Gérard
Inscrit le : 18 Avr 2005 Messages: 1783 Localisation : Orléans
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Posté le : Mar 06 Juin 2006, 09:08:04 Sujet du message: Souvenirs ..... pour Vecellio . Indispensable ! |
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Voilà , j'ai réussi à taper tous les insignes codés !
Quelle plaie !
Mais pour le Rezzonico , que ne ferait-on pas ?
Cliquez donc les vues ; ça donne une petite idée du somptueux lieu où monta une belle jeunesse dansante .
Sous les accents classes , espérants , langoureux et brûlants des " Vêpres siciliennes " de Verdi .
Caressant escalier !
Après avoir cavallé dans les ruelles , sauté des rambardes , et trottiné un peu partout .
C'était lors du concert de nouvel an à la Fenice , en 2004 .
Voilà donc pour vous , voisin patient du Louvre , une belle occasion de vous captiver patiemment l'esprit .
Pensez aussi à la mallette-mangeoire , car le plaisir des yeux y est immense et dure très , très longtemps , vous marque pour toujours .
Comme on dit du côté d'Aubusson : " Oui effectivement , ça Creuse ! "
La collection Martini contient en fait 264 oeuvres de Amigoni , Bachiacca , Caffi , Balestra , Guercino , Beccafumi , Bordon , Cima da Conegliano , Fra Galgario , Garofalo , Guiaquinto , Giordano , Liberale da Verona , Longhi , Piazzeta , Ribera , Ricci , Tintoretto , Tiepolo ( les 2 ) , Vivarini , etc ......
EX-TRA-OR-DI-NAIRE .
Ce qui motiva ce fabuleux don ?
L'amour de son propriétaire pour Venise !
Me revient donc l'idée sur l'autre collection au Mezzanino Browning , le rez-de-chaussée ( en hommage à Robert Wiedemann Browning , qui y vécut comme propriétaire ! )
La collection Mestrovich , Ferrucio Mestrovitch , du nom d'une ancienne famille dalmato-vénitienne de Zara ; sur la gauche en arrivant , on monte un petit escalier . Et c'est pas rien non plus !
Ce palais est une entité louvresque à lui tout seul .
A vous de jouer , Vecellio !
Quand vous monterez le bel escalier , blanc , immense , froid , gigantesque , pensez à la douce , chaude et belle musique italienne qui certainement y résonne encore !
Les souvenirs y remplacent tous les regrets .
Même ceux d'Elisabeth Browning !
In a Gondola
The moth's kiss, first!
Kiss me as if you made believe
You were not sure, this eve,
How my face, your flower, had pursed
Its petals up; so, here and there
You brush it, till I grow aware
Who wants me, and wide open I burst.
The bee's kiss, now!
Kiss me as if you enter'd gay
My heart at some noonday,
A bud that dares not disallow
The claim, so all is rendered up,
And passively its shattered cup
Over your head to sleep I bow.
Robert Browning , le père ! |
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