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il Campiello Le site forum des passionnés de Venise
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Esther

Inscrit le : 08 Oct 2007 Messages: 151 Localisation : Ile de France
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Posté le : Jeu 25 Oct 2007, 09:14:51 Sujet du message: |
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Je m'associe à ces derniers messages et remercie Chantal pour ses explications... Il est vrai qu'il est difficile de faire passer de nos jours : "Ah fallait-il que je vous visse, fallait-il que je vous aimasse ?" mais parfois une belle petite concordance de derrière les fagots, c'est sympa :? :? :? :? :wink:
Et surtout surtout comment se passer d'enseigner ces complexités si l'on veut que nos enfants puissent lire les textes classiques et autres beaux textes du passé ????  |
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Chantal

Inscrit le : 25 Avr 2005 Messages: 1120 Localisation : Alsace, Provence, Auvergne
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Posté le : Jeu 25 Oct 2007, 09:14:54 Sujet du message: surcomp' |
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oui, moi aussi je l'ai étudié, le surcomposé à tous les temps, et on trouvait ça tout normal dans ma campagne reculée, les instits en tête !
et
... arrivée à paris, ça faisait plouc -bouseux-cul terreux, on se fichait de moi, il a fallu faire semblant de l'oublier, pour ne pas se faire traiter de demeurée, déjà que mon accent les faisait hurler de rire ! ( il faut dire qu'avoir l'accent et les tournures de fernand reynaud, ça ne faisait pas sérieux pour une gamine, à paris-banlieue, à l'époque, mais on n'est pas sérieux quand on a dix ans, non ?)
peut-être qu'en le rappant, le slamant, le déclamant, le rebaptisant djeun, bref en l'aimant, il ferait "bien" le surcomp', il ferait moderne et tout... les d'jeuns ont bien redécouvert l'écrivain Gogol ( heu enfin là je m'avance beaucoup trop... à mon avis ils n'ont aucune conscience de ce qu'ils disent quand ils traitent qqun de "gogol" !).
bon, j'arrête, je...
m'encarminerais, comme venise au soir...
heu c'était quoi le sujet de départ ? |
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Esther

Inscrit le : 08 Oct 2007 Messages: 151 Localisation : Ile de France
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Posté le : Jeu 25 Oct 2007, 09:24:45 Sujet du message: |
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C'est tout à fait vrai ce que vous dites Chantal, en fait il y a des effets de mode... et puis ça passe heureusement ! Bof on s'éloigne un peu de la casa.... euh, chai plus  |
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Pietro
Inscrit le : 15 Sept 2006 Messages: 307 Localisation : Venezia
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Posté le : Sam 17 Nov 2007, 21:00:30 Sujet du message: |
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Je crois que ce sont les propriétaires actuels du Cà Da Mosto qui refont la façade pour des questions de mise en sécurité mais non pour en faire un hotel.
Dans cette phase il n'y a pas particulièrement intére^t à travailler dehors sur la façade (on peut remplacer les briques de l'intérieur - technique du cucci-scucci).
Je crois que cela faisait 35 ans que personne n'avait touché cette façade.
La seule chose pour retenir les vénitiens de souche à Venise, ce serait de leur donner plus de liberté - pour construire un étage supplémentaire au-dessus de la leur comme le faisaient leurs ance^tres, faire le gondolier sans permis, ouvrir un hotel ou un resto ou encore vendre quelques pacotilles aux touristes, ou bien alors les subventionner. Croire qu'on puisse faire autre chose à Venise aujourd'hui, c'est croire au Père Noel. Pas d'industrie et pas de tertiaire non touristique.
J'ai peut-e^tre déjà écrit que j'ai croisi mon ami Gabrielle V* qui, quoi qu'ingénieur-agronome, fait le portier de nuit. Et bien, lui, il vient de vendre son appart de 60m2 à San Alvise et émigre ravi, mais vraiment ravi à Mogliano Veneto dans une maison avec un jardinet. Comment le retenir ?
Fallait-il le subventionner pour le retenir (il me semblait tellement content de partir) ??
Et pourtant c'était un vénitien de souche. Et pas le dernier. Comme tout un chacun à Venise, je connais des dizaines de gens qui sont partis vivre ailleurs sans espoir de retour si ce n'est pour des vacances. Tiens, mon copain Michele S*, ingénieur informatique. Il habitait à Castello - Via Garibaldi - et allait travailler à Monselice. Se levant à 5h du matin. Il a déménagé - lui aussi d'ailleurs à Mogliano. Ou encore Antonio G - employé de banque - toujours de Via Garibaldi et maintenant à Trévise (le seul de ce groupe d'amis qui soit resté est V.V. qui tient un ho^tel et qui en fait le moins) .
La ville n'est pas commode à vivre et il faut s'accrocher pour y rester. Et la mairie ne fait rien - mis à part des discours creux et hypocrites - pour empécher les gens de le faire. Essayez d'avoir une crèche ou une école bien située si vous n'e^tes pas recommandé par quelqu'un ... .
Demandez l'autorisation de refaire votre salle de bain et vous verrez combien vous devrez payé votre architecte pour avoir la permission (on estime que cela cou^te 3.500€ à Venise rien que pour l'architecte contre 500€ voire moins à Mestre).
Ci-joint un article sur la réhabilitation de la Caserne Manin pour en faire une résidence universitaire - ex-couvent contigu à l'église des Jésuites - vide aujourd'hui à part un poste de carabiniers (qui s'en vont le soir).
Nonobstant ce que dit l'article, il parait qu'on vendra une partie des logements refaits - en théorie à des vénitiens moyens, en pratique il parait que la junte municipale est déjà en train de se les réserver via des pre^tes-noms.
Quand aux étudiants, ce sera intéressant de savoir qui seront les happy fews sur les +30.000 de la fac.
Dans tous les cas, c'est mieux que de laisser ce couvent tomber en pièce (le scandale c'est que la mairie ait attendu 30 ans).
Citation: |
Ex Caserma Manin, illustrato il progetto di residenza studentesca
Primo esame favorevole per la delibera di competenza consiliare relativa alla valorizzazione della ex caserma Manin ai Gesuiti. Ad illustrare il progetto è stato l'assessore al Patrimonio e ai Lavori pubblici Mara Rumiz, precisando che l'operazione si svolgerà con la costituzione di un diritto di superficie a titolo gratuito per quarant'anni alla Fondazione Iuav su una parte del complesso, e di comodato d'uso gratuito sempre per quarant'anni, alla Immobiliare veneziana (Ive) su un'altra parte dello stabile. Questo sulla base di un'intesa stipulata tra Comune, Fondazione Iuav, Università Iuav, Università Ca' Foscari, per la realizzazione di una residenza per studenti e ricercatori universitari a prezzi equi e sostenibili, con riserva di parte del complesso alla realizzazione di alloggi ad affitto sociale.
Il progetto, che sarà approvato in una prossima seduta della Giunta e la cui stesura definitiva è stata finanziata dalla Fondazione Venezia, prevede per la residenza studentesca la disponibilità di 174 posti letto, e per la locazione ad affitto sociale la realizzazione di 37 alloggi, sul lato verso il rio di Santa Caterina. L'assessore ha poi voluto porre in risalto come gli spazi al piano terra, in cui troveranno sede un bar, un ristorante, la mensa, la lavanderia, la palestra, la sala riunioni con le postazioni Internet, la sala di studio, la biblioteca, saranno accessibili anche ai cittadini, in modo da riuscire a coniugare gli interessi, finora spesso conflittuali, tra studenti e residenza.
In tempi stretti la delibera sarà esaminata dal Consiglio comunale
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Virginie

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 3654 Localisation : Die (Drôme)
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Posté le : Dim 18 Nov 2007, 09:08:43 Sujet du message: |
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C'est bien triste tout ça ! |
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J@M

Inscrit le : 06 Sept 2006 Messages: 1477 Localisation : LYON
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Posté le : Dim 18 Nov 2007, 10:06:41 Sujet du message: |
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Un article intéressant. Merci Pietro. Pauvre Ca da Mosto.
A noter que dans les grandes villes en France et certainement aussi en Italie et dans le monde les prix pratiqués en centre ville ont aussi le même effet sur les habitants: Les gens émigrent à l'extérieur et Venise sur ce point n'est pas vraiment une exception. Reste que l'emprise de l' "intelligentia" Vénitienne ( j'ai failli dire "mafia") n'arrange certainement pas les choses... |
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Pietro
Inscrit le : 15 Sept 2006 Messages: 307 Localisation : Venezia
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Posté le : Mer 21 Nov 2007, 22:50:34 Sujet du message: |
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Les HLM de Venise jusqu'à 110.000 € de revenu par an (les nouveaux pauvres).
Cela donne à penser sur la politique du logement de la ville et son absurdité - aider qui n'en a pas tellement besoin.
Citation: |
LIDO
Case comunali a chi ha redditi alti
Al Lido anche chi ha un reddito di oltre 100mila euro all'anno può continuare ad occupare le case comunali. Senza il rischio di venire "sfrattato". Anche se l'amministrazione comunale, accertasse irregolarità, come ad esempio un reddito superiore a quanto dichiarato dall'inquilino, non ha poi alcun strumento per revocare l'assegnazione. A meno che il reddito effettivo non superi la soglia, niente affatto popolare, dei 110mila euro (lordi) all'anno.
Al Lido scatta così il "giro di vite", con verifiche incrociate, sugli inquilini che occupano le case pubbliche. Alloggi che, in verità, dovrebbero essere destinati alle "fasce più deboli" della popolazione e a chi ne ha veramente bisogno. Dopo le segnalazioni arrivate lo scorso anno, di persone che usufruivano degli appartamenti pubblici, pur avendo ampia disponibilità e un regime di vita piuttosto elevato, sono scattati controlli "mirati". Ed è scoppiato immediatamente un "caso" alquanto paradossale, ma consentito dalla legge.
Lo conferma il dirigente dell'assessorato casa di Ca' Farsetti, Luigi Bassetto. «E' vero - conferma il dirigente, allargando le braccia - la legge regionale dello scorso anno ha alzato enormemente la "forbice" circa i redditi entro i quali, anche se si accertano irregolarità, il cittadino ha comunque diritto ad occupare l'appartamento. Prima del nuovo provvedimento, il tetto era circa di 40mila euro all'anno, ora si è alzato a circa 110 mila euro. Il che significa che non si può far nulla per rientrare in possesso dell'alloggio». Dopo le indicazioni dello scorso anno, però, qualcosa è cambiato. E i "furbi" hanno decisamente la vita più dura. «Oggi - spiega Bassetto - ci sono verifiche più approfondite, abbiamo attivato un servizio ispettivo con la collaborazione anche dell'Agenzia delle Entrate. Viene presa in esame tutta la situazione patrimoniale della persona, l'autocertificazione è accompagnata dalla presentazione della dichiarazione dei redditi, attraverso il cui confronto emergono, se ci sono, le prime irregolarità. Ad esempio viene anche verificato se il richiedente possiede un'altra abitazione, non solo in città ma in qualsiasi parte d'Italia».
La situazione viene passata al setaccio e gli effetti si sono visti. «Il numero di domande "improprie" si è abbassato, anche se il livello complessivo di richieste è sempre elevatissimo, perché ci sono le "nuove povertà». Al Lido la situazione abitativa è comunque buona. «A breve termine - conclude Luigi Bassetto - anche grazie ai Piruea, acquisteremo al Lido, come amministrazione comunale, un congruo numero di appartamenti. E con questo investimento la situazione sarà complessivamente buona, in rapporto anche a quanto succede in altre parti della città».
Lorenzo Mayer
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Pietro
Inscrit le : 15 Sept 2006 Messages: 307 Localisation : Venezia
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Posté le : Ven 23 Nov 2007, 23:03:10 Sujet du message: |
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Toujours sur le thème de la désertification de Venise: ce sont les Anglais qui achètent beaucoup d'appartements pour les louer [in petto on peut en dire autant des espagnols, des français ou des allemands].
On se rappelle d'ailleurs que c'est l'ancien maire M. Costa - vénitien intégre, honnéte et au grand coeur - qui fit vendre à Londres par une agence immobilière anglaises les appartements à la Giudecca de l'area Ex-Junghans et ceux du Mulino Stucky en principe destinés aux classes moyennes vénitiennes sous le prétexte que personne n'était intéressé à Venise .
Les hoteliers vénitiens protestent - cela ne les aide pas à augmenter leurs tarifs qui n'ont jamais fait que doubler depuis 10 ans (c'est mieux que l'indice Istat - en théorie moins de 30% d'inflation en 10 ans) - sur le double discours du tourisme de qualité et de la défense du tissu social (ce sont les premiers à louer des appartements aux touristes, raflant tous les petits appartements autour de chez eux :wink: :wink: ).
Quant aux vénitiens ils vendent et s'en vont sur la terre ferme.
Citation: |
Si fa il Mose? E gli inglesi comprano i palazzi
La realizzazione delle dighe rassicura gli investitori. Edifici acquistati e rivenduti dopo pochi mesi con guadagni milionari
Si farà il Mose e quindi Venezia non finirà sommersa dalle acque. Forti di questa certezza, gli inglesi stanno puntando diritti sui palazzi veneziani, scatenando una vera e propria corsa all'acquisto. Per loro l'Italia e Venezia rappresentano il luogo ideale in cui investire, soprattutto per far fruttare un edificio dal punto di vista ricettivo. Anche perché in altri Paesi europei non è poi così tanto facile comprare un palazzo o un appartamento e trasformarlo in residenza turistica. Barcellona, ad esempio, ha posto un tetto al numero di appartamenti da destinare a questo scopo (mille e non più mille, per non snaturare il tessuto urbano). E anche in Francia sono state varate norme fiscali per bloccare la corsa alla "turisticizzazione" delle campagne da parte di investitori d'Oltre Manica, che del resto già sulle colline toscane hanno trovato casali da ristrutturare e da riconvertire in bed & breakfast.
I giornali inglesi ogni settimana pubblicizzano affari e occasioni per investire a Venezia. L'ultimo, in ordine di tempo, il Times. Che rivela come, nella corsa alle seconde case, i sudditi di Sua Maestà vedano nuove prospettive di sviluppo proprio ora che, con il Mose, il pericolo dell'acqua alta sembra scongiurato. «Anche questo spiega l'interesse di così tanti investitori per possedere un appartamento o addirittura un palazzo nel cuore della città», scrive la giornalista Anne Ashworth. Uomini d'affari di tutto il mondo, dice il Times, vedono Venezia come il luogo ideale per una "second life" reale e ormai si è già arrivati al business di secondo livello: i venditori non sono più le famiglie nobili decadute, ansiose di incassare soldi contanti, ma investitori stranieri che hanno comprato pochi mesi fa e che ora rivendono a prezzi maggiorati. Insomma, si compra, si restaura (nemmeno sempre) e si rivende nel giro di poco tempo, maturando discreti guadagni.
Il Times riporta l'esempio di Palazzo Mocenigo sul Canal Grande, nei pressi di San Tomà: l'anno scorso 5 appartamenti vennero venduti in blocco unico a 6.2 milioni di euro. Oggi sono messi sul mercato separatamente con prezzi che vanno da 1.4 a 4.6 milioni di euro ciascuno. E tutti, dice il Times, necessitano di restauri. E ancora: chi non vuole essere coinvolto in lunghi restauri, può comprare un appartamento di due piani e due camere da letto alla Salute per 3.4 milioni, un piano nobile con tre stanze a San Barnaba a 2.2 milioni, ma con l'ultimo piano con due stanze da letto venduto ad "appena" 700mila euro.
«Per gli inglesi questi sono affari d'oro - commenta Claudio Scarpa, direttore dell'Associazione veneziana albergatori - Chi vuole investire da noi lo fa anche sapendo che i tassi di interesse qui sono almeno due punti sotto quelli inglesi. E quindi a loro conviene contrarre il mutuo in Italia e ripagarselo con l'affitto come seconda casa o come casa turistica». In gergo "buy to let". «Una prassi che rischia di rovinare il tessuto della città - aggiunge Scarpa - Ma dall'altra parte è chiaro che gli investitori stranieri stanno procedendo alla conquista del mercato immobiliare veneziano. È così anche nel settore alberghiero: le ultime aperture e le ultime acquisizioni sono sempre più targate straniero, controllate da fondi di investimento o società specializzate, e le storiche famiglie veneziane di albergatori sono ormai poche».
Davide Scalzotto
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