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Blandine

Inscrit le : 24 Fév 2008 Messages: 5936 Localisation : Rennes
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Posté le : Sam 20 Août 2016, 18:42:11 Sujet du message: Un cadeau de Venise |
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Vous souvenez-vous d'un prologue de rallye concocté par Stef* ???
Alors ??? |
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Barocco

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 12949 Localisation : Lessines-Belgique
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Posté le : Dim 21 Août 2016, 00:44:02 Sujet du message: |
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j'avais répondu ici...mais je corrige..je t'envoie un mp.. |
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Blandine

Inscrit le : 24 Fév 2008 Messages: 5936 Localisation : Rennes
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Posté le : Dim 21 Août 2016, 09:08:42 Sujet du message: |
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Barocco a une mémoire infaillible !!!!! |
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Stef*

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 8694 Localisation : Bruxelles
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Posté le : Lun 22 Août 2016, 12:41:57 Sujet du message: |
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Blandine

Inscrit le : 24 Fév 2008 Messages: 5936 Localisation : Rennes
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Posté le : Lun 22 Août 2016, 18:59:04 Sujet du message: |
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Stef*, j'imagine que tu t'en souviens
On va bien voir à quel point tu frappes la mémoire des campiellistes !
Donc, il s'agit d'un cadeau de Venise à un roi de France, tout de même !!! |
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Stef*

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 8694 Localisation : Bruxelles
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Posté le : Lun 22 Août 2016, 21:16:24 Sujet du message: |
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Rien que le nom du sculpteur...
Tout un programme!  |
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Blandine

Inscrit le : 24 Fév 2008 Messages: 5936 Localisation : Rennes
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Posté le : Mer 24 Août 2016, 10:37:11 Sujet du message: |
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Tout un programme !
Babeth a également trouvé où se trouve ce bénitier et en a mentionné deux autres !
Voici donc cette histoire:
Durant le cinquecento, Venise eut la difficile tâche diplomatique de ménager ses relations avec l’Orient, le puissant Charles Quint et la France de François Ier. Le Doge Gritti sut donc féliciter l’ambassadeur espagnol de la victoire de Pavie et pleurer avec les français sur le triste sort du roi prisonnier.
Les ambassadeurs de Venise en France, Giustiniano puis Marino Cavalli laissèrent de la France et de son roi des descriptions dans lesquelles ils ne cachent pas leur admiration et plus particulièrement Marino Cavalli qui occupe une double place auprès du monarque. En effet, non seulement il remplit ses fonctions traditionnelles d'ambassadeur de la République de Venise, de par ses rapports à la Seigneurie de la cité des Doges et par ses relations diplomatiques avec le souverain du royaume de France ; mais il fait également office, en tant que citoyen vénitien, de conseiller en matière d'organisation de la cour du roi. Comme en témoignent les nombreux concerts et compositions théâtrales, très fortement inspirées de la culture italienne, que fit donner à maintes reprises François 1er.
Dans ce contexte, Venise, connaissant le gout du roi pour le luxe et les objets « curieux », fit à François Ier un cadeau vraiment original : deux coquillages. Mais quels coquillages ! Il faut quatre hommes pour porter chacun d'eux ! Ce sont des deux tridacnes géants .
En 1754, Jean-Baptiste Pigalle, sculpte plusieurs statues à Saint Sulpice et pose sur deux rochers aquatiques les coquillages de François Ier.
Pigalle, protégé de Madame de Pompadour, sculpteur de Voltaire et de Diderot, donnera son nom en 1803 à une rue de Paris où il avait son atelier et à la place au bout de cette rue, puis de là au quartier mondialement connu de Pigalle.
Je ne me souviens plus maintenant dans quel prologue de rallye Stef* nous avait posé cette question mais je ma souviens par contre que j’avais trouvé la réponse dans « 20 000 lieux sous les mers » de Jules Verne, ce qui m’avait donné l’opportunité de relire quelques lignes d’un roman que je n’avais plus ouvert depuis … fort longtemps !
Châpitre XI
"Auprès des œuvres de l’art, les raretés naturelles tenaient une place très-importante. Elles consistaient principalement en plantes, en coquilles et autres productions de l’Océan, qui devaient être les trouvailles personnelles du capitaine Nemo. Au milieu du salon, un jet d’eau, électriquement éclairé, retombait dans une vasque faite d’une seule tridacne. Cette coquille, fournie par le plus grand des mollusques acéphales, mesurait sur ses bords, délicatement festonnés, une circonférence de six mètres environ ; elle dépassait donc en grandeur ces belles tridacnes qui furent données à François 1er par la République de Venise, et dont l’église Saint-Sulpice, à Paris, a fait deux bénitiers gigantesques." |
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Blandine

Inscrit le : 24 Fév 2008 Messages: 5936 Localisation : Rennes
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