il Campiello

[Virginie]

Zoran Music est mort à la l'âge de 96 ans, dans sa maison de San Vio. Le célèbre peintre Zoran Music est un des plus grands protagonistes de la peinture européenne.

[Stef*]

Juste les initiales ZM sur la plaque bronzée des sonnettes.....
C'est chez lui que François Mitterand se rendait quand il séjournait dans la Sérénissime...
Un large appartement sur le Gran'Canale....
Virginie, sera-t-il inhumé à San Michele?

[Ticha]

aH BON,,, je croyais qu'il (Mitterand) se rendait chez un prince , tout à l'ouest de la Giudecca...( il faut que je retrouve le nom) A propos, il allait souvent déjeuner à "l"Osteria del Million", toujours dans notre coin chéri du Corte del Million, n'est-ce pas, Corto :wink: :wink: :wink:

[Barocco]

une visite ici....
http://www.claude-bernard.com/artiste.php?artiste_id=62

pour se rappeler la bio et quelques oeuvres de ce grand peintre....et en cette année qui commémore la libération des camps de Dachau notamment on peut rappeler qu'il y fut détenu de 1943 à1945 et que cette période fut déterminante pour son oeuvre...

"non siamo gli ultimi"

[Barocco]

pour répondre à Ticha....
François Mitterand,grand amateur de Venise,s'était pris de passion pour la Guidecca,à l'écart de la foule des touristes.Il a séjourné dans la propriété du conte Volpi,la Ca'dei Leoni,sur la face sud de l'île,le long du rio della Croce.De sa fenêtre il voyait les îles de Sacca Sessola et de San Clemente apparaissant au bout du jardin ,à contre-jour, dans le miroitement de la lagune.Il était encore à Venise,mais au miliueu des oiseuax et des pêcheurs.Le président avait trouvé ici son "paradiso"
extrait du Geo hors-série.
on raconte aussi qu'il avait sa table à l'Altanelle, bien caché dans la calle delle Erberia où depuis des générations ,la même famille prépare un délicieux risotto de piosson:le risotto di Go...

[Ticha]

Je vais jouer les Albert(O), qui doit être dans ses valises.... ÔÔÔ.. ... un risotto de PIOSSON.... ça doit être fameux, dis-moi, Une spécialité alla venezianna, le piosson????? Et ta calle delle erberia, c'est une sur la Giudecca, ou au Rialto...... Altana, Altana.... quand tu nous tiens..... Et il avait bien d'autres adresses, le bougre !!!!!! :wink: :wink: :wink: :wink: :wink:

[Virginie]

Rien n'est précisé dans l'article ci-joint, que j'ai la flemme de traduire, sur le lieu et le jour de l'inhumation.
D'ailleurs, je ne sais pas si je vais continuer à traduire, il faut que vous fassiez des progrés en Italien !!!

Una drammatica riflessione esistenziale
Nel ciclo "Non siamo gli ultimi" affiora alla memoria la tragica esperienza da lui vissuta a Dachau

Venezia
Non ha sorpreso la morte di Zoran Music avvenuta l'altra mattina nella sua casa a San Vio, dove abitava con la moglie Ida Barbarigo, pittrice anche lei, alternando i soggiorni a Venezia con quelli a Parigi, le sue due città di elezione. Si sapeva che era malato da tempo e negli ultimi anni non era più in grado di dipingere. Era nato a Gorizia nel 1909, una città di frontiera politica e culturale, aveva soggiornato a lungo in Spagna, ed a Venezia era giunto solo nel 1943, invitato dal pittore Guido Cadorin, padre della sua compagna.

L'anno successivo era stato arrestato ed internato a Dachau, una esperienza che lo segnerà profondamente e per sempre. Personaggio complesso e di formazione internazionale, dunque, fuori dalle mode, dai gruppi e dai movimenti storici dell'arte, aveva tuttavia imposto all'attenzione della critica una sua personale cifra formale. Dapprima con una visione lirica dei luoghi amati - le piccole vedute di Venezia, le colline senesi, i cavallini al pascolo ed i paesaggi dalmati - e successivamente, negli anni della maturità, con una riflessione dagli accenti fortemente drammatici sulla sua stessa vicenda esistenziale.

Specie dopo l'inarrestabile affioramento nella memoria della tragica esperienza di Dachau che ha espresso con lo sconvolgente ciclo dei lavori titolati "Non siamo gli ultimi", all'inizio degli anni settanta, dipinti in nero raffiguranti mucchi di figure morte. E poi, più tardi, con la serie dei ritratti e degli autoritratti nei quali la sua figura e quella della moglie Ida, sono espresse con una pittura scabra ed essenziale sulla tela marron lasciata con grandi spazi vuoti. Configurando una sorta di intensa e dolorosa meditazione sul tempo, sulla vita e sulla morte

La sua opera era stata definitivamente consacrata nel 1972 con una grande mostra al Musée d'art moderne de la Ville de Paris, successivamente con una vasta retrospettiva nel 1985 al Museo Correr a Venezia, ed infine, nel 1995, addirittura al Grand Palais, ancora a Parigi. Con Zoran Music scompare una delle ultime grandi figure che Venezia ha espresso nell'arte del XX secolo.

Enzo Di Martino

[Ticha]

On te comprend, Viginie... Merci de tes efforts continus.... Mais là..... ON EST MAL.... ON EST MAL...... Je m'inscris, à la fac italien, mais c'est pas avant septembre.... et entre temps..... :wink: :wink: :wink:

[Stef*]

Côté droit, sous le toit ...les deux dernières fenêtres...si mes renseignements sont bons....
Palazzo Balbi Valier..........

[monteverdi]

en attendant la fac', l'esprit de l'article :)


Une dramatique réflexion existentielle.

L e cycle « nous ne sommes pas les derniers » remet en mémoire la tragique expérience qu’il a vécu à Dachau


Venise

Nous n’avons pas été surpris par la mort de Zoran Music, survenue l’autre matin en sa maison de San Vio, où il habitait avec sa femme Ida Barbarigo, peintre elle-même , tout en alternant les séjours à Venise et les séjours à Paris , ses deux villes d’élection.

On savait qu’il était malade depuis longtemps et même dans l’incapacité de peindre ces dernières années.

Né à Gorizia en 1909, ville frontière tant politique que culturelle, il avait séjourné longtemps en Espagne et n’était arrivé à Venise qu’en 1943, invité par Guido Cadorin, le père de sa compagne.

Il fut arrêté l’année suivante et interné à Dachau , expérience qui le marquera profondément et à jamais.
Personnage complexe et de formation internationale, donc hors des courants à la mode, des groupes et mouvements historiques de l’art, il a toutefois imposé aux critiques sa patte et sa personnalité.
Tout d’abord par sa vision lyrique des lieux qu’il aimait : les petites vues de Venise, les collines toscanes, les chevaux à la pâture et les paysages dalmates , puis dans les années de sa maturité , par une réflexion aux accents fortement dramatiques axée toujours sur les mêmes évènements de son vécu personnel.

C’est l’émergence récurrente dans sa mémoire de la tragique expérience de Dachau qu’il a exprimée dans le cycle bouleversant intitulé « Nous ne sommes pas les derniers » au début des années 70 , des tableaux noirs représentant des personnages morts.

Puis, plus tard, avec la série des portraits et des autoportraits parmi lesquels le sien et celui de son épouse Ida, il s’exprime d’ un trait acéré et dépouillé , peignant sur des toiles marron en laissant de grands espaces vides dans une sorte d’intense et douloureuse méditation sur le temps, la vie et la mort.

Son talent et son œuvre sont définitivement consacrés en 1972 par une grande exposition au Musée d’Art Moderne de Paris puis une grande rétrospective en 1985 au musée Correr et enfin en 1995 au Grand Palais à Paris.

Avec Zoran Music disparaît une des dernières grande figures vénitiennes de l’art de du XX ème siècle