il Campiello

[Lili]

A midi mes pas m'ayant mené à la Fnac ... tiens donc ... rayon livres.. ah bon .... Venise.... est-ce possible qu'est-ce que vois-je
Pour les Papas Noël trés généreux.... voila un ouvrage qui va peser lourd dans la hotte et dans le budget

L'histoire de Venise par la peinture

Auteur(s) : Sous la direction de Guy Lobrichon
Editeur : Citadelles & Mazenod
Date parution : - ISBN : 2850882321
Nombre de pages : 496
Dimensions (Larg. Haut. Epais.) : 290 x 435 millimètres
Poids : Kg ???? quelques uns!!!
Format : Relié
Langue : Français

En consultation simplement à la Fnac... lieu de perdition pour moi s'il en est
Doré sur tranche.... pour la modique somme de 408.50 EURO


.... Allez Papa Noël... un petit effort... Quand on aime on ne compte pas :? :? :? :?


Résumé :
La cité est née et s'est imposée dès le Moyen Âge. C'est au IXe siècle que ses bateaux rapportent d'Alexandrie les restes de Marc l'Évangéliste en l'honneur de qui est édifiée la basilique San Marco. Avec Théodore qui domine du haut de sa colonne la Piazzetta, il veillera sur Venise près de mille ans. C'est longtemps vers l'est que la République a tourné ses regards : elle utilise et orchestre la quatrième croisade en 1204 qui lui permet de prendre Constantinople. Et, si le XIVe siècle italien hésite entre le dynamisme de Gênes et la domination de la Sérénissime, la victoire vénitienne de Chioggia installe pour longtemps une prééminence incontestée et tranquille. Que s'installent les peintres, les graveurs et les imprimeurs, que les humanistes célèbrent la Seigneurie, que le doge épouse la mer et invoque les saints protecteurs de la cité ! Que les églises, les chapelles et les scuole se dressent et célèbrent la République devant laquelle tous les grands se prosternent en même temps qu'elle-même ne s'incline que devant la Vierge Marie ! Car, à célébrer la Mère du Christ dans son apothéose, Venise ne se glorifie-t-elle pas elle-même ? Et comme s'il ne suffisait pas de préparer le Ciel, il faut que la terre fragile de la cité s'orne des plus beaux édifices, églises, basilique, palais magnifiquement décorés où se rendent avec ostentation les doges en processions pour toutes les fêtes, religieuses ou civiles, qui ponctuent la vie quotidienne. Le siècle des Lumières verra fleurir au milieu des artistes les poètes et les dramaturges comme la Renaissance avait accueilli les musiciens et les architectes. Premier État moderne occidental, la puissante République survit aux grandes catastrophes européennes jusqu'à la perte de sa liberté quand Bonaparte à la fin du XVIIIe siècle puis les Autrichiens au XIXe siècle et enfin l'Unité italienne s'imposent à elle. Meurt le temps de la splendeur et des défis. Meurent le dernier des doges et le Sénat vénitien. Meurent les parades du Bucentaure et les grandes processions dans la ville. C'est le temps des fonctionnaires italiens centralisateurs, des voyageurs anglais nonchalants, des touristes français romantiques ou impressionnistes. La République s'est éteinte après avoir éclairé pendant dix siècles l'histoire de l'art de l'Europe dont le ciel a été pour toujours illuminé. Car l'âge d'or historique de Venise a correspondu, comme rarement ailleurs, à une intense création artistique. À ses armateurs maîtres de la Méditerranée, à ses marchands qui tiennent le commerce européen répondent les oeuvres de Carpaccio, Bellini, Véronèse, Le Tintoret, Giorgione, Titien qui célèbrent son éclat et ses victoires, les miracles architecturaux de Sansovino, de Longhena et de Palladio. La '' Ville miraculeuse '' chantée par Pétrarque, la Venise de Longhi, de Canaletto, de Tiepolo et de Guardi ne s'évanouit que doucement, ombre d'une splendeur devenue exsangue, comme la mémoire de ses rêves d'une République idéale. Quand son pouvoir s'efface, c'est l'Europe qui accourt à ce rendez-vous privilégié où se succèdent Mozart, Goethe, lord Byron, Richard Wagner, Marcel Proust et Thomas Mann. La disparition des peintres officiels fait place aux Delacroix, Turner, Renoir, Monet, Ziem, Sargent qui disent à leur tour l'incomparable éclat qui ne s'éteint jamais et comprennent aussi qu'on ne naît pas Vénitien, on le devient. Venise raconte désormais son histoire dans une galerie d'images vivantes qu'ont fixées les plus grands artistes qu'elle a inspirés. Des centaines de tableaux, de dessins et de manuscrits à peinture, reproduits avec leurs détails principaux dans un format exceptionnel, composent ce musée imaginaire dont elle est à la fois l'auteur et l'acteur principal. Cet ouvrage exceptionnel se présente avec une reliure en soie sous coffret illustré, tranches dorées à l'or, tranchefil. 300 illustrations en couleurs dont 100 doubles pages, 4 doubles pages dépliantes (120 cm

[Jas]

Je l'ai depuis des années, en un très gros volume chez Belfond .... mais je croyais qu'il était épuisé (pas Belfond mais l'édition de ce volume)
j'y ai puisé quelques questions pour les rallyes précédents :wink:

Encore une source de questions qui risque de se tarir
ps. Je l’ai eu gratis …. Par un copain ferrailleur … il allait au pilon (pas le copain .. le bouquin faut tout préciser ici)

[Lili]

:D :D :D :D Il faut toujours avoir un copain ferraillleur dans ses relations
Heureux Jas.... Ce livre est.. magnifique... mais bon 408 € tout de même.... siouplait Monsieur l'editeur tu peux pas nous le faire sans la dorure sur tranche :wink:

[Barocco]

vu le prix..actuel..je ne crois pas que cette source puisse tarir.. :wink: :wink: comme dit Lili....tout le monde n'a pas....etc.... :? :? :?

[Joelle]

Sur le site Alapage. com il y a le commentaire sonore de l'éditeur de cet ouvrage........Débrouillez-vous je ne sais toutjours pas mettre des lieuns, môa

[Ticha]

Tu sais que t'es pas toute seule, TOAAA!!!!

[Lili]

http://www.alapage.com/-/Fiche/Livres/2850882321/?id=99621166258299&donnee_appel=GOOGL&fulltext=L

Et voila..... :wink: :wink: :wink:

[Ticha]

Malheureusement, le Père Noël, c'est pas comme le facteur.... Il ne sonne pas deux fois... et j'ai déjà commandé le "coffret" de Vircondelet à ma libraire !!!

Mais quel beau livre!!! J'en bave?? Pourquoi y'a pas de FNAC à Lisieux-les-Bains-de-Pieds???????????? (c'est ma belle-soeur, parisienne, qui dit ça!!)

[wagon lits]

Si tu tiens à voir la disparition totale et définitive de toutes les petites librairies du secteur, sûrement aussi charmantes que celles qui jallonnaient ma doulce ville naguère.... :?
Et je ne parle pas de tous ces anciens petits disquaires passionnés et passionnants et autres boutiquiers de divers supports multi-média.... :( :(
Tiens, un nom me revient ! "l'horloge sans aiguille"...qui était vraiment présente dans ce lieu...librairie et "salons de thé"...tu sirotais ton breuvage préféré (mais y avait pas de spritz quand même ) en compulsant un livre choisi au hasard...et libre à toi de l'acheter ou pas...du moment que tu le replaçais dans son étagère en bon état.... tu prenais ton temps puisqu'il n'y avait pas d'aiguilles à l'horloge....

[Ticha]

30 ans que j'ai eu cette idée, puis l'étranger barbaresque.... Quand je suis revenue... ça s'appelait le "Mille-Feuilles", dans le Quartier Latin, à Paris!!!

Ca existe aussi à San Barnaba, aux Staittseus"...., très sympa, la librairie, autour d'un feu de Chiminée!!!!!

Et à Statford-Upon-Avon......

Et à..... :wink:

[Danielle]

et à.............Charleroi :D aussi... :wink: