il Campiello

[Barocco]

saviez vous que le fameux cabaret du Lido doit son nom aux tableaux du peintre vénitien Carlo Chérubini ??
http://www.eugeniodavenezia.eu/en/amici_pittori.php?id=46
je viens de retrouver dans une revue de l'été dernier cette petite histoire racontée à l'occasion de la vente à Cannes de 3 tableaux de ce peintre :"Salomé et le roi Hérode"(humm ..j'en connais un que ça va intéresser...!! :wink: ) "Suzanne au bain "et " Colombine et les marionnettes"
Ces tableaux décoraient dans les années 30 une somptueuse piscine dans les sous sol du n° 78 des Champs Elysées "la plage de Paris" dont la décoration inspirée de Venise et de sa plage du Lido avait été confiée à ce peintre...
l'établissement racheté en 1945par les frères Clerico (d'origine italienne)devint le premier établissement à offrir un dîner-spectacle...et prit le nom de Lido
http://www.artcotedazur.fr/ventes-aux-encheres-d-oeuvres-d-art,2184.html
http://www.lido.fr/le-premier-lido/

[Gérard]

Y'a un truc phénoménal dans la vie : je n'comprendrai jamais pourquoi les Parisiennes sont toujours autant délicieuses .
Un vrai truc de fou !
La vie passe , le temps passe , on les observe , elles vous ignorent , et elles , elles sont toujours là !
Un peu comme moi .

[spritz]

[Gérard]

C'était l'époque , les années folles , où les artistes étaient encore d'immenses décorateurs , bon là , je sais , c'est pas génial , mais je pense surtout aux Italiens de Paris , en particulier aux Chirico , qui n'étaient pas Italiens , mais Grecs , ce qui leur donne , par leur racine ionienne , un grand et certain plus .
Ce côté intemporel des choses que seuls les grands et brillants artistes possèdent .
Surtout cette " Angoisse d'Eschyle " réalisée pour le marchand de tableau et très cultivé Léonce Rosenberg . Pour son logis perso , à Paris justement .
Dont je garde un souvenir impérissable . Punaise , quelle évocation !
Et quelle décoration !
En 1929 , tout s'écroule !
Paris was for ever a moveable feast . Hemingway , un habitué du secteur aussi celui-là !
Il nous reste la librairie Shakespeare , juste à gauche ,en longeant les quais après le pont de Montebello , direction le Louvre , souvenir déplacé de l'Odéon et de Gertrude Stein et Sylvia Beach ; c'est là que Joyce a fait lire pour la première fois son " Ulysse " .
Je ne sais personnellement quoi dire devant la résurgence d'un souvenir de cet énorme humanisme , et cette si grande époque où Fitzgerald disait que les Américains qui ne savaient pas encore qui ils étaient le découvrirent à Paris , et seulement ici justement !
Annette , je n'aurai pas imaginé que vous auriez pu réveiller in my pomme endormie ce sentiment du contemplatif encore et toujours ému .
Mais j'aurais dû m'en douter !
D'ailleurs la solitude des promenades sur leur long et la longue désertitude des plages adriaticos y sont pour beaucoup .
Loin de tout , le coeur y palpite plus qu'à l'habitude , on l'entend , il suit à la lettre le ressac d'une mer lointaine qui comme l'époque évoquée plus haut en a tant vu passer sur son échine !
On n'est bien que loin de tout !
Qui peut le nier ?
Ce soir , sur la 2 , Dora Maar et Picasso : c'était aussi l'époque !
" La femme qui pleure au chapeau rouge "
Que Paris fut grand : ce fut , même à cette époque , à peine croyable !

[Barocco]

:wink: :wink: :wink:
heureuse d'avoir contribué à vous ramener à de doux moments de contemplation... :wink:

[Stef*]

:D :D :D :D

[Barocco]

au fait..Stef** c'est en pensant à toi que j'ai posté du moins ce premier tableau ... :wink: :wink:
et pour finir c'est à Gérard que ça profite le plus ... :wink: :wink:

[Stef*]

Je dois être plus taciturne que Gérard !
Mais j'en pense pas moins ....
:wink:

[Gérard]

Taciturne , oh !
Léger comme Fernand , plutôt !
Je viens de voir le téléfilm à la télé .
On y découvre un Picasso polygame , mais bon , on l'savait ; un mufle , on l'savait aussi , pas un grand résistant , ça aussi ; un goujat émérite .
Bref , un notable convenable ! Je m'en doutais un peu .
L'actrice est splendide , quelle merveille : quelle beauté , oh , la , la , et quel jeu , mon Dieu ! Je ne comprendrai jamais pourquoi on ne s'attache jamais à la beauté intérieure et au rayonnement extrême des femmes , c'est un truc qui m'échappe complètement !!!!!
Dora Maar s'est effondrée sur le parapet de Notre-Dame de Paris , en 1997 , juste en face de Shakespeare et Company . Quel destin !

[Stef*]

J'avoue, Gérard, que ce téléfilm me laisse également ...pantois.

Génie ...génie ...

Dur dur ... pour les autres!

Cela me rappelle la femme de qui vous savez ...
...mais oui, Tine, celle du prologue du Rallye.
Oui, voilà...
... l'hôtesse de San Michele pour l'éternité. :D

Son homme aussi était un génie...
Bonjour les dégats ...collatéraux ! :wink:

[Gérard]

C'est vrai !
Les autres , très , très nombreux , et combien je les aime : Dali , Rouault , Dufy , Foujita , etc , ce dernier étant resté par fidélité extrême comme notre dernier samouraï .
J'aimerais bien qu'on s'en occupe un peu plus de celui qui devint Léonard par fidélité à un autre à qui l'on doit presque tout .
La femme qui jouait la muse , grandissime ! Bellissime !
Vivent les muses , et soyez sympas les artistes avec elles !
Un peu comme moi !

[Barocco]

[Gérard]

Une amie m'a conseillé le Lexogra .
C'est un mix curieux de Lexomil et de Viagra .
Les tensions durent , mais on l'sait pas .
Depuis , je n'prends plus rien .
Comme ça , je m'en souviens .

[Barocco]

sacré Gérard!!! :wink: :wink:

[Lili]