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il Campiello Le site forum des passionnés de Venise
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Gérard
Inscrit le : 18 Avr 2005 Messages: 1783 Localisation : Orléans
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Posté le : Dim 01 Juil 2007, 08:57:51 Sujet du message: Farinelli |
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Ce soir , Arte .
Théma : les castrats .
http://www.arte.tv/fr/programmes/242.html
Et juste avant , Georges Prêtre dirige Bela Bartok .
Juste avant la musique belle et baroque .
Un Magyar vraiment important .
" Ah , si j'étais riche ! Ah si j'étais big , et , biggy rich ! "
L'Europe ne peut et ne se fera que par la source , le courant de sa vieille Moldau , sa couleuvre vipérine , la Brenta de son folklore , de ses vieilles traditions , la source - qu'ils veulent tarir - de son immense Culture .
Et , pas plus tard que demain , ça va faire mal !
Petit appendice banal :
Raymond Devos disait que " Les rengaines commencent par vous entrer par les oreilles et finissent par vous sortir par les yeux ", c'est mon cas. Julos Beaucarne a écrit " Pourquoi appelle-t-on les chansons à succès des tubes ? Parce qu'ils sont creux ".
G.
J'ai donc décidé , à la suite d'un terrible débat démocratique avec moi-même , de ....
Choisir ...
Coblence , et ses émigrés ,
Bref ,
Le parti
De
L'étranger .
Et donc ,
Arte . |
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Lili

Inscrit le : 23 Avr 2005 Messages: 7651 Localisation : Nice
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Posté le : Dim 01 Juil 2007, 10:15:51 Sujet du message: |
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Superbe film... à ne pas râter....
Tout y est magnifique les voix , la musique, les décors, les costumes, les interprétations, la photographie. une lumière superbe.. J'adoooore
Joëlle seras-tu devant ton écran? :wink: :wink:
Merci de ce rappel Gérard... |
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Danielle

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 7935 Localisation : Montigny-le-Tilleul
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Posté le : Dim 01 Juil 2007, 11:20:48 Sujet du message: |
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et puis et puis...n'oublions pas la petite note...Gerard Corbiau :wink: :wink: :wink: :wink: :wink: :wink: :wink: |
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Gérard
Inscrit le : 18 Avr 2005 Messages: 1783 Localisation : Orléans
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Posté le : Lun 02 Juil 2007, 18:01:24 Sujet du message: Récit historique ou fiction ? |
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Alors fiction .
Certainement .
Je pense que les frères Broschi ne se seraient pas essayé à considérer et à traiter cette force de la nature allemande qu'était George Friedrich Haendel , ce géant allemand , ce colosse à la santé incroyable , que le scénario nous montre un tantinet recroquevillé , comme ils le font dans le film .
L'épisode vu .
Un crachat .
La carrière de Farinelli comme le castrat lui-même auraient illico fini crucifiés aux murs des salons 18 ° .
Un vrai passe-muraille ou bien alors un jambon suspendu au crochet droit .
Du champion .
De la triple croche .
Beau film quand même , ainsi que les séquences qui ont suivi .
Ce contre-ténor polonais , qui se concentre aux séances sportives de l'aïkkido , est remarquable dans son chant !
Un beau texte de Zweig , mais y'en a-t-il des mauvais , dans l'fond , chez cet obsédé des grandeurs irradiantes qui surgissent souvent des tréfonds de l'âme humaine et qu'il magnifie comme bien peu ?
http://www.biblisem.net/narratio/zweihaen.htm |
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Barocco

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 12949 Localisation : Lessines-Belgique
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Posté le : Lun 02 Juil 2007, 23:36:07 Sujet du message: |
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j'avais vu le film il y a quelques années...et j'avais beaucoup apprécié...
dimanche j'ai enregistré..et j'attends une petite accalmie ..pour le revoir à l'aise...
j'aime beaucoup les films de Gérard Corbiau...dommage qu'il se fasse si rare... :? :wink: |
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Gérard
Inscrit le : 18 Avr 2005 Messages: 1783 Localisation : Orléans
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Posté le : Mar 03 Juil 2007, 07:58:31 Sujet du message: Toujours sur Arte , |
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La Walkyrie , jeudi 05/07 , Aix en Provence , léger différé .
Un siècle après Farinelli .
Wagner , le réfugié d'Venise , le rejeté d'partout , le proscrit universel .
Un beau texte de Franz Liszt sur cette merveilleuse ouverture de Lohengrin , ce premier prélude .
« Cette introduction renferme et révèle l'élément mystique, toujours présent et toujours caché dans la pièce . Pour nous apprendre l'inénarrable puissance de ce secret, Wagner nous montre d'abord la beauté ineffable du sanctuaire, habité par un Dieu qui venge les opprimés et ne demande qu'amour et foi à ses fidèles. Il nous initie au Saint-Graal; il fait miroiter à nos yeux le temple de bois incorruptible, aux murs odorants, aux portes d'or, aux solives d'asbeste, aux colonnes d'opale, aux parois de cyrnophane, dont les splendides portiques ne sont approchés que de ceux qui ont le coeur élevé et les mains pures. Il ne nous le fait point apercevoir dans son imposante et réelle structure, mais, comme ménageant nos faibles sens, il nous le montre d'abord reflété dans quelque onde azurée ou reproduit par quelque nuage irisé.
« C'est au commencement une large nappe dormante de mélodie, un éther vaporeux qui s'étend, pour que le tableau sacré s'y dessine à nos yeux profanes; effet exclusivement confié aux violons, divisés en huit pupitres différents, qui, après plusieurs mesures de sons harmoniques, continuent dans les plus hautes notes de leurs registres. Le motif est ensuite repris par les instruments à vent les plus doux; les cors et les bassons, en s'y joignant, préparent l'entrée des trompettes et des trombones, qui répètent la mélodie pour la quatrième fois, avec un éclat éblouissant de coloris, comme si dans cet instant unique l'édifice saint avait brillé devant nos regards aveuglés, dans toute sa magnificence lumineuse et radiante. Mais le vif étincellement, amené. par degrés à cette intensité de rayonnement solaire, s'éteint avec rapidité, comme une lueur céleste. La transparente vapeur des nuits se referme, la vision disparaît peu à peu dans le même encens diapré au milieu duquel elle est apparue, et le morceau se termine par les premières six mesures, devenues plus éthérées encore. Son caractère d'idéale mysticité est surtout rendu sensible par le pianissimo toujours conservé dans l'orchestre, et qu'interrompt à peine le court moment où les cuivres font resplendir les merveilleuses lignes du seul motif de cette introduction. Telle elle est l'image qui, à l'audition de ce sublime adagio, se présente d'abord à nos sens émus. »
La mélodie mémorisée me suit .
Ma compagne .
Les barques , les bateaux , leur clapotis .
C'est exactement ce que l'on ressent lorsque l'on remonte le Grand Canal pour une première ou pour une n'ième fois et qu'une légère brume recouvre de son voile mystèrieux la cité des Doges , ou cité mariale , aujourd'hui certes très loin de son aura politique ancestrale mais encore très chargée ou nimbée de cette mémoire mystique pour beaucoup recherchée et donc devenue indispensable .
Nous sommes entre connaisseurs !
Complices .
Enveloppé(e)s toutes et tous dans le voile sacré .
Puis on passe devant sa résidence , juste après la gare .
Liszt dirigea la première de Lohengrin à Weimar .
Indémodables !
Les Maîtres .
http://www.biblisem.net/etudes/baudwagn.htm |
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wagon lits

Inscrit le : 10 Sept 2005 Messages: 7202 Localisation : La Rosière de Montvalezan (1850 m )Haute Tarentaise 73 Savoie
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labeuquette

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 2888 Localisation : Lorraine
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Posté le : Ven 06 Juil 2007, 17:29:26 Sujet du message: |
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J'adore au plus au point la musique de Wagner mais quand à suivre un de ses opéras in extenso... :? surtout dans ces décors :?  |
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