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Danielle

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 7935 Localisation : Montigny-le-Tilleul
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Posté le : Mer 15 Oct 2008, 19:39:13 Sujet du message: La Partita |
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de Alberto Ongaro..sera bientôt dans ma bibliothèque . Ongaro est aussi l'auteur de" La taverne du Doge Loredan "et par ailleurs lauréat du fameux prix du Campiello 1986. |
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Danielle

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 7935 Localisation : Montigny-le-Tilleul
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Posté le : Mar 21 Oct 2008, 18:32:30 Sujet du message: |
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Belle écriture, on n'est pas Prix Campiello pour rien...à suivre...... :D :D |
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Danielle

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 7935 Localisation : Montigny-le-Tilleul
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Posté le : Mer 22 Oct 2008, 09:54:59 Sujet du message: |
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la Partita, édité en Italie pour la première fois il y a plus de vingt ans est le premier et seul roman de Ongaro, hormis la Taverne du Doge Loredan a avoir connu le bonheur d'une traduction en français.Le récit à la première personne est celui de Francesco Sacredo qui revient dans les terres familiales de Venise après avoir purgé une longue peine sur l’île de Corfou pour avoir témoigné d’une témérité… un peu trop virulente-dirons-nous- à l'encontre d'un soldat. Quand le navire qui le conduit est sur le point d’accoster sur la lagune, un mauvais présage se présente. Les différentes îles sont sur le point d’être emprisonnées par la glace, signe prématuré d'un étau qui va se refermer inévitablement sur notre personnage et qui va annoncer les mauvaises surprises à venir.
La Partita, c'est le récit d'une course-poursuite ininterrompue de plusieurs mois à travers l'Europe pendant laquelle les coups de théâtre et autres rebondissements seront légion.
Ongaro fait preuve d’une grande virtuosité narrative en construisant un récit à la première personne dans lequel on ressent véritablement les divers sentiments qui animent le personnage dont on se demande jusqu'au bout s'il vit dans la réalité ou dans les élucubrations de son esprit tourmenté. L'auteur sait aussi se montrer coquin... avec un raffinement bien assorti l'esprit du XVIII e siècle.
Cette "Partita" a été récompensée par le Prix CAMPIELLO"
Le crédit et le débit sont les deux faces de la même monnaie(...)Ils sont comme un homme et une femme qui ne parviennent pas à se déprendre l'un de l'autre, comme le jour et la nuit,ou, si vous préférez, la vie et la mort. Il ne vous sera pas facile de vous libérer de moi" |
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Stef*

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 8694 Localisation : Bruxelles
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Posté le : Mer 22 Oct 2008, 22:33:37 Sujet du message: |
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Après m'être amouraché de l'ambiance de "La taverne du Doge Loredan",
ton commentaire, Danielle, m'incite à entamer cette "Partita"...
Je ne perds pas de vue que Ongaro et Pratt étaient disciples! :wink: |
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Barocco

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 12949 Localisation : Lessines-Belgique
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Stef*

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 8694 Localisation : Bruxelles
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Danielle

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 7935 Localisation : Montigny-le-Tilleul
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Posté le : Ven 20 Fév 2009, 10:40:02 Sujet du message: |
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moi, j'ai bien aimé....."La Patirta"..sans avoir lu "La taverne du doge Loredan".....enfin pas encore... :D :D :D :D |
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Stef*

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 8694 Localisation : Bruxelles
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Posté le : Ven 20 Fév 2009, 12:45:56 Sujet du message: |
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Et bonne nouvelle également pour celles et ceux qui n'ont pas encore "La taverne du doge Loredan"...
Il vient de sortir en Poche! :D
Plus aucune excuse! :D :wink: |
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Danielle

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 7935 Localisation : Montigny-le-Tilleul
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Posté le : Ven 20 Fév 2009, 14:13:44 Sujet du message: |
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en effet... je l'ajoute sur la liste.... :D :D :D :D :D :D |
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Stef*

Inscrit le : 17 Avr 2005 Messages: 8694 Localisation : Bruxelles
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Posté le : Mer 18 Mars 2009, 00:35:47 Sujet du message: |
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"Rien n'est aussi présent qu'une chose qui doit arriver mais qui n'est pas encore arrivée"
C'est sur ces mots que se termine le roman de Ongaro.
Le roman...oui,
mais certainement pas cette partita!
Elle est sans fin cette partita...
Sur un seul coup de dés, un jeune et bel héritier se voit proposer de regagner l'immense fortune familiale
perdue au jeu à la diable par son père...ou de donner son âme et surtout...son corps à une comtesse usée et rouée au jeu.
Il joue, perd et contre toute attente s'enfuit...
La comtesse lui lance aux trousses ses deux plus féroces limiers: les frères Podestà.
La partita de commencer...
Imaginer les ruses de l'ennemi pour mieux les déjouer et s'en réjouir...
La partita de ne jamais finir...
Se réjouir de ses victoires et à l'instant même douter et penser
que c'est l'ennemi qui vous donne du mou pour le plaisir de hausser le jeu, de renchérir!
Tout serait-il joué d'avance?
Ainsi seules compteraient donc les éphémères victoires, petites ou grandes,
seuls importeraient les bonheurs quotidiens, grands ou petits?
Tout cela ressemble furieusement à nos propres existences.
Une lancinante partita que celle de Ongaro,
avec des personnages comme il en a depuis longtemps le secret:
une comtesse allemande, Mathilde von Wallenstein; un vieux majordome, Mucamo;
Benedetta, Olivia, quatre fesses, deux paires de seins; Virginio le patron du Pescatore del Trebbia;
un abbé fabricant d'improbables dentiers; un prince, Federico Benvoglio Cerimonia, quatre-vingt-deux ans,
et Carlotta sa très jeune épouse agée de...quatre ans;
leurs fidèles serviteurs, deux colosses turcs, Bechir et Hadchiwad;
Luigi Lupino et sa troupe de théâtre; Don serafino le nain joueur...
Que du beau linge pour vous inciter à entrer dans cette partita... :wink: |
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Blandine

Inscrit le : 24 Fév 2008 Messages: 5938 Localisation : Rennes
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Posté le : Mer 18 Mars 2009, 00:56:16 Sujet du message: |
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Le chemin initiatique d’un jeune patricien, qui, exilé de Venise, revient pour découvrir qu’il a tout perdu. Et qui perd même jusqu’à lui même … La vengeance tragico-comique qui infligera à son père, donne, à elle seule, le ton du roman !!!
Dans le course haletante qu’il va poursuivre contre sa propre mort, il croisera des personnages extraordinaires, il vivra des amours éphémères, il trahira et il sera trahi, il apprendra l’amère lucidité de savoir qu’on ne maitrise que fort peu de choses et que le destin se joue de nous … dans une partie qui ne fini pas.
Fascinant … mais à lire au grand soleil, avec une joie intérieure monumentale !!! L’hivers, par temps de pluie … disons que c’est un peu oppressant … |
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