique comme celui-ci à la Fenice , incomparable , exilé , aérien , et encore de nos jours inégalé , un doigté uniquement français , qui rendra ainsi grâce définitivement à la vieille cité des eaux , à sa fluidité artistique attendue , espérée : par celle qui en fut jadis une de ses plus ferventes révélatrices et conteuses , puisqu'il fut créé dans la chambre bleue de sa maison des hautes terres , et lointaine ?
https://www.youtube.com/watch?v=lp8lQ6cuXUA
Oui , et encore oui , la création d'artiste doit être magique .

[Danielle]

[Gérard]

court après des couleurs à fortes sonorités italiennes .
https://www.youtube.com/watch?v=01SEOm9oS-k
C'est ça qui est fantastique chez cet immense compositeur , cet incroyable éclectisme , comme plus tard chez Chostakovitch , son successeur en maestria coloriste , qui lui les ramassa ailleurs .
Entre eux deux , Stravinsky , Diaghilev , Nijinski , le Sacre du Printemps .
Et Paris .
La beauté rôde .

[Gérard]

C'est prodigieux !
C'est cet après-midi .
Mais à Paris .
Lorsque les cygnes se rassemblent , on mesure toute la grâce des ailes flottantes et toute celle que dégagent les tutus soudain tous enchevêtrés , cet instrument de danse qu'on juge aujourd'hui archi dépassé et qui représente à merveille dans ce ballet le duvet soyeux de l'animal des lacs .
http://www.arte.tv/guide/fr/051301-000/le-lac-des-cygnes-de-rudolf-noureev
Noureev , ce prince tatar à la force herculéenne , nous manque terriblement .
Des vieux copains , électriciens temporaires à l'Opéra , le croisaient régulièrement dans la maison : d'aspect extérieur , c'était un vrai faune .