il Campiello

Blandine

Les femmes peintres à Venise.

Ceci est une ébauche, à compléter !!!

Irene di Spilimbergo (Spilimbergo près de Udine, 1540 + Venise, 15 décembre 1559)
Elève du Titien, Irène est morte à 19 ans. Son charme était tel que deux ans après sa mort, un volume de 380 poèmes lui fut dédié, célébrant sa beauté et son talent.

Chiara Varotari (née à Padou en 1584 + après 1660)
Fille du peintre Dario Voratori et sœur d’Alessandro, également peintre.
Portraitiste de l’aristocratie padouane et vénitienne, elle fonde à Venise une école d’art en 1625.

Elisabetta Lazzarini (Venise, 1662 + 9 juillet 1729)
Avec son frère Gregorio, elle est représentative de l’art à Venise au début du XVIIIème.
Elle peint des retables pour les églises vénitiennes, dont « le martyr de San Vidale » dans l’église éponyme.

Maria Giacomina Nazari (Venise, 10 février 1724 + …)
Elle est la fille de Bartolomeo Nazari (1699 + 1758) et la sœur de Nazario Nazari (1724 + 1793) qui ont été, eux aussi, peintres. (On doit à Nazario le portait d’Andrea Tron)

Clorinda Renieri . Peintre à Venise.
Elle est la fille et l'élève du peintre français Nicolas Régnier et l'épouse du peintre Pietro della Vecchia, lui même élève d’Alessandro Varotari.

Bice Lazzari (Venise 1900 – Rome 1981).

http://www.guggenheim-venice.it/img/pdf_press/73pdf1_107_PGC_Press%20Release_Bice%20Lazzari.pdf

Miranda Visonà (1912 – 1989)

http://www.agendavenezia.org/it/evento-9556.htm

Et bien sur, Marietta Robusti, déjà mentionnée par Véra.

Véra da POZZO

sacrée ébauche, bravo Blandine Exclamation

Danielle

certaines élèves de Rosalba dont j'avais les noms..mais que j'ai perdues avec le changement de PC....que je vais sans doute retrouver sur une clé USB ou l'autre mais..........il fait aussi grand soleil et le jardin est bien accueillant...alors...un peu de bon temps familial...ça se savoure......... :D :D :D :D

didoom · Inscrit le : 17 Mai 2009 Messages: 1292 Localisation : IDF

je n'aurais jamais cru qu'il y avait eu tant de femmes peintres à Venise !

Merci Blandine pour l'ébauche et à Danielle pour les futures découvertes des élèves de Rosalba !

Blandine

Peintre baroque, Chiara Varotari est née à Padou en 1584 dans une famille d’artistes. Elle apprend la peinture auprès de son père Dario Varotari l’ancien, avec son jeune frère Alessandro connu sous le non du Padovino.

Chiara est souvent décrite comme étant dévouée à son frère, lui servant d’assistante et le suivant dans les différentes villes d’Italie où il exerça. Certaines sources attestent qu’elle refusa de se marier pour continuer de travailler avec lui. Quoiqu’il en soit du dévouement de Chiara à son frère, il ne l’empêcha pas de poursuivre sa propre carrière artistique. On peut noter dans ses écrits qu’elle eut à cœur de promouvoir sa peinture : elle offrit d’ailleurs au grand Duc de Toscane son auto portrait qu’il accrocha dans son cabinet des peintres célèbres aux Offices, en hommage à l’excellence de son talent.

Comme auteur, elle se fit l’avocat des droits des femmes en écrivant un traité intitulé : Apologie des femmes.

Comme peintre, elle a été avant tout portraitiste. Ses œuvres se caractérisent par leur souci du détail accordé aux vêtements et aux bijoux. Par contre, la pose conventionnelle de ses modèles, dames de l’aristocratie vénitienne, verse peu dans la psychologie. Le contraste est d’autant plus important avec son auto portrait.

En 1614, après la mort de son père, elle s’installe à Venise avec son frère, tout en continuant de sillonner l’Italie.
En 1625, elle y fonde une Ecole d’Art qui devient très vite un centre brillant de culture et de créativité. L’Ecole est fréquentée par des artistes tels que Caterina Tarabotti (peintre d’Histoire, elle exerça à Vérone) Lucia Scaligeri, Girolamo Forabosco, Pietro della Vecchia, et Giulio Carpioni.

La date exacte de sa mort est inconnue, mais elle apparaît encore en 1663 dans l’appendice que Giustiniano Martinioni écrivit pour Francesco Sansovino dans « Venetia città nobilissima »

Blandine

Mes balades nocturnes sur le net sont bien peu fructueuses. Et les livres que j’ai interrogés sur les femmes peintre à Venise ne sont guère plus bavards.

J’aurais bien aimé compléter ce dossier inauguré par Giulia Lama.

Mais …
Elisabetta Lazzarini, par exemple, est souvent citée, sur des sites italiens, particulièrement. On la dit prolixe, représentative de l’art à Venise à la fin du XVIIème et au début du XVIIIème. Mais, elle est la sœur de son frère … voilà l’information capitale que l’on retrouve le plus souvent. :
« da segnalare la sorella Elisabetta, pittrice molto abile e apprezzata »
On sait également qu’elle perdit la vue, à la fin de sa vie, comme Rosalba …
Par contre, c’est sur le forum que j’ai lu qu’elle avait peint le martyr de San Vidal, San Vidal où l’on trouve aussi la crucifixion de Giulia Lama (lien de Vdp) : quelqu’un aurait-il une photo de ce tableau d’ Elisabetta ?

Et puis, je n’avais pas cité Antonietta Brandeis, (1849- Venise 1910) que vous devez connaître.
Antonietta est née en Autriche, à Miskowitz, en 1849. Elle étudie d’abord à Prague, avant de s’installer à Venise, où le développement du tourisme international attire de nombreux artistes.
En effet, l’afflux de touristes provoque une demande grandissante de » vues de Venise », et Antonietta remporte un immense succès en sachant capter la lumière, la couleur et la vitalité qui font l’essence de Venise.

Pour vous promener dans une jolie série de cartes postales :

http://www.antonietta-brandeis.org/

Blandine

Oh, et puis, au fait, signalée par les VF et Barocco, Emma Ciardi, (1879 – 1933) que j’avais oubliée, et qui vient de faire l’objet d’une belle expo.

http://forum-venise.hostonet.org/viewtopic.php?t=4955

http://forum-venise.hostonet.org/viewtopic.php?t=5070&sid=37a988fcb304d67f1316e2b98b46681b

Macha

A la Ca’Rezzonico, à la pinacothèque au 3ème étage , dans cette petite salle d’où l’on a une vue si charmante sur les jardins du palais et sur le rio San Barnaba, il y a plusieurs petits tableaux vénitiens d’Emma Ciardi , pleins de lumière et de vie.

Dans 6 jours je serai là-haut pour une semaine. Programme évidemment très chargé, :wink: mais la Ca’Rezzonico est un rendez-vous incontournable pour moi coeur

et j’essaierai de prendre en photos ces petits tableaux.

J’y pense… J’avais noté dans un petit carnet pour Vecellio un ravissant tondo de Lamberto Sustris « Rea Silvia avec Remus et Romulus ». C’est l’un des plus jolis tableaux de cette pinacothèque.
Mais je suppose que Vecellio le connaît déjà.