il Campiello

[Barocco]

il y a de quoi..
mais ...si je les avais..
je préférerais les utiliser quand même pour acheter certains oeuvres de Music....ô combien moins chères que certains....'objets...disons cela comme ça...qui ont été exposés il y a quelques temps au Grassi...
mais nous n'allons pas ..rouvrir le débat...
les goûts des uns et des autres ne se discutent pas... :? :? :? :? :? :wink: :wink:

[Véra da POZZO]

[Albert(o)]

totale osmose avec le Maestro, Pietro !!! en ce qui concerne sont dernier message, bien sûr !... car l'autre, j'aime mieux pas savoir...
Si vous êtes preneur, on s'y met immédiatement... :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D
On peut rêver... NON ????
:wink: :wink: :wink: :wink: :wink: :wink: :wink: :wink: :wink: :wink:

[Gérard]

Personne n'a parlé avec ..... gentille délicatesse ..... de Georges Pompidou ( Anthologie de la poésie ) , ce brave paysan du Cantal .
Beaubourg a 30 ans .
Et on en fabrique un bis .
Génial §
La rétro de Dali en 1979 , c'était monstrueusement fabuleux .
J'm'en souviendrais toujours .
La Traction et les pains suspendus : sacré Catalan de génie . Avec cette si subtile verve ( punaise , mon stylo a failli fourre-chez ! )
Finalement , un Canaletto , c'est juste une vue d'Venise , après tout !
Alors qu'un Kandinsky , un Dali , un Picasso , un Chirico ..... Et le monde est à nous !
Comme .... la Vie ..... est à nous !
Vive l'Art Moderne !!!!!!!!!!!!
Une interrogation , en fait !
Pas une exclamation !
Comme celle du Canaletto , qui nous prouve juste que les eaux montent .
Bof !
Une vague .
Une déferlante !
C'est ça l'Art Moderne !

[Pietro]

Sur ce qu'on peut acheter en peinture vénitienne si on avait 30k€ pour ça, basta faire un petit tour sur le site de Tajan (www.tajan.com) et de chercher dans les archives pour s'apercevoir que les tableaux classiques, voir primitifs vénitiens ne sont pas toujours dans les étoiles (seulement dans la stratosphère - j'entends à la portée de beaucoup ce qui est beaucoup dire - pluto^t qu'une bmw on peut s'acheter un Giacomo Guardi et me^me, si c'est une série 7 ou 8, un Van Vitelli ...mais pour le Canaletto il faut quand me^me plusieurs rolls... à moins de prendre un dessin - une mégane ).


La ville a dit vouloir donner la Dogana di Mare à qui offrirait les meilleures garanties ( les meilleurs financements politiques ).

Ci-joint l'article du Gazzettino d'aujourd'hui.

[Gérard]

ce matin .
Journal William Leymergie .
Henri-Jean Servat , la vraie classe .
Politesse , reconnaissance . Enfin !
Vis à vis de Mme Pompidou .
Le premier tableau qu'achetèrent Claude et George Pompidou , lorsqu'ils étaient jeunes étudiants à Marseille , fut un " Nicolas de Staël " .
Amoureux et visionnaires , ils avaient vu juste .
Ils s'appelaient mutuellement " bibiche " .
Beaubourg est une immense réussite .
Par contre , Claude Pompidou affirma qu'elle avait fait une grave erreur .
D'appréciation .
C'est sur le succès du lieu .
Qu'elle n'aurait jamais imaginé pareil .
Depuis l'ouverture = 180 millions de visiteurs !
Phénoménal !
Juste derrière La Tour Duchamp .
Et Le Louvre !
Ces gallinacés à bérets , finalement , ont des secrets imprégnants des plus impénétrables .
Comme les bulles d'air de leur baguette - de Chefs - , qu'ils baladent , débonnaires , sous leur bras .
Le Monde est à nous !
Nietzsche avait raison : " L'Art nous protège de la Vérité qui tue . "
Le Monde nous appartient .
" La place laissée vacante par les Poètes , c'est le danger absolu promis par l'Avenir . "
Art ,
Vérité ,
Poètes ,
Avenir .
Quadrichromie .

[wagon lits]

Avec vos 2 pertinentes citations, vous obtenez, cher Gérard 16/20 au bac blanc de philo d'Ampoulopié d'hier ! :wink: (16 parceque lorsque un prof mettra 20 en philo.... :? )

A propos de Beaubourg, je crois que le soir actuellement, on peut y retrouver l'ambiance que je découvris l'été 05 en l'église de San Stae à Venise.... :wink: Pipiolit...euh pardon Pipilotti Rist y distille sur le parvis ses couleurs pastel...http://forum-venise.hostonet.org/viewtopic.php?p=11396&highlight=enthousiaste+projection#11396

[Albert(o)]

[wagon lits]

:wink: :D Transmis ! et les notres à ta chère et tendre... :wink:

[Gérard]

Bravo Albert , la laideur ...... c'est la seule qui dure !
Comme Beaubourg .
Bien vu !
Suis confus .
En un mot .
Un jour , une très jolie femme profondément anti-anglaise interpella Winston Churchill - mal réveillé et sans son dentier - sur le ton de l'acrimonie :
" Monsieur , je serais votre maîtresse , je vous mettrais le poison . "
Il avisa :
" Madame , je serais votre mari , je le boirais . "
Tout est éphémère .
Même la Beauté !
Qu'on croit être comme telle .

[Stef*]

:D :D :D :D :D :D :D

[Gérard]

J'espère que dans les futures collections de la Douane , ils - le duo infernal bien sûr ! - vont penser à cet immense coloriste et formaliste qu'était Nicolas de Staël .
Et à toutes ses horreurs !
http://myclimatspainters.free.fr/stael.htm
Mais aussi au sculpteur Armand .
Il est à Nogent le Rotrou , en ce moment .
Un gros trou reculé du Perche .
Ces Français , ces merveilleuses et ces incroyables , des dingues de l'Art .................. Moderne .
Tous au violon .
Eclectique .

[Barocco]

tant qu'ils ne font pas une compression à la Cesar avec le bronze doré de Falcone...histoire de faire..fortune..

[Gérard]

.... des 2 points de vue .
Et des images du " Monde " !

M. Aillagon : le projet vénitien du Guggenheim est "du bluff"

La tension est au plus haut entre la Fondation Guggenheim et celle de François Pinault, qui se disputent la pointe de la Douane, à Venise, pour y présenter des oeuvres d'art. Dans un entretien au " Monde du 8 février ", Alberto Rigotti, président de la banque d'affaires ABM Merchant, allié de la Fondation Guggenheim, affirmait que le Guggenheim est prêt à investir une surface bien plus grande que la douane, englobant l'Arsenal et les friches du port de Marghera. Et donc que son projet, plus ambitieux, était supérieur à celui de M. Pinault.

Jean-Jacques Aillagon, directeur du Palazzo Grassi de Venise, où est logée la Fondation Pinault, répond à M. Rigotti sur un dossier qui oppose aussi la ville de Venise (plutôt proche de M. Pinault) à la région Vénétie (proche du Guggenheim).
Quelle est votre réaction aux déclarations d'Alberto Rigotti ?
Ces déclarations sont surprenantes. L'Arsenal et le port de Marghera ne sont pas concernés par l'appel d'offres pour la pointe de la Douane. Je crains donc que les projections mégalomaniaques que développent ces déclarations soient hors sujet. Les services de la commune semblent d'ailleurs ne pas avoir eu de contact avec le Guggenheim à ce propos. Cette surenchère s'apparente à un bluff. La Fondation Guggenheim, parfois en parvenant à ses fins, parfois en échouant, a souvent abusé de cette technique qui vise à impressionner l'opinion et les partenaires publics locaux qui seront, in fine, les payeurs. Elle le fait toujours, avec habileté, en avançant le nom de grands architectes et urbanistes. De la même façon, à Venise, les associés du Guggenheim sont tentés d'aménager non seulement la pointe de la Douane mais le tiers de la ville et tout cela sans prendre l'avis de la municipalité élue par les citoyens de Venise. C'est cocasse.
M. Rigotti fait état du désir de la région Vénétie de se joindre à ce projet...
Que la région soutienne des projets culturels, c'est son droit et même son devoir. On peut cependant difficilement imaginer que, s'agissant d'un projet voulu par la commune pour son territoire, la collectivité régionale cherche à y prendre part sans concertation avec elle.
Où en est le dossier, selon vous ?
Le bâtiment de la Douane appartient à l'Etat italien, qui en a confié la concession à la commune de Venise. Celle-ci veut en faire un centre d'art contemporain et recherche un opérateur qui prendra en charge les travaux et le fonctionnement. Massimo Cacciari, maire de Venise, a invité Pinault à s'intéresser à ce bâtiment au moment même de l'acquisition du Palazzo Grassi. Quand l'appel d'offres a été lancé, tout le monde savait que nous serions candidats. Le Guggenheim avait indiqué qu'il ne le serait pas. Un de ses conservateurs avait d'ailleurs été nommé par la commune comme membre de la commission d'appel d'offres. C'est de façon inopinée, et peu confraternelle dans la forme, que ce musée s'est porté candidat. C'est son droit mais il aurait pu l'exercer de façon plus élégante.
La région Vénétie, de droite, a joué un rôle majeur dans cette initiative, non sans malice à l'égard du maire de gauche. Les candidatures ayant été déclarées d'intérêt culturel égal par la commission, c'est désormais à l'administration municipale de faire son choix. Nous l'attendons avec sérénité.
Estimez-vous avoir une chance ?
Oui. Je crois notre offre meilleure et plus solide. Présentée par Palazzo Grassi, institution italienne, elle bénéficie de la capacité financière de François Pinault et de la disponibilité de sa collection d'art contemporain, reconnue comme l'une des plus remarquables du monde. Face à notre offre claire et lisible, il y a une alliance d'intérêts composites. Si le Guggenheim a une belle collection historique, sa collection contemporaine n'a pas la force de celle de François Pinault. Rappelons que la collection du Guggenheim est déjà affectée à l'activité de beaucoup de sites - New York, Bilbao, Venise et demain dit-on Abou Dhabi. La multiplication des oeuvres, comme celle des pains, est miracle assez rare.
Quant au financement de l'engagement du Guggenheim à la pointe de la Douane, il est tributaire de la capacité et de la volonté de ses partenaires. La région est prête à mobiliser de l'argent mais je crois les banques un peu frêles et plus à la recherche d'opérations à piloter et à exploiter que de projets à soutenir par du mécénat.
M. Rigotti affirme que la collection Pinault n'est qu'"une collection privée parmi des milliers d'autres"...
Il oublie que la commission d'appel d'offres n'a pu trancher entre l'offre Pinault et l'offre Guggenheim, dont elle a considéré que les collections étaient d'égal intérêt. Tout cela me laisse perplexe. Pendant que les uns font ces déclarations de tranche-montagne, Tom Krens, patron du Guggenheim, cherche à rencontrer François Pinault, sans doute pour lui suggérer un accommodement. Pour notre part, nous nous en tenons au sérieux de notre offre.

Alberto Rigotti, banquier
"Le Guggenheim veut faire de Venise un vrai lieu de culture"
Président de la banque d'affaires ABM Merchant, Alberto Rigotti, 56 ans, est l'allié de la région Vénétie et de la Fondation Guggenheim dans la compétition avec le collectionneur et homme d'affaires français François Pinault pour l'aménagement en centre d'art contemporain de la pointe de la Douane à Venise. La commission technique n'est pas parvenue à départager les deux projets (Le Monde du 26 janvier), et la commune devrait lancer prochainement un nouvel appel d'offres. Alberto Rigotti dévoile dans un entretien au Monde les contours d'un projet d'investissement culturel qui, outre la pointe de la Douane, englobe les vastes terrains de l'Arsenal et une partie de la zone industrielle de Porto Marghera.

Pourquoi avoir monté à la dernière minute un projet concurrent de celui de François Pinault ? Parmi les motifs, on a beaucoup parlé de rivalité politique entre la région, détenue par la droite, et la commune de Venise, gérée par la gauche.
Il est injuste de réduire le problème à des divergences politiques entre le président de la région, Giancarlo Galan, et le maire, Massimo Cacciari. Nous avons été surpris par la nervosité de François Pinault, qui semble confondre les partis politiques et les institutions.
Il y a sept ans, M. Cacciari avait déjà conclu avec la Fondation Guggenheim un projet très abouti pour la pointe de la Douane. Nous sommes partis de là. On pourrait rappeler les délibérations de l'époque. M. Pinault est irrité parce que M. Cacciari lui aurait promis la pointe de la Douane, mais le maire sait bien qu'il fallait passer par un appel d'offres.
Précisément, l'appel d'offres n'a pas abouti. Les deux candidats sont renvoyés dos à dos, et priés de s'entendre. Qu'en pensez-vous ?
Nous souhaitons pouvoir reprendre rapidement le dialogue sur de nouvelles bases. Pas forcément avec M. Pinault, car on se trompe de défi si on imagine une compétition entre la collection Guggenheim et les 9 000 oeuvres d'art qu'elle peut exposer par rotation, et le millier d'oeuvres que possède M. Pinault.
Guggenheim est une institution au rang des plus grands musées du monde. M. Pinault est un collectionneur privé parmi les milliers qui existent dans le monde. Il fait penser à un artiste ou un commerçant errant qui ne trouve pas de lieu pour montrer sa marchandise. S'il cherche une vitrine, il devrait déjà être satisfait d'avoir le Palazzo Grassi.
Pourtant, le projet Guggenheim non plus ne l'a pas emporté aux yeux du comité technique et scientifique.
Nous sommes contents de la décision du comité. Nous allons maintenant pouvoir élever le niveau du débat. Ce premier appel d'offres se limitait à des points très précis : qualité des collections, du projet architectural et de l'insertion dans le site. Pour nous, la pointe de la Douane n'a jamais été une fin en soi, mais l'avant-poste d'un vaste projet destiné à faire de Venise, non pas seulement une vitrine, mais un vrai lieu de culture. Notre projet est de transformer l'Arsenal, un vaste espace représentant 20 % du territoire de Venise, en un lieu vivant pour des opérateurs culturels. Simultanément, de l'autre côté de la lagune, une partie de la zone industrielle de Porto Marghera, en cours de reconversion, pourra être réhabilitée en lieu d'accueil pour les jeunes artistes et les créateurs.
Un homme de culture comme Massimo Cacciari ne peut être indifférent à une telle démarche globale, et je sais que des contacts indirects ont été noués entre la région et la ville.
Vous êtes un homme d'affaires ; pourquoi et comment vous êtes-vous associé à ce projet ?
Notre banque d'affaires a depuis longtemps des contacts avec les institutions de Vénétie. Et, dans nos investissements, nous intégrons toujours une dimension sociale et culturelle. C'est pourquoi nous avons décidé de nous investir avec le maximum de détermination dans ce projet de grande ampleur. Il est soutenu financièrement par le groupe bancaire néerlandais ABN-Amro, via la Banca Antonveneta. S'il est retenu, d'autres partenaires importants seront appelés à y participer.

Oui , cette fois on peut vraiment constater que les deux points de vue sont vraiment très opposés .
Comme les intérêts qui les soutiennent .
J'espère au final qu'ils s'inspireront de cette lucide parabole de Kandinsky , le révolutionnaire des formes et des couleurs :
" Toute oeuvre d'art est l'enfant de son temps et , bien souvent , la mère de nos sentiments .
Chaque époque d'une civilisation crée un art qui lui
est propre et qu'on ne verra jamais renaître .
Tenter de revivifier les principes d'art des siècles passés ne peut que conduire à la production d'oeuvres mort-nées . "
Stimmung .
Et Siegfried entra dans la forêt . Il y entendait les murmures , y percevait le chant des oiseaux .
Les sentiments ..........
A Venise , les âmes mortes et les âmes vives sont idéalement faites pour géographiquement s'y superposer , comme si les bois enfouis y retenaient ceux , aériens , qui nous enchantent , qui nous enchâssent , et qui finissent par nous emporter .
C'est peut-être ici que se trouve la plus grande vertu de l'antique cité .
Sa magie .

[Pietro]

Pinault vainqueur au Finish:

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-892547,0.html