il Campiello

[Danielle]

C comme Vincenzo CORONELLI.



"""""On connaît bien Coronelli en tant que fabricant de globes ou cosmographe, moins en tant que moine franciscain. Or, la trajectoire de Coronelli, c'est aussi une ascension spectaculaire dans l'Ordre des Frères mineurs conventuels. Novice à l'âge de quinze ans, il obtient le titre suprême de général de son ordre à l'âge de 51 ans seulement. Les doubles vocations, monastique et cosmographique, ne sont au demeurant pas rares dans l'Italie de cette époque, même si Coronelli offre un cas assez unique de réussite et d'ingéniosité politique. Ainsi les globes de Parme (1680) et les globes de Louis XIV (1681-1683) feront la réputation de géographe de Coronelli, mais l'aideront aussi à le faire connaître de personnages importants, princes séculiers, patriciens de Venise, évêques et cardinaux, dont il sollicitera l'appui à des moments décisifs de sa carrière monastique.




Le globe et son meuble
Nommé "Cosmographe de la Sérénissime République de Venise" en 1685, sa popularité sera ascendante pendant encore une vingtaine d'années. À la tête de l'Académie des Argonautes, une des premières sociétés de géographie d'Europe, son œuvre connaît une très large diffusion, notamment son Atlante Veneto qui lui permet d'obtenir la faveur du pape. Il atteint la gloire en 1701, quand on l'élit général de son ordre. Bientôt, il subit des critiques : on lui reproche de ne pas tenir compte des progrès récents de la géographie et de l'astronomie ; on lui reproche surtout une œuvre trop coûteuse. Une enquête dénoncera en 1704 les surcoûts de sa Biblioteca Universale en trente-cinq volumes. Il est apparu que dès 1701, Coronelli, avait gracieusement distribué à des personnages influents des exemplaires de son Grand Dictionnaire contre leur soutien dans l'élection au grade de général de son ordre. Coronelli est déchu de ses fonctions de général en 1705 par décision pontificale. Il ne se relèvera jamais de cet échec, sa vie ne sera plus partagée qu'entre ses activités commerciales et son activité d'ingénieur hydraulique.

Habile homme, Vincenzo Coronelli a donné le meilleur de lui-même dans ses globes. Ceux de quatre mètres de diamètres dédiés à Louis XIV constituent une prouesse technique inégalée qui n'eût pas été possible sans le contexte de libéralité et de munificence de l'absolutisme du Roi-Soleil. Scientifiquement obsolètes dès leur naissance, leur riche décoration et leur "exotisme" reflètent avec exactitude le faste et la curiosité du Grand Siècle. """





http://editions.bnf.fr/cds/coro/savoir/coro.htm
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Sorry..mauvaise application du forum........texte à classer ds C évidemment.....

[Ticha]

LE "CARRO"

Les Pesaro tenaient leur fortune et leur surnom "Pesaro del Carro" du carro (sorte de chariot) qu'il avaient inventé pour transporter les embarcations du fleuve à la lagune et vice-versa. Après la création des écluses, ils encaissèrent les péages. En 1613, ils furent expropriés, mais largement indemnisés.

[Ticha]

C.... COMME ....



CUFIETTA.....

cornette en linon, posée sous la coiffe (corno) du doge....

[Stef*]

Oui bravo Ticha! :D :D
Il faut relancer la rubrique!
Un peu déserte ces temps-ci :( :( Cause Rallye...sans doute!
On va y remédier!

Quant au petit bonnet en toile de Reims du Doge, j'ai appris lors du Rallye que c'était un atout vestimentaire extrêmement important...à tel point que le Doge le gardait sur la tête en toute occasion...même pendant l'élévation lors de l' eucharistie!

[LAURETT]

CALEGHERI (scuola dei)

située dans le quartier SAN POLO face à l'église SAN TOMA
on peut voir sur le portail un bas relief montrant Saint Marc guérissant le cordonnier Ananio


Cette corporation qui acquit l'édifice en 1446 compta au XVIIIème siècle près de 1500 adhérents, oeuvrant dans quatre cents ateliers

[LAURETT]

CARIATIDES

statues représentant des personnages accolées à la façade

A l'entrée de la bibliothèque Marciana, des cariatides montent la garde devant les colonnes du Lion ailé et de Saint-Théodore.

[LAURETT]

CHEVAUX

LES MANEGES DE CHEVAUX A SS GIOVANNI E PAOLO

La principale école de cavalerie, dite des Nobles, fut fondée à la fin du 17ème siècle à SS. Giovani et Paolo, derrière l'église des Mendicanti. Elle était capable d'accueillir plus de soixante chevaux. Elle était tenue par une société de patriciens, qui payait un maître cavalier avec l'obligation de maintenir quatre chevaux de manège, trois pour l'instruction, un pour la course.

Ici, se donnaient des tournois et des fêtes masquées à cheval. La cavalerie des Mendicanti fut fermée en 1735 et transformée en savonnerie ; mais réouverte en 1750, elle dura jusqu'à la fin de la République.

C'est précisément dans ce manège que Casanova fut arrêté en juillet 1755.

Elle fut ensuite abattue et, de nos jours, sur son emplacement on a construit une grande bâtisse annexée à l'hôpital.

Une autre cavalerie s'installa à la Giudecca en 1758 pour accueillir les marchands de Venise et les étrangers qui voulaient se divertir et apprendre à monter avec bonne méthode. la direction en est confiée à Ferdinando, fils tout autant capable que son père qui servit de bonne manière la cavalerie des Nobles à SS. Giovanni et Paolo."

Elle cessa ses activités en 1767.

Notons cependant que les vénitiens n'eurent jamais la réputation de bons cavaliers et que "monter comme un vénitien" est même une expression utilisée pour qualifier celui qui monte mal.

[Véra da POZZO]

CONTARINI


Famille patricienne apostolique au "palmarès" impressionnant:

8 doges du 11e au 17e siècle

44 procurateurs de Saint-Marc

22 évêques

4 patriarches de Venise

1 cardinal, le fameux Gasparo

mais aussi des patriarches de Grado et de Constatinople, des ambassadeurs, marchands, explorateur, collectioneurs, philosophes... et même deux chevaliers de la Toison d'Or.....

famille aux nombreux rameaux représentant prés de 10 % du Grand Conseil au 15e siècle et 17 branches encore à la chute de la République.

j'ai recensé plus de 20 blasons différents, celui de base étant " d'or, à trois bandes d'azur", les devises sont aussi nombreuses.

[Ticha]

C COMME CAPITELI........

Délicieuses petites "chapelles" votives, à chaque coin de calle, à Venise, souvent éclairées de lumignons et ornées de fleurs....



Photo de EDDA ... VOIR LE SITE ET LE DOSSIER DE DANIELLE, où j'ai emprunté cette photo. Merci Danielle.

[Danielle]

:D :D :D :D :D :D :D :D :D :D

Naguère il était plutôt dangereux de déambuler la nuit à Venise, à cause de l’obscurité. En plus des lampes à huile, et aux « cesendelli » éparpillés partout dans la ville, l’administration autorisa une nouvelle profession, les « codega ». Pour la nuit, ces personnes, munies de lampes alimentées par de graisse animale dont le nom « Codega » (qui signifie couenne de porc), accompagnaient les gens sur leur voie, pour quelques sous. En 1732 Venise fut illuminée avec 835 « ferai », des lanternes publiques, et l’illumination électrique arriva en 1887.
( rallye 2009) :D :D :D :D :D :D :D :D :D :D

ça manquait non??? :wink: :wink: :wink: :wink: :wink:

[Blandine]

Heu, ça manquait surout avant le 31 janvier

Merci, Danielle, pour cet éclairage !!!!

[griggio]

Danielle
Dans le document que j'ai transmis
par l'intermédiaire de JAS

Le Nombre de "fanali" est de 843
et la Piazza a été illuminée pour la première fois
par des becs à gaz en 1843 et ce fut le début
de la disparition des CODEGA

[Danielle]

GRIGGIO......... :D :D :D :D :D
je n'ai rien à voir ds la rédaction de l'article .... c'est un copier/coller... de l'article qui devait nous donner la bonne réponse.... voir le lien de Stef* dans le post Codega...


:Dhttp://www.veneziasi.it/content.asp?L=4&IdMen=220

Pour les réclamations.....c'est à lui qu'il faut s'adresser... :D :D :D :D :D :D :D :D :D
Mais je prends personnellement bonne note de ton post... :D :D :D :D :D

[griggio]

Danièle
Ce n'est pas une attaque
juste une info.
Comme quoi les différentes sources
ne concordent pas toujours..
(Il manque souvent la référence de la source...
donc impossible à vérifier facilement.)

[Stef*]

Les ferai...835...843....
Il m'est d'avis qu'il fut difficile de les dénombrer...
Etant donné que par crainte de perdre leur boulot, nos codega en brisèrent plus d'une! :D :D

Quant aux deux autres dates, Danielle et Griggio, vous ne vous contredîtes nullement:

Le texte de Griggio mentionne les becs à gaz en 1843...
La référence reprise par Danielle rappelle l'illumination électrique en 1887... :wink: