il Campiello

[Barocco]

un peu court...mais..le prestige de l'uniforme!!!!! :wink: :wink:
http://www.doge.it/esercito/evi.htm

[Le Comte de St.Mart]

Très intéressant, je vais essayer de me le trouver, au mois d'août quand nous allons à Venise.
Je connais une petite librairie près du Campo S. Maria Formosa , dans la cale de M Nuovo ou celle de Paradiso, (je sais plus très bien), ils vendent de très intéressant ouvrages sur l'histoire de Venise et sur la littérature Italienne.
Donc ce sera ma première visite chez un bouquiniste

[Véra da POZZO]

ah oui chez Filippi, le fameux libraire et éditeur artisanal de la calle del Paradiso.

On en a pas mal causé dans le forum, une mine et un peu une caverne d'Ali Baba à chacun de mes passages...

Malheureusement, je crois que M. Filippi n'est plus depuis peu.

[Le Comte de St.Mart]

" calle del Paradiso"
C'est cela où se trouve d'ailleurs la demeure de notre belle" Veronica Franco"
Ah bon, c'est bien triste, malheureusement ainsi va la vie.
Mais espérons que ce bouquiniste restera ouvert pour notre plus grand plaisir à tous.

[Véra da POZZO]

La boutique sera certainement ouverte, même si Mme Filippi est allée prendre les eaux à Abano.

Mais ne lui dites pas, cher comte, qu'elle tient une boutique de bouquiniste... elle va se trouver mal...

"la seule vraie entreprise d'édition artisanale à l'ouest du Danube" comme aurait dit son époux....

Je ne me souvenais pas que Veronica demeurait dans le quartier... :wink:

[Le Comte de St.Mart]

Véra da Pozzo" dit:
"Je ne me souvenais pas que Veronica demeurait dans le quartier.."

J'ai lu cela quelques part, et à Venise l'ont me l'a confirmé.
Je vais rechercher mes sources.
C'était la demeure que l'ont voit ci-dessous à droite sur la photo, et qui se trouve "calle paradiso"
Voici aussi un texte qui parle d'un rendez-vous avec le futur HenrIII et notre Veronica Franco, sur la place S. Maria Formosa.


" HENRI III SUCCOMBE AUX CHARMES D'UNE COURTISANE VENITIENNE

Faute de pouvoir devenir roi de France tant que règne son frère Charles IX, Henri a accepté la couronne de Pologne où il s'ennuie à périr. Dès l'annonce de la mort de son frère, à la Pentecôte 1574, le roi s'évade de son palais de Cracovie, avec une poignée d'intimes. Rusant avec ses poursuivants, il pique vers le Sud alors qu'on pense qu'il galope vers Paris par l'Ouest.

Le 23 juin, Vienne l'accueille fastueusement. Lorsqu'il en repart, les princes protestants lui barrent la route de l'Ouest. Il préfère alors passer plus au sud, par Venise. Cinq cents gentilshommes, vêtus de noir, lui font une haie d'honneur. La foule déchaînée bouscule les soixante sénateurs en satin cramoisi. Deux mille gondoles l'attendent à Marghera, la dernière ville de terre ferme, où il s'embarque pour Murano, la cité des maîtres verriers. Il y préside un premier banquet de cinq cents couverts. Le lendemain, il s'installe au palais Foscari sur le Grand Canal transformé en "fleuve de saphir, de pourpre et d'or par les feux d'artifice". Le duc de Ferrare, Alphonse d'Este, le pilote dans la ville des lumières et des voluptés. Alphonse étant le petit-fils de Louis XII et d'Anne de Bretagne, c'est donc un cousin qui sert d'entremetteur, car toutes les femmes de Venise guettent le jeune et beau souverain si généreux. Elles savent qu'il a dépensé cent mille écus pendant son bref passage à Vienne. Alphonse le conduit, incognito, chez Veronica Franco, célèbre dans le métier, très officiel à Venise, de courtisane. Ces grandes dames de petite vertu ne se cachent pas. Au contraire, elles s'affichent dans un guide coquin qui est le livre le plus vendu de toute l'Italie : "Catalogue de toutes les principales et plus honorées courtisanes de Venise". Elles sont deux cent dix, présentées par ordre alphabétique, avec adresse, spécialités et tarifs, de deux à trente écus. Veronica figure au numéro 204, entre Anzola Treviza, et Zanetta Buranella, numéro 210. Le roi a sans doute feuilleté le catalogue, et Alphonse a su trouver les arguments. A moins qu'il ne veuille mettre à l'épreuve ce jeune homme que l'on dit peu porté sur les femmes. Sa seule amourette connue est Marie de Clèves, fiancée du prince Henri de Condé.

Veronica n'est pas la plus jeune ni la plus chère, mais c'est sûrement la plus cultivée. Elle compose des poèmes qu'elle interprète au luth. Plus qu'une professionnelle de l'amour, c'est une vraie femme de coeur. Longtemps, elle a été le modèle et la maîtresse du célèbre peintre Tintoret pour qui elle a posé en madone, en pécheresse ou en servante.
Le roi a suivi le duc sur la place Santa Maria Formosa. Veronica les reçoit comme deux gentilshommes français, mais elle a déjà reconnu le roi, devenu le centre d'attraction de toute la lagune. Ce qui s'est passé entre eux appartient aux secrets d'alcôve. Les protestants français fustigeront ce séjour lubrique, accusant le roi de pratiques contre nature, appelées "amours à l'italienne". La visite est avérée puisque à Venise tout se sait, surtout ce qu'on ne devrait pas savoir. Veronica a-t-elle initié le roi de France ? On ne peut pas plus en douter qu'on ne peut le prouver. Toujours est-il qu'Henri ne veut plus quitter Venise alors qu'il ne rêvait que de Paris. Inquiète de cette ferveur toute vénitienne, sa mère, Catherine de Médicis s'alarme de ce séjour qui se prolonge. Elle doit lui envoyer son oncle, le duc de Savoie. Le roi accueille aimablement son illustre parent, mais ne l'écoute pas. Henri n'a pas envie de parler politique pendant qu'il vit une lune de miel avec la ville courtisane. Veronica ne l'a-t-elle pas séduit parce qu'elle incarne Venise et toutes les tentations auxquelles il est si doux de succomber ?
Mais Henri, sous la pression de sa mère cède enfin au duc de Savoie qui le ramène à la raison. Il dévalise une dernière fois les boutiques de colifichets. Une fois prêt à partir, il invite les quarante jeunes gens qui l'ont si bien servi, à le suivre en France. Quand le jeune roi monte dans son carrosse, il ne peut dissimuler ses larmes et soupire à fendre l'âme. Venise la belle orientale l'a "empoisonné" à jamais."

[Gérard]

La guitoune , le show-room , le baldaquin d'l'hôtel d'Evreux , bref , les gros plumards !
Rien n'a changé !
Les temps , finalement , comme le prouva Albert .
Einstein .
Sont élastiques .
Comme le reste , d'ailleurs !
Un jour de Gaulle visite Ajaccio . A un moment , il se trouve dans la chambre napoléonnienne . Courbé . Un individu , désirant se montrer , lui indique : " C'est dans ce lit que fut conçu l'Empereur ! " . L'autre , sans se démonter : " Ah bon ! Montrez-moi donc comment ! "
Décidément , rien n'a changé .
Et quelqu'un m'a dit .....
Encore !!!!!!!!

[Le Comte de St.Mart]

Toujours sur le sujet de Veronica Franco, voici encore une preuve qu'elle a habitée près de la Piazza Santa Maria Formosa.

La Venise de la Renaissance - Page 192
de Jean Alazard - 1956 - 251 pages
C'est ainsi qu'on savait que Veronica Franco, avant qu'elle eût fini en religion,
habitait piazza Santa Maria Formosa. L'ambition des plus célèbres de ces ...

Et aussi:
http://books.google.com/books?id=xEphTYpz_8UC&pg=PA189&dq=Veronica+Franco&as_brr=1&hl=fr&sig=UhUAxzoH3ufG1yYivLJrgVXW33E#PPA189,M1

[Stef*]

[Danielle]

Mon "pauvre" Stef...comme tu souffres, tu me fends le coeur...... :D :D :D :D

Au fait, le long du Canal ( le grand :wink: ) rive gauche , avant le Rialto et en descendant vers San Marco..il y a un autre palais, assez imposant mais dont je n'ai pas noté le nom, qui a été transformé en hôtel, ce me semble, avec une terrasse en direct sur le Canal :D :D :D

[monteverdi]

Ce ne serait pas le Palazzo Sagredo

[Danielle]

Le voilà..........

[Barocco]

le voilà avant travaux...
http://www.campiello-venise.com/plan_interactif/b2_palazzo_sagredo.htm


maintenant c'est un hotel 5 *****....la Ca' Sagredo...
dont voici le site...fort intéressanr à visiter..de magnifiques vues intérieures...notamment des vues en 360 °...de l'intérieur de ce palais...où l'on retrouve des peintures de Giambattista Tiepolo, Pietro Sebastiano Ricci, Pietro Longhi,...(cliquer par ex sur room&suite...et évidemment sur gallery)
http://www.casagredohotel.com/home.html
je pense que nous nous contenterons de visites virtuelles !!! :wink: :wink: :wink:
on peut toujours critiquer ces rachats et restaurations par des groupes hôteliers...mais en attendant voilà encore un palazzo sauvé...et je ne crois pas que des particuliers vénitiens aient pu lui rendre cet éclat... :wink:

http://www.casagredohotel.com/art.html

[Catherine C.]

C'est magnifique,merci Barocco pour ces liens :D
TO avec toi : il vaut beaucoup mieux un hôtel de luxe plutôt qu'un palais qui tombe en ruine parce qu'il est beaucoup trop couteux de le restaurer :wink:
Seul regret, se contenter de le voir sur internet vu les tarifs

[Barocco]

ben oui... :? :?
mais il y a des petites casa sympa ...restaurées et tout et tout...qui nous tendent les bras !!! et le long d'un canal ..en plus....tant pis si ce n'est pas le grande !!!!!
dois je mettre le lien ????