il Campiello

Blandine

Vous vous souvenez ? Le portrait de Mehemet II de Gentile Bellini.
http://www.qantara-med.org/qantara4/public/show_document.php?do_id=1151

Présentation de l'éditeur
1840, une rumeur arrive aux oreilles du sultan Abdülmecid: l'un des chefs-d'œuvre disparus de Bellini aurait refait surface à Venise. Envoyé par le sultan sur les traces de l'œuvre perdue, Hachim l'eunuque délaisse les ruelles ventées d'Istanbul pour la grandeur décadente de Venise, et commence une nouvelle enquête trépidante. Avec son ami, l'ambassadeur polonais Palewski, le détective ottoman s'aventure dans une cité inquiétante de canaux silencieux et de palais désertés, où rôdent et s'épient marchands vénitiens, aristocrates déchus, brigands et tueurs. Autour du Bellini se noue alors une intrigue des plus mystérieuses. Tandis que chacun cherche l'œuvre perdue et que Palewski se sait surveillé, des cadavres sont repêchés dans les canaux, et les morts semblent tous liés à l'énigmatique et sublime comtesse d'Aspi d'Istria... Peu à peu, Hachim comprend qu'à Venise, l'art peut être un enjeu mortel. La quête du Bellini devient ainsi un cache-cache dangereux, susceptible de mettre en péril le trône ottoman et de changer la donne du pouvoir en Europe.

Biographie de l'auteur
Jason Goodwin est l'auteur d'un récit de voyage paru chez Phébus, Chemins de traverse. Après Le Complot des Janissaires (Pion, 2007) et Le Trésor d'Istanbul (Pion, 2008), Le Mystère Bellini est le nouveau volume d'une série de suspense historique. Jason Goodwin vit dans le Sussex avec sa femme et ses quatre enfants.

" Quatre années après les événements relatés dans le présent ouvrage, Sir Henry Layard, éminent explorateur et ambassadeur de Sa Majesté britannique auprès de la Sublime Porte à Istanbul fut déchargé de ses fonctions à la suite d'un changement de gouvernement à Londres.
Au lieu de retourner dans ses demeures ancestrales, Sir Henry, contrarié, et sa jeune femme s'installèrent à Venise où ils avaient acquis un palazzo, la Cà Capello.
Un après midi de 1865, comme il montait dans sa gondole pour rentrer chez lui, Sir Henry fut abordé par un vieil homme, à l'évidence appauvri, qui proposa au milord d'acquérir, pour cinq livres, un vieux tableau.
... Sir Henry refusa ... En arrivant chez lui, il trouva le tableau calé contre sa porte. Il l'accrocha dans une pièce particulière réservée à cet effet.
Lady Layard survécut vingt trois ans à son mari. Elle demeura à Venise, en très digne veuve de Sir Henry mais très attachée néanmoins à la vie mondaine. Les résidents plus jeunes, tel henry James, surnommaient le palazzo Layard " le réfrigérateur"
Dans son testament, elle légua le portait de Mehemet II par Bellini à la National Gallery de Londres"

Pour l’instant, je dévore … je vous en dis plus dans quelques jours

Blandine

Livre terminé : il me laisse un sentiment d’étrangeté …

La recherche du portrait de Bellini s’avère plus un prétexte qu’une fin en soi.

Masques, labyrinthe, déguisements, faux semblants, motif mystérieux, faussaires, diplomatie orientale, exotisme, un rien de grandiloquence : l’énigme, en boucle, est remarquable, parfaitement brillante et filandreuse … je dirais byzantine !

J’en sors un peu interloquée, ravie par une foule de détails savoureux mais également agacée par beaucoup d’autres qui sont faux.
La présentation pesante de Venise, décatie, pourrissante et en pleine déliquescence sous la férule autrichienne a fini par m’indisposer.

J’avais adoré les récits du Commissaire Tron qui se déroulent à la même époque : le seul lien avec eux reste la réjouissante bêtise des autrichiens.

Ah, mais, on finit par le voir, le Bellini, quand même …

Danielle

je viens de voir le livre dans les rayons de ma librairie préférée.. je l'ai pris en mains...finalement.. je l'achète ou je ne l'achète pas...il n'est pas vraiment donné.. Shocked

:D :D :D

Stef*

Ton manque palpable d'enthousiasme au sujet de ce livre, Blandine, m'a fait également hésité fin de semaine dernière...
J'ai laissé le livre dans le rayon...momentanément! :wink:

Blandine

Momentanément: tu as raison, Stef !!!

Tout est a lire, sur Venise, et d'abord par curiosité! J'aimerais vraiment avoir l'avis d'autres campiellistes ...